Découverte d'une terre promise
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LA FOI ET LES PRATIQUES RELIGIEUSES
La religion catholique était essentielle pour nos ancêtres. Le pouvoir et la fascination qu'elle exerçait sur eux étaient tels que leurs vies ne tournaient souvent qu'autour de la religion. Pour eux, pratiquer leur foi faisait partie de leur routine quotidienne (prière au coucher, bénédicité avant les repas, étude du catéchisme à l'école, etc.) De plus, ils allaient régulièrement voir le curé pour confesser leurs péchés et assistaient à la messe tous les dimanches. Si un paroissien était malade et ne pouvait se déplacer, le prêtre devait lui apporter la communion à son domicile. Avoir un enfant qui consacrait sa vie à Dieu en se faisant prêtre ou nonne était une grande source de fierté pour la famille.

Église de Falher, 1920
La vie au début de la colonie étant très difficile, les paroissiens se tournaient souvent vers Dieu pour les aider à surmonter leurs épreuves, leurs peines et leurs douleurs. Grâce à leur immense foi catholique, les colons réussissaient à combattre, à vaincre et à avancer dans la vie malgré les obstacles.

Coutumes et traditions religieuses:

  • Enlever son chapeau lorsqu'un homme passait devant l'église en respect pour le Saint-Sacrement qui s'y trouvait;
  • Faire un signe de croix avant de trancher le pain en reconnaissance pour le « pain quotidien » ou avant d'entreprendre un travail important;
  • Asperger d'eau bénite les fenêtres de la maison et allumer un cierge béni lors d'une tempête électrique;
  • Faire dire une messe chaque fois qu'une entreprise a eu une bonne journée et ainsi partager avec Dieu le fruit de la réussite;
  • Donner le nom de Marie aux nouveau-nés de sexe féminin ou de Joseph pour les petits garçons;
  • Faire porter à son enfant guéri d'une maladie sérieuse des vêtements blancs et bleus en l'honneur de la Vierge Marie;
  • Accrocher dans chaque bâtiment de la ferme un morceau de rameau ou des Saint-Christophe dans les autos.

Les dévotions de tout genre:

  • Les marches jusqu'à Girouxville en guise de pèlerinage;
  • Les neuvaines, c'est-à-dire une série d'exercices de piété et de prière fait pendant neuf jours consécutifs;Bénédiction de la croix de Donnelly, 1924
  • La messe du premier vendredi du mois à 8h du matin;
  • Les rogations qui sont des cérémonies se déroulant pendant les trois jours précédant l'Ascension et qui ont pour but d'attirer les bénédictions divines sur les récoltes et les travaux des champs;
  • Les retraites fermées au cours desquelles un groupe de gens vivaient au couvent durant trois ou quatre jours. Ce temps était consacré à la prière et aux sermons;
  • Les vêpres étaient autrefois pratiqués le dimanche après-midi ou le soir et suivaient le Salut du St-Sacrement;
  • Le baptême, l'eucharistie, la confirmation, la réconciliation ou sacrement du pardon, le mariage, le sacrement des malades;
  • Les chemins de croix qui consistaient à parcourir successivement les 14 stations en méditant la passion du Sauveur.

Célébrations particulières:

  • Procession de la Fête Dieu: Cette fête avait lieu le dimanche suivant la Trinité. Pour cette occasion, on construisait un reposoir et la procession commençait à la fin de la messe. Le défilé était composé de diverses organisations à caractère religieux identifiées par une bannière et des syndics (marguilliers) qui portaient le dais abritant le prêtre et le Saint-Sacrement;
  • Chandeleur: C'est lors de cette cérémonie à l'église que les prêtres bénissaient les chandelles. Ayant lieu le 2 février, la Chandeleur commémore la présentation de Notre-Seigneur au Temple et la purification de la Vierge;
  • Bénédiction des gorges: On pratique ce rite à l'occasion de la St-Blaise (le lendemain de la Chandeleur). Au cours de cette bénédiction, les fidèles devaient tenir deux chandelles placées de chaque côté de la gorge. Ainsi, ils se protégeaient contre le mal ou les maux de gorge;
  • Bénédiction des semences: Avant de semer le grain pour la récolte prochaine, les fermiers apportaient un peu de grains de semence au prêtre. Une fois bénis, les grains étaient jetés en une ou deux poignées dans chaque champ;
  • Visites du 2 novembre: Durant cette journée, les fidèles devaient réciter 6 Pater, Ave et Gloria à chaque visite rendue. Ainsi, ils accumulaient une indulgence plénière* applicable aux âmes du purgatoire.

*Grâce à une indulgence plénière, toutes les peines temporelles d'une personne dues à ses péchés sont remises. Par le fait même, toutes les peines encourues qui se trouvent au Purgatoire sont automatiquement effacées. Il est possible de gagner une indulgence pour soi-même ou pour les défunts, mais jamais pour un autre vivant. Une seule indulgence plénière peut être gagnée par jour et certaines conditions doivent être préalablement remplies par le demandeur : état de grâce, aucun attachement actuel au péché véniel et réalisation des oeuvres prescrites.

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