Shippagan
À l'extrémité de la pointe
nord-est du Nouveau-Brunswick se situe fièrement la
ville de Shippagan, riche à la fois en histoire et
en promesses d'avenir. Le mot Shippagan, originairement
écrit CHIPAGAN, vient du mot micmac « Sepagun-chiche
», qui signifie « passage des canards ».
Les premiers habitants
Par le voisinage de Miscou et de ses premiers
établissements du début du 17e siècle,
Shippagan connut très tôt le passage de l'homme
blanc, comme en font foi les écrits et les cartes géographiques
du temps. Ce n'est toutefois que vers 1790 qu'elle reçut
ses premiers habitants permanents, les frères François
et Jacquot Duguay et leur beau-frère Jean Mallet, tous
Normands de Paspébiac (Québec), suivis de très
près par le premier habitant acadien Jean-Baptiste
Robichaud. Pendant les années qui suivirent arrivèrent
les Goupil, Hébert, Chiasson, DeGrâce, Haché,
Savoie, Blanchard, Roussel, DeLaGarde, Larocque, Bulger, Paquet
et autres formant ainsi le noyau principal de la population.
Bois et transport
Pendant la première moitié du
siècle dernier, l'excellent port de mer de Shippagan
fut mis en valeur par la construction de bateaux et le transport
de bois outre-mer. Plusieurs compagnies, les Witzell
& Topham, les Cunards de la célèbre ligne
transocéanique, les Woonlers, exercèrent un
commerce florissant pour l'époque.
Nos industries
Comme partout ailleurs au siècle dernier, l'industrie du bois d'exportation devait faire faillite, mais en revanche, l'industrie de la pêche devait continuellement progresser au point de faire de Shippagan le plus important centre de pêche de la province. Rien d'étonnant que chaque année, Shippagan invite ses amis à venir fêter ses pêcheurs et ses manutentionnaires de poissons lors du Festival des pêches et de l'aquaculture du Nouveau-Brunswick qui attire des milliers de personnes. Cependant, depuis une trentaine d'années, l'industrie de la pêche a trouvé un sérieux concurrent. Les vastes plaines qui entourent Shippagan avaient toujours été considérées comme un sérieux handicap au développement de la localité. Rien ne laissait prévoir qu'un jour ces plaines donneraient naissance à une nouvelle industrie, celle de l'exploitation des tourbières. Depuis 1942, les compagnies Fafard, Western, Atlantic et autres ont obtenu des permis d'exploitation pour des milliers d'acres de tourbières à Shippagan et aux environs. Des centaines d'ouvriers sont continuellement à l'oeuvre pour extraire, transporter et empaqueter la tourbe pour alimenter un vaste marché canadien-américain. Le Centre de recherche et de développement de la tourbe offre à l'industrie de la tourbe un outil essentiel à son développement.
Organisation civique
Incorporé village en 1947, Shippagan
devenait en 1958 la deuxième ville du comté
de Gloucester.
Texte venant du site Internet de la Ville
de Shippagan
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