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Albert Chevigny
Albert Chevigny




Charrue





Traîneau
Traîneau de pierre tiré par les boeufs
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Propriété familiale
L'arrivée du chemin de fer et le prix peu élevé des terres ont incité, pendant la période de développement de l'Ouest canadien, les colons à emménager leur propriété dans la région. Les propriétés étaient constituées d'un quart de terre, soit l'équivalent de 16 acres de terrain. Le propriétaire devait payer des impôts et s'assurer que sa terre répondait aux normes établies par un inspecteur.

Maisons
Une fois le terrain soigneusement choisi, la première étape était de construire une maison rustique fait d'impeccables troncs d'arbre et d'un toit d'herbe et de boue. Quelques années plus tard, le bois était acheté pour en faire un toit de bois ajouté par-dessus la motte d'herbe. Par la suite, les gens ont ajouté de la paille au toit et sur le plancher pour isoler leur résidence durant la période hivernale. L'inconvénient de ce genre d'habitation est que l'été, pendant qu'il pleuvait, la toiture fuyait sur le plancher. Du papier de feutre gris était appliqué sur les murs à l'intérieur, ce qui ajoutait un peu de couleur. Plus tard, un duplex a vu le jour avec d'un côté, la maison et de l'autre, un endroit pour les chevaux. La chaleur dégagée par les chevaux permettait ainsi de réchauffer les maisons.

Défrichement et nettoyage de la terre
La première terre à être défrichée à Plamondon l'a été à la main et avec l'aide de chevaux ou de boeufs. Les pionniers avaient choisi un petit terrain. Les petits arbres étaient signe d'un sol pauvre, les grands de richesse. Une fois les arbres abattus avec une hache, une équipe transportait les troncs d'arbre. Les branches étaient brûlées alors que les troncs servaient à la construction de maisons et au chauffage. Un terrain de un à dix acres pouvait être défriché en une année. Bien que le travail de défrichement était généralement effectué par les hommes, la femme était amenée à prendre le relais de son mari si celui-ci décidait d'aller chercher un emploi hors de la ferme. En 1908, un feu de prairie a brûlé quelques acres à Plamondon ce qui a aidé une famille à défricher 20 acres de terrain en une année.

Céréales
Le Canada produit moins de 4 % de la production mondiale de céréales et exporte 18 % à travers le monde. Le blé est présent depuis 1604 au Canada et, depuis 1815, pousse très bien dans les prairies. Les colons ont fait plusieurs essais agricoles avec l'orge, l'avoine et le blé pour déterminer quels sont les grains les plus productifs sur leurs terres. Bien que les semences provenaient de Morinville, les résidants pouvaient les acheter chez les pères Oblats à Lac La Biche. Plusieurs récoltes ont toutefois été perdues à cause de la gelée du sol au mois d'août. Tibert Plamondon se souvient de la grande gelée qui a tué les récoltes une nuit avant la foire.

Au cours des premières années, les semences étaient plantées avec un cyclone. Cet appareil agricole a été utilisé pour semer les grains pendant 10 à 15 ans avant que la machine évolue et rende le travail des fermiers plus facile.

L'orge nourrissait les cochons; l'avoine, les chevaux et les poulets. Le blé était utilisé pour fabriquer la farine et, mélangé à l'orge, était également rôti et utilisé pour le café. Avant l'arrivée du chemin de fer, les fermiers amenaient leur blé au moulin à moudre à Lac La Biche pour en faire de la farine. Quand les pionniers de Plamondon se rendaient au Fort Edmonton à cheval et en chariot, ils pouvaient avoir de la farine blanche, mais jamais en quantité suffisante. Quand le chemin de fer a passé par Lac La Biche le 6 février 1915, les pionniers pouvaient échanger le blé pour la farine.

En Alberta, le blé est l'une des six récoltes majeures. Le blé utilise approximativement 10 à 15 % de la terre occupée sur la ferme. Les fermes de l'Alberta dépendent de la récolte du blé puisqu'elle représente plus du tiers de leurs revenus. Le Canada, dans son ensemble, dépend de l'Alberta pour approximativement 22 % de la quantité totale de leur récolte en blé. En Alberta, le blé occupe environ 6,5 millions d'acres de terres consacrées.

Pendant la dépression de 1930 à 1934, Albert Chevigny possédait un moulin pour moudre le blé ainsi que pour produire le son, la crème de blé, la farine blanche. Avant 1936, le bétail errait sur la terre vierge et lui a causé beaucoup de dommages. Une loi a alors été adaptée pour mettre tout le bétail dans des endroits limités.

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