Les peuples autochtones du Canada
RealPlayer video
Les autochtones des plaines
Introduction
Les Béothuks
Les Mi'kmaqs
Les autochtones des plaines vivaient dans la partie est des Prairies, depuis les forêts du sud-est du Manitoba jusqu’aux Rocheuses. Leur environnement était bien caractérisé: des terres plates et déboisées à perte de vue, un climat sec, des hivers très froids et des étés très chauds. Les principaux groupes comprenaient la Confédération des Pieds-Noirs (associant Pieds-Noirs, Gens-du-Sang, Peigans et Sarcees) qui faisait souvent la guerre aux Cris et aux Ojibwés des plaines (que l’on appelait parfois Saulteaux).

Le territoire des autochtones des plaines

NOURRITURE ET ÉCONOMIE

Le bison était au centre de la culture des Plaines. Il était la principale source d’alimentation et fournissait les matériaux pour l’habillement, l’habitat et les outils. La chasse aux bisons était une activité importante du groupe et exigeait beaucoup de planification. Les troupeaux étaient rassemblés dans des enclos, où on les abattait, ou poursuivis en direction d’une falaise d’où ils allaient s’écraser à des dizaines de mètres plus bas. Un remarquable musée rappelant ces coutumes se trouve aujourd’hui dans un endroit appelé « Head-Smashed-in-Buffalo-Jump» près de Fort Macleod, en Alberta. Jeune fille de la tribu des Gens-du-SangLes Indiens des plaines se nourrissaient aussi de racines, de fruits sauvages et d’autres animaux tels le chevreuil et le wapiti.

HABITAT

Les peuples des plaines vivaient dans des tipis faits de rondins et de peaux que les femmes cousaient ensemble. Des rabats au sommet permettaient de contrôler l’échappement de la fumée provenant du feu. Les habitations étaient isolées en hiver.

TRANSPORT

Les autochtones des plaines menaient une vie nomade et utilisaient un travois pour transporter leurs biens d’un endroit à un autre. On fabriquait un travois en cinglant un chien avec deux mâts de tente et en y attachant derrière un sac contenant les effets de la famille. Plus tard, les chiens furent remplacés par des chevaux.

ORGANISATION SOCIALE

Les familles se regroupaient en petites bandes dirigées par un chef. Il y avait aussi un chef guerrier qui s’occupait des campagnes militaires. En été, on formait des groupes plus importants pour la chasse aux bisons.

RELIGION ET FÊTES

Comme la plupart des peuples autochtones, les Indiens des plaines croyaient que les esprits étaient partout, dans les objets aussi bien que les êtres vivants. Les jeunes aspiraient à une vie spirituelle en pratiquant le jeûne dans la solitude plusieurs jours ou semaines. Les shamans avaient des pouvoirs spirituels particuliers, y compris celui de guérir les malades. L’événement religieux le plus important était la Danse du Soleil (les Cris l’appelaient la Danse de la Soif). On construisait une hutte circulaire autour d’un poteau central où les danseurs s’exécutaient pendant plusieurs jours, se privant parfois de toute nourriture ou boisson et dansant au rythme des diverses prières. Le point culminant de la Danse du Soleil était le transfert du «paquet médicinal», paquet d’objets divers (plumes, pierres sacrées, tiges de pipes) offert par une femme vertueuse de la tribu.

LE BISON

Le bison est le plus gros animal de l’hémisphère occidental. Les mâles adultes pèsent jusqu’à une tonne. On estime qu’il y avait près de 60 millions de bisons en Amérique du Nord avant l’arrivée des Européens.

Le bison était la principale source d’alimentation et d’habillement des peuples autochtones vivant dans les plaines. La chasse aux bisons mobilisait les efforts de toute la communauté et toutes les parties de l’animal étaient utilisées. La viande était coupée en tranches étroites, puis fumée et séchée de manière à obtenir une consistance dure qu’on appelait jerky. Réduit en poudre et mélangé à de la graisse et des fruits sauvages, le jerky devenait du pemmican.

Les os de bison servaient à fabriquer des couteaux et des ornements. La peau permettait la fabrication de vêtements et de tipi. Les nerfs fournissaient le fil et la corde pour les arcs. L’estomac et les autres organes étaient utilisés comme contenants, tandis que les sabots servaient à la fabrication de la colle ou étaient transformés en sonnettes.

Vers la fin du XIXième siècle, il n’y avait plus de bisons au Canada. Plusieurs troupeaux furent abattus parce que leur présence nuisait à l’établissement de fermes et à la construction des chemins de fer. L’utilisation du fusil de chasse par les autochtones contribua également à la disparition des troupeaux.

Quelques spécimens furent heureusement conservés dans une réserve autochtone du Montana jusqu’en 1906, année où le gouvernement canadien décida de les acheter et de les rassembler dans le parc national de Wood Buffalo, dans le Nord de l’Alberta. C’est là que se trouve aujourd’hui la moitié des bisons.

GuideAccueil

Les Cris
Les Iroquois
Les Hurons
Ojibwés, Ottawas et Algonquins
Les autochtones des plaines
Les autochtones des plateaux
Les autochtones de la Côte nord-oues
de Un pacte, un pays, tous droits réservés West-Dunn Productions MCMXCV - MMIV