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ROUTINE QUOTIDIENNE À ASBESTOS
Afin de fabriquer les nombreux produits d'une grande industrie, des centaines d'hommes expérimentés doivent remplir les fonctions qui leur sont assignées, qu'ils soient balayeurs, machinistes, contre-maîtres ou gérants. Chacun doit parfaitement faire son ouvrage ou ce flot continu de produits cesse. L'usine de Canadian Johns-Manville à Asbestos est une de ces industries et son personnel compétent voit à ce que tout marche rondement. Par exemple, à l'extrémité séche de la machine à papier (1) David Dion, Joe Véronneau et Léo Hinse sont occupés à enlever les bobines de deux rouleaux de papier d'amiante, dont chacun pèse près d'une demi tonne. Avec l'aide de Walter Soucy ils viennent de terminer l'enroulement d'un de ces rouleaux (2) et en même temps le couper à la longueur désirée. Alors qu'à l'atelier (3) une pièce de machinerie doit être assemblée et Léas Charland et Joe Lambert sourient de satisfaction devant leur ouvrage presque complété. À peu de distance d'eux est Joe Lalancette, fils (4) vérifiant son ouvrage alors qu'il tourne un arbre de couche sur un des nombreux tours quotidiennement utilisés. Ils se peut que ce même tour façonne ensuite une pièce de rechange pour le département des bardeaux où Évangéliste Labonté manoeuvre une presse (5) qui extirpe le surplus d'eau en exerçant des centaines de tonnes de pression sur les bardeaux après que la petite plateforme est enlevée. Dans une autre partie de l'usine, on y fabrique des produits qui procureront du confort durant toute l'année dans des milliers de foyers canadiens. Ubald Fréchette (6) est occupé au chargement d'un wagonnet dans le département de lalaine minérale n'y mettant que du minerai minutieusement choisi qui deviendra peu après une masse liquide pour être ensuite transformée en une laine minérale douce comme du duvet. Et George Laxson et Albany Dumont (7), qui règlent une petite question au téléphone, aident à l'approvisionnement de tous les départements. Mais le sifflet du midi se fait entendre et ces hommes ainsi que bien d'autres se rendent au restaurant de l'usine (8) pour y prendre ensemble leur repas.Durant son heure de lunch, Edmond Précourt raconte une petite
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