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La vie dans l'Ouest Le village virtuel Retour dans le passé : Albersask 1905
La vie dans l'Ouest Retour dans le passé : Albersask 1905
L'éducation

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Retour dans le passé : Albersask 1905
Les instituteurs ou institutrices
L'école des premiers colons
L'arrivée des soeurs
Le « High School »
La mission des religieuses
L'éducation religieuse
Les religieuses dans la communauté
L'enseignement du français
L'enseignement de la musique
De nouvelles recrues
Les couvents et les pensionnats
Les écoles rurales
Les bons et mauvais souvenirs d'école
Voyager à l'école en cabouse
Les examens de la neuvième année
L'école commence au mois d'octobre
Les instituteurs ou institutrices
Les instituteurs ou institutrices à l'époque étaient soit des laïcs, des religieux ou des religieuses. Les laïcs enseignaient généralement dans les petites écoles et les religieuses se chargeaient, plus tard, de l'éducation des jeunes. À Saint-Paul, par exemple, « c'est en 1897 que la première école fut construite. Les Soeurs de l'Assomption prirent charge des écoles comme administratrices et enseignantes dès leur arrivée, le 20 août 1899. » (Histoire de Saint-Paul: 55)


L'école des premiers colons
Les premiers colons allaient très souvent à l'école durant quelques années. À cette époque, il n'y avait pas d'autobus scolaire et, s'ils n'étaient pas pensionnaires au couvent, les élèves devaient marcher jusqu'à l'école. « J'ai commencé à aller à l'école à l'âge de six ans jusqu'à l'âge de dix ans et j'ai fait ma 8ième grade. C'est tout ce que montrait les petites écoles dans ce temps-là et j'avais trois milles à marcher matin et soir. » (L'histoire de ma vie par Joseph O. Tremblay. Document des archives provinciales, no 80.331 SE)

« C'est à la demande de monseigneur Émile Légal et du révérend père Albert Lacombe, o.m.i., que Mère Saint-Joseph, supérieure générale de la Congrégation des Soeurs de l'Assomption de la Sainte-Vierge, accepte d'envoyer des religieuses pour ouvrir une école industrielle à St-Paul-des-Métis, en Alberta. » (Histoire de Saint-Paul: 112)

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L'arrivée des soeurs
« C'est le 29 août 1899 qu'arrivent quatres généreuses missionnaires : Soeur Marie-Emmanuel Supérieure, Soeur Marie-du-Crucifix (Boudreau), institutrice, Soeur Saint-Amédée, couturière et Soeur Sainte-Fébronie, cuisinière. Dès leur arrivée, elles résident dans le presbytère que leur cèdent les pères oblats. Vingt-cinq élèves sont d'abord reçus comme externes. Après quelque temps, le nombre grandit et on a dû faire la demande d'une deuxième institutrice. ... pénible incendie du 15 janvier 1905 qui rasa la magnifique école-pensionnat où vivaient neuf religieuses et 85 élèves métis. (...) cet incendie de l'école marque la fin de la colonie métisse. » (Histoire de Saint-Paul: 113)


Le « High School »
Habituellement, les jeunes arrêtent l'école après la neuvième année et très souvent ils quittaient l'école avant de s'y rendre. Les étudiants doués pouvaient poursuivre leurs études, soit au juniorat ou dans un High School. « Le père Thérien, o.m.i., ayant perdu tout espoir en la continuation de la colonie, alla au Québec recruter des colons canadiens-français. Dès 1906 arrivent quelques familles de colons et c'est au mois d'octobre de cette même année que s'ouvre le premier « High School » où se forment les premiers d'une longue lignée de professeurs bilingues, de prêtres, de religieuses, d'avocats, d'infirmières, de gens d' affaires et de chefs de demain, ainsi qu'un très grand nombre de fermiers et fermières prospères. » (Histoire de Saint-Paul: 112)

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La mission des religieuses
Les soeurs veillaient non seulement à s'assurer que les élèves apprennent bien leurs leçons, mais à ce qu'ils soient également bons catholiques. « C'est afin de poursuivre pleinement le but de leur mission ecclésiale qu'est l'éducation chrétienne du peuple de Dieu et de continuer les traditions de la Congrégation des Soeurs de l'Assomption, que pendant 87 ans les religieuses se dévouent dans les écoles. » (Histoire de Saint-Paul: 112)


L'éducation religieuse
« Afin de devenir significatives comme communauté vouée à l'enseignement, les soeurs s'ingénient, dès leur arrivée par toutes sortes de moyens, à cultiver le sens religieux chez les élèves, selon l'âge et le développement intellectuel de chacun. Que d'élèves et d'adultes elles préparent à la réception des sacrements : baptême, première communion, réconciliation, confirmation et mariage. » (Histoire de Saint-Paul: 113)

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Les religieuses dans la communauté
« Les religieuses s'impliquent dans d'autres domaines, tels la communauté humaine où leur sens d'éducation sociale leur permet de se rendre discrètement présentes. Le père E. Drouin o.m.i., a recueilli les témoignages suivants des débuts de la fondation de St-Paul-des-Métis. » Tôt, les religieuses établissent des liens de charité avec la population en général. Elles ne craignent pas les visites à domicile quand il s'agit de rendre service ou de faire plaisir. » (Histoire de Saint-Paul: 113)


L'enseignement du français
« Pour les Soeurs de l'Assomption dans l'Ouest, l'enseignement du français est une priorité. C'est pourquoi elles ont toujours fortement appuyé les associations qui se donnent pour but le maintien et l'amélioration du français parlé et écrit... » (Histoire de Saint-Paul: 114)


L'enseignement de la musique
« Dès l'arrivée des soeurs, l'enseignement de la musique est une priorité. Nous lisons dans nos chroniques : « Nos portes s'ouvrent à deux battants pour faire entrer un magnifique piano, don des généreux messieurs Hopkins, Lessard et Poitras. » (Histoire de Saint-Paul: 114)

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De nouvelles recrues
« Un bon nombre de jeunes filles de St-Paul ont joint la communauté des Soeurs de l'Assomption. » (Histoire de Saint-Paul: 115)


Les couvents et les pensionnats
Comme il n'y pas d'autobus scolaires pour transporter les élèves jusqu'à l'école, il arrivait très souvent que ceux-ci soient hébergés dans un pensionnat. À Saint-Paul, il y eut un pensionnat pour les blancs de 1905 à 1938. (Histoire de Saint-Paul)


Les écoles rurales
En plus des pensionnats, il existait aussi de nombreuses petites écoles rurales. « En hiver, ce n'était pas toujours agréable d'aller à l'école en cutter avec des chevaux. Nous avons failli nous geler les mains plusieurs fois. Le printemps, il fallait marcher car nos chevaux servaient à faire les semences et les autres travaux de la ferme. » (Histoire de Saint-Paul: 132)

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Les bons et mauvais souvenirs d'école
Il arrivait que les enseignants soient très sévères et brutaux avec leurs élèves. « Notre premier professeur, Simon Mury, était une véritable terreur. Avant que l'école commence, il était venu chez nous et il avait l'air gentil. Il nous fit même asseoir sur ses genoux. Le premier jour de l'école, ce fut toute une surprise de l'entendre hurler aux élèves; il me frappa en plein visage. Tout le monde avait peur de lui. Il nous envoyait au tableau et restait debout près de nous avec une grande règle ou une baguette qu'il nous cassait sur les jambes. » (Histoire de Saint-Paul: 133)

Toutefois, certains ont conservé de bons souvenirs du temps qu'ils ont passé à l'école. « Les écoles de campagne ramènent des souvenirs tendres (...) comme marcher à l'école les soirs du « Mois de Marie, » en mai, pour aller faire des prières. On organisait aussi des soirées (ventes de paniers, bingos et danses) pour ramasser de l'argent pour notre concert de Noël. (...) Nous étions entre 20 et 25 étudiants, des grades 1 à 8. » (Histoire de Saint-Paul: 133)

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Voyager à l'école en cabouse
« Les vacances scolaires étaient en janvier et février pour éviter les gros froids qui étaient souvent -60 F. On chauffait des roches et on les enveloppait dans des couvertures pour servir de chaufferette lorsqu'on voyageait en traîneau et qu'il faisait bien froid. Plus tard, des pionniers ont construit des petites cabouses, une petite cabane fermée avec un petit poêle à l'intérieur. » (Histoire de Saint-Paul: 134)


Les examens de la neuvième année
« Dans ce temps-là, le grade 9 était considéré comme l'année la plus importante, car on devait écrire les examens du Département. » (Histoire de Saint-Paul: 134)


L'école commence au mois d'octobre
« Pendant des années, l'école ne commençait pas en septembre mais en octobre. C'était pour donner une chance aux jeunes gens d'aider leurs parents durant les récoltes. » (Histoire de Saint-Paul: 134)
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