Asbestos, une histoire minière et syndicale depuis plus de cent ans
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Mai 1939


LE PREMIER TRIMESTRE DE 1939

Les statistiques des affaires de la Johns-Manville pour les trois premiers mois de cette année, publiées il y a quelques jours, démontrent que nos ventes, durant cette période, ont été un peu inférieures à celles de la période correspondante de 1938, alors que le Canada et les États-Unis étaient au milieu d'une dépression.

Les ventes nettes pour janvier, février et mars de cette année se sont totalisées à 10 397 408 $, comparativement à 10 435 119 $ durant les mêmes trois mois de 1938.

Le bordereau total de paye de la compagnie, pour ces trois premiers mois de 1939, cependant, est plus élevé que durant le premier trimestre de l'an dernier, soit 4 165 479 $, comparativement à 4 152 785 $ l'an dernier.

Néanmoins, malgré la diminution des ventes et l'augmentation du bordereau de paye, les revenus nets de la compagnie, cette année, toutes dépenses déduites, s'élèvent à 125 118 $, contre une perte de 239 475 $ à la même époque, l'an dernier.

Le revenu net de 125 118 $ ne fut pas suffisant pour payer les dividendes requis, pour le premier trimestre, sur les 75 000 actions privilégiées J.-M. Il n'aurait pas suffi même à défrayer la liste de paye J.-M. pour la moitié d'une semaine. Durant ce premier trimestre, rien du tout n'a été payé aux plus de 7 000 détenteurs des 850 000 actions ordinaires de la compagnie.

Mais, ce revenu net, tel quel, est infiniment préférable à la perte d'un quart de million de dollars que nous avons subie en 1938, et vu le fait qu'il a été réalisé sans augmentation des ventes, cela montre ce qui peut se faire, quand nous serrons la ceinture et conservons tout en marche, au meilleur de notre habilité.

Une partie de ce meilleur succès est dû aux économies que nous avons pu faire par la réduction du coût. Et le reste est dû surtout au fait que, malgré la diminution des ventes, nous avons maintenu la production constante dans autant d'usines que possible pour accroître les inventaires. Cette production continuelle de matériaux que nous espérons vendre ce printemps nous a permis de fournir plus d'heures de travail et de réduire ainsi les dépenses fixes sur chaque unité du plus gros volume de matériaux produits. C'est une chose qui ne peut se faire que lorsque les inventaires sont peu considrables et que les perspectives indiquent que les affaires pourront reprendre.


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