instrument constitué d’une lame courbée fixée à un long manche et servant à couper les plantes fourragères ou céréalières.
constitution: ensemble systématique des principes fondamentaux en vertu desquels une nation, un pays ou un group est gouverné; loi fondamentale d’un pays.
La Confédération 1867 / Titre
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Introduction
Introduction
Le contexte
La conférence de Charlottetown

À la veille de la Confédération, la population du territoire appelé à devenir le Canada dépassait 3 millions d’habitants. Près de 80 pour cent d’entre eux vivaient au Québec et en Ontario. Malgré la croissance de villes Le maintien des liens avec la Grande-Bretagne faisait partie du projet de Confédération.plus anciennes, comme Halifax et St. John’s sur la côte atlantique, Québec et Montréal le long du Saint-Laurent, et de villes plus récentes sur la rive nord du Lac Ontario, entre Kingston et Toronto, plus de 80 pour cent de la population vivaient dans un cadre rural. Les gens devaient voyager sur des routes primitives, battre leur propre beurre, fabriquer leurs vêtements en s’éclairant à l’huile à lampe et cultiver la terre avec des faux et des charrues tirées par des boeufs.

Les hommes politiques de l’époque, comme John A. Macdonald, George Brown et George-Étienne Cartier, essayaient de gouverner la colonie en dépit de l’impasse politique provoquée par l’Acte d’Union. De 1862 à 1864, cinq coalitions différentes tentèrent de gouverner le Canada-Uni.

La conférence de Québec
Les réactions au projet de Confédération
L'opposition de Joseph Howe
Les Pères de la Confédération
L'AANB de 1867
Les Poètes de la Confédération
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Défaite des Fenians à Ridgeway en 1866

Au cours de ces mêmes années, les provinces maritimes du Nouveau-Brunswick, de la Nouvelle-Écosse et de l’Île-du-Prince-Édouard discutaient de la possibilité de s’unir entre elles. La première Conférence de Charlottetown, en septembre 1864, fut convoquée initialement pour examiner ce projet d’union maritime. Macdonald, Cartier et Brown se présentèrent à la Conférence sans y avoir été invités afin de promouvoir un projet d’union plus large comprenant toutes les colonies de l’Amérique du Nord britannique. Pendant sept jours, ils s’employèrent à convaincre les leaders des maritimes.

Les principaux éléments du projet de fédération canadienne étaient les suivants: le maintien des liens avec la Grande-Bretagne; un gouvernement fédéral possédant d’importants pouvoirs, compensé par un contrôle des provinces sur toutes les questions d’intérêt local; la représentation selon la population au sein de la Chambre basse; et un Sénat ou Chambre haute pour assurer une représentation de toutes les régions. Plusieurs de ces questions furent débattues lors de la seconde Conférence de Charlottetown en 1992.

Toutefois, les habitants des Maritimes n’étaient pas tous convaincus. Le Néo-Écossais Joseph Howe et d’autres firent valoir qu’il n’y avait rien que les Canadas offraient dont les provinces maritimes avaient besoin. Malgré ces objections, les Canadiens eurent gain de cause et il fut convenu qu’une réunion aurait lieu à Québec le mois suivant pour discuter des details du projet. Les tensions régionales qui sous-tendent les pourparlers constitutionels de notre époque existaient déjà, les provinces puissantes du Québec et de l’Ontario occupant une place prépondérante.

Après trois ans de débat, et grâce aux espoirs qu’inspiraient les projets de construction de chemins de fer, Macdonald parvint à soumettre un projet de Confédération au Parlement de Londres en 1866. En 1867, le même Parlement adopta l’Acte d’Amérique du Nord britannique. C’est ainsi que fut créé le Canada.

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