Asbestos, une histoire minière et syndicale depuis plus de cent ans
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Août 1944


DÉCÈS DE I.-ÉDWARD MANVILLE, PÈRE

M. H.-Edward Manville, père
M. H.-Edward Manville, père
M. H.-Edward Manville, père, ancien président et président du bureau de direction de la Johns-Manville Corporation, est décédé le 27 juin, à sa résidence de Pleasantville, New-York, à l'âge de 72 ans. Sa santé était chancelante depuis qu'il avait pris sa retraite en 1939.

Pendant la majeure partie de ses 50 années au service de la Johns-Manville, il fut étroitement associé à ses deux frères, feu Thomas-F. Manville, père, et feu Charles-R. Manville. Pendant plusieurs années, après la mort de ses frères, il fut le seul Manville au nombre des principaux directeurs de la compagnie.

L'histoire de la Johns-Manville et de la Canadian Johns-Manville, à leurs débuts, sous les Manville, est résumée à la ci-dessous.

LA MORT D'EDWARD MANVILLE CLOT L'ÈRE DES FONDATEURS
La mort de H.-Edward Manville, père, marque l'extinction de la génération des fondateurs de la Johns-Manville. Il était en effet le dernier survivant de cette famille composée du père et de trois fils qui, dans un atelier situé dans un sous-sol, conçurent et mirent à exécution un projet d'entreprise qui devint par la suite l'une des principales corporations du monde. S'étant porté acquéreurs de la mine Jeffrey, à Asbestos, peu après 1900, ils assurèrent le développement de cette mine durant près d'un quart de siècle.

L'entrée des Manville dans l'entreprise qui est devenue la Johns-Manville d'aujourd'hui date de 1886, alors que Charles-B. Manville commença à fabriquer des enveloppes rudimentaires pour les tuyaux, dans un atelier situé dans un sous-sol à Milwaukee, Wisconsin.

En plus du père et de la mère, la famille Manville comprenait trois garçons : H.-Edward, Thomas-F. et Charles-R. Manville.

Les deux plus jeunes, C.-R. et H.-E. Manville, commencèrent par aider leur père à fabriquer des enveloppes de tuyaux, après la classe. Plus tard, T.-F. Manville entra avec son père et ses deux frères dans cette entreprise connue alors sous le nom de Manville Covering Company.

En 1901, la Manville Covering Company et la H. -W. Johns Manufacturing Company, fondée en 1858 par H. W. Johns et fabricant des isolants d'amiante pour les fortes températures, fusionnèrent. T.-F. Manville devint président de la H.-W. Johns-Manville Company résultant de la fusion; C.-B. Manville, vice-président; H.-E. Manville, secrétaire, et C.-R. Manville, gérant du département de l'Ouest.

La H. W. Johns Manufacturing Company achetait de l'amiante de la mine Jeffrey depuis environ 1881, date où un Écossais du nom de Evan Williams constata que la « pierre soyeuse » de Webb's Ledge était de l'amiante. Williams intéressa alors un anglais à l'affaire, M. W.-H. Jeffrey qui commença à exploiter la mine et à vendre de l'amiante à la H. W. Johns Manufacturing Company. Comme royauté, Jeffrey versait au propriétaire du terrain, M. Charles Webb, 10 $ la tonne d'amiante l'été et 5 $ l'hiver. On rapporte que Jeffrey recevait de son côté 125 $ par tonne d'amiante.

Jeffrey n'eut pas de succès dans son entreprise et ses intérêts, après avoir passé à d'autres, finirent par tomber aux mains de l'Asbestos & Asbestic Co., en 1895.

Asbestos 1907 - Cliquez sur la photo pour l'agrandir
Asbestos 1907
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Après la formation de la H. W. Johns-Manville Company, en 1901, T.-F. Manville commença à accumuler des actions de l'Asbestos & Asbestic Co. jusqu'à obtenir le contrôle de cette compagnie. La compagnie fut liquidée en 1916 et sa propriété devint celle de la Manville Asbestos Company Limited qui fut réorganisée en 1918 sous le nom de Canadian Johns-Manville Company Ltd.

T.-F. Manville demeura président de la Johns-ManviIIe jusqu'à sa mort, en 1925. E.-H. Manville fut à son tour président jusqu'en l927, alors que la Johns-Manville fut réorganisée, cessa d'appartenir à une seule famille et devint la propriété d'un plus grand nombre d'actionnaires. H.-E. Manville continua à jouer un rôle actif dans la compagnie comme directeur et président du comité exécutif. En 1938, il devint président du bureau des directeurs. À sa retraite, en 1939, il avait 50 ans de service.

Selon Lewis-H. Brown, président de la Johns-Manville depuis 1929, « l'inspiration de sa carrière est qu'il fut un homme dont la vie fut le véritable exemple de la façon américaine de saisir l'occasion quand elle passe – un fils d'une humble famille qui avait avant tout l'esprit invincible des pionniers, qui subit son épreuve dans le creuset de cette période des pionniers, alors que seuls les hommes d'initiative et de volonté pouvaient atteindre le succès – un homme qui savait s'adapter aux périodes changeantes; un homme qui pouvait rencontrer les grands de la terre avec la même simplicité et la même compréhension que les plus simples travailleurs qui avaient partagé le labeur de ses premiers jours et auxquels il serrait volontiers la main.

Il mérite notre plus grand respect. Dans la confusion des temps présents, n'oublions pas ces principes fondamentaux fort simples qu'il nous a laissés en héritage, qu'il a chéri et dont il a donné l'exemple. »


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