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L'ÉCOLE DE MUSIQUE DU CENTRE CULTUREL

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Le père Rolland Brunelle

Le père Rolland Brunelle

 

À son arrivée au Séminaire de Joliette comme étudiant en 1943, Fernand Lindsay a découvert un foyer de musique où déjà se donnent des cours de piano et de violon. Les espaces réservés à la musique sont vastes et les possibilités d'apprendre les divers instruments qui composent une harmonie sont excellentes.

Alors, lorsqu'en 1968 il réalise que le Cégep de Joliette, qui vient d'être formé et qui occupe dorénavant les locaux du Séminaire, risque d'avoir besoin des salles de musique et d'en changer la vocation, il redoute le pire. Il craint que la tradition construite par les Clercs de Saint-Viateur, de même que l'avenir de l'enseignement de la musique ne soient compromis.

Il confie ses appréhensions au père Brunelle et il arrive à la conclusion que la seule manière de ne pas perdre cet héritage serait de remplir ces espaces d'étudiants. Et c'est ce qu'il entreprend.

 

Une école bâtie sur l'expérience et avec les années

Tout ça n'a pas commencé un jour précis, explique le père Lindsay, mais graduellement et l'école est passée de cinq à huit puis à dix professeurs. Finalement, nous sommes parvenus à utiliser les salles de musique. L'école n'est en fait qu'un prolongement des cours de musique offerts au Séminaire.

 

Bernard Lagacé

Le père Lindsay a développé et fait fructifier le travail amorcé par le père Brunelle et son oncle Georges Lindsay, qui enseignaient respectivement le violon et le piano bien avant son arrivée au Séminaire comme étudiant.

L'élève du collège pouvait alors suivre, pour la modique somme de quatre dollars par mois, des cours avec l'un de ces deux professeurs. Lorsque son oncle quitte le collège, le père Lindsay invite Bernard Lagacé à venir le remplacer.

Au cours des années suivantes, le Séminaire accueillera dans ses murs André Savoie, le frère du baryton Robert Savoie, André Prévost, le futur compositeur, et Jacques Desroches, un ancien élève qui revient cette fois pour enseigner. Il ne sera d'ailleurs pas le seul à reprendre du service dans les lieux mêmes où il a suivi sa formation. Plusieurs d'autres l'imiteront tel Jean-Jules Poirier, Luc Chaput, Anne Marchand, etc.

L'école n'est pas formée sur papier, mais dans la réalité, elle est belle et bien existante. Les élèves ne proviennent plus seulement du Séminaire, mais également de la région environnante. De nouveaux instruments tels la guitare, dont les cours sont confiés à Rolland Langlois, se sont ajoutés à ceux déjà enseignés.

 

Luc Chaput, hautboïste,
et Jean-Jules Poirier, au cor.

De nouveaux professeurs comme sœur Lucienne Lafleur, piano, sont venus grossir les effectifs. Bientôt le père Lindsay ne peut plus suffire seul à la tâche. Il demande donc l'aide d'un professeur du Cégep, André-Paul Bourret, qui verra au bon déroulement des activités de l'école, en plus de sa charge d'enseignant au collège. Plusieurs autres directeurs lui succéderont dont Gilles Simard, Claude Pépin et, plus récemment, Luc Chaput et Richard Poulin.

L'école aura son propre bureau, une secrétaire qui veillera à la publicité, aux inscriptions et au fonctionnement quotidien et, comme nous venons de le voir, une direction permanente… mais à temps partiel. La responsabilité financière sera assumée par le Centre culturel qui lui donnera son nom, l'École de musique du Centre culturel de Joliette.

C'est en 1974 que le père Lindsay, assisté de Marcelle Laporte, établit officiellement l'École de musique qui restera jusqu'à ce jour sous la juridiction du Centre culturel.

 

L'enseignement à l'École

Le père Lindsay apportera toujours un soin particulier au choix des professeurs.

Les résultats obtenus par une école de musique dépendent de la qualité de ses professeurs. Un professeur ne produit pas des talents, mais il les fait s'épanouir. Cela prend donc des gens qui ont à la fois de l'expérience et du talent, explique-t-il.

Et il parle avec passion de ces pédagogues comme Paul Surdulescu et Hratchia Sevadjian, entre autres.

Et il parle avec passion de ces pédagogues comme Paul Surdulescu et Hratchia Sevadjian, entre autres.
  Annie Parent

 

Olivier Thouin
Hratchia Sevadjian n'est certainement pas étranger aux succès remportés par des artistes comme Annie Parent et Olivier Thouin qui ont étudié de nombreuses années avec lui, ajoute-il. J'ai toujours été préoccupé de soigner les élèves les plus talentueux, les plus avancés et de veiller à faire venir les meilleurs professeurs possibles pour leur enseigner.

 

Une formation complète

L'École de musique ne dispensait, jusqu'à tout récemment, que des cours en musique classique. Des cours de batterie, de guitare et de piano jazz sont maintenant offerts mais l’École continue encore aujourd'hui à faire de la musique classique sa spécialité.

Elle ne se contente pas de proposer que des leçons d'instruments, elle offre, comme l'explique Isabelle Houle qui y a enseigné de nombreuses années, une formation classique traditionnelle de base qui comprend des cours d'initiation musicale, de formation auditive, de technique d'écriture, de chorale, d'orchestre, et d'instruments, incluant les grandes orgues.

L'École de musique du Centre culturel est réputée pour être une des grandes écoles privées du Québec. Nombreux sont ses étudiants qui ont poursuivi leurs études dans les conservatoires du Québec ou à l'étranger. Plusieurs d'entre eux font également aujourd'hui de brillantes carrières comme musiciens professionnels. Elle est la seule institution de la région à être reconnue par le ministère de la Culture et des Communications.

 

 Jeunes flûtistes.

 

 

 

L'école de musique du Centre culturel

Une école bâtie sur l'expérience et avec les années

L'enseignement à l'École

Une formation complète

   
                 

Cette collection numérisée a été produite aux termes d'un contrat pour le compte du programme Les Collections numérisées du Canada, Industrie Canada.