SEMER DES RUMEURS, CE N'EST PAS PATRIOTIQUE
Semer des rumeurs, c'est aider l'ennemi.
Semer des rumeurs c'est faire exactement le jeu de Hitler, car les rumeurs font intégralement partie de la technique de sa désormais fameuse (ou infâme) guerre des nerfs. Cobien de fois ne s'est-t-il pas vanté de s'être servi de cette arme pour affaiblir les pays qu'il a conquis par la suite. Il se vante même qu'il fera la même chose avec nous.
Nul doute que c'est tentant de raconter quelque chose qu'on a entendu dire et que les autres ne savent pas, ou encore d'allonger un peu les faits.
En temps de paix, ce ne serait que de la fanfaronnade, mais en temps de guerre ce sont des rumeurs extrêmement dangereuses. Le moyen d'empêcher Hitler d'effectuer des raids contre ce pays est que chacun tienne sa bouche hermétiquement fermée.
Asbestos peu nous paraître à des milliers de milles de la guerre et nous porter à croire que ceci ne s'applique pas à nous.
Mais en réalité, nous sommes derrière la ligne de front car l'amiante est essentiel à la fabrication des navires et des avions de guerre ainsi que d'une foule d'autres équipemen de guerre.
Tout ce qu'un Canadien peut savoir ou entendre au sujet de la fabrication ou du mouvement du matériel de guerre ainsi que du mouvement des vaisseaux, des escadrilles ou des troupes, soit par leurs amis ou leurs parents des services armés, doit être tenu secret car le tout petit renseignement que vous pourriez glisser dans le tuyau de l'oreille d'un « ami » peut être justement ce que l'ennemi cherche à savoir depuis longtemps.
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Experts en récupération
Victor, Malcom, Samuel et Henri Besmargion sont quatre des meilleurs récupérateurs d'Asbestos. Au cours de l'année scolaire, ces quatres écoliers ont recuilli une tonne de papier. (Photo par Oscar Chrétien)
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Mettre fin aux rumeurs est l'un des moyens faciles d'aider nos combattants.
