La Confédération 1867 / Titre
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Les réactions au projet de Confédération
Introduction
Le contexte
La conférence de Charlottetown

Les Résolutions de Québec suscitèrent des réactions très diverses dans les colonies britanniques de l’Amérique du Nord. Les délégués de la conférence de Québec s’interrogèrent sur l’opportunité de soumettre leurs résolutions au vote populaire, comme ce fut le cas lors du référendum de 1992. Comme le projet de Confédération risquait de ne pas recueillir suffisamment d’appuis au sein de la population, ils décidèrent de ne pas s’engager dans cette voie et de soumettre les résolutions au vote de chaque assemblée provinciale. Les leaders de ces assemblées avaient généralement l’appui de la majorité des députés qui y siégeaient et pouvaient donc espérer un vote favorable au projet.

Les délégués de la conférence de Québec

Plusieurs Canadiens-français, notamment les Rouges, s’opposèrent aux Résolutions de Québec parce qu’il était prévu que le nombre de Canadiens de langue anglaise devant siéger dans la nouvelle Chambre des communes serait sensiblement supérieur à celui des Canadiens-français. Dans les provinces maritimes, plusieurs personnes s’y opposèrent aussi, estimant que leur commerce était plus naturellement orienté vers le sud, en direction des États-Unis, et vers l’est, en direction de la Grande-Bretagne. Ils craignaient en outre une perte de leur identité.

La conférence de Québec
Les réactions au projet de Confédération
L'opposition de Joseph Howe
Les Pères de la Confédération
L'AANB de 1867
Les Poètes de la Confédération
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Les résolutions furent adoptées au Canada Est, mais avec une faible majorité, et au Canada Ouest, avec une solide majorité. C’est au Canada Ouest que les avantages de l’union étaient les plus importants.

Les électeurs du Nouveau-Brunswick s’opposèrent tout d’abord au projet de Confédération en refusant de réélire son principal promoteur dans cette province, Leonard Tilley. Mais celui-ci fut réélu en 1866 et fit aussitôt approuver le projet.

En Nouvelle-Écosse, l’opinion publique n’était guère enthousiaste et certains hommes politiques, comme Joseph Howe, s’opposait ouvertement à la Confédération. C’est pourquoi Charles Tupper insista pour que l’on adopte le projet avant le déclenchement de l’élection générale dans cette province.

À l’Île-du-Prince-Édouard, tous les partis étaient opposés au projet d’union et la province ne put participer à l’accord de 1867.

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