Musée des beaux-arts du Canada / National Gallery of Canada

Bulletin 13, 1969

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Commentaires sur l'exposition Jordaens

par Michael Jaffé

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Peintures

170 Ajouter HIST. Vente Prince Charles de Ligne, Vienne (Blumauer), 4 novembre 1794. Ajouter à BIBL.: A. Bartsch, Cat. raisonné des desseins originaux...du cabinet de feu le Prince Charles de Ligne, Vienne, 1794, p. 267, no 1 (attribué à Jordaens ). (30)

171 On aurait dû faire un recoupement avec le no 134. Jordaens a utilisé un fragment d'estampe marouflé sur un morceau de toile de lin (94 x 274 mm, 3 5/8 x 10 25/32 po, environ) pour monter sa feuille: ce fragment d'estampe porte à droite une paire de breufs en train de labourer en montant une colline. Ce détail ressemble à l'arrière-plan de L'ADORATION DE CÉRÈS de J. Saenredam, gravée en 1596 d'après Goltzius (B. III, 70.1; Hollstein, 355). Le fragment que Jordaens a trouvé utile pour monter sa feuille de dessin parce qu'il était d'une bonne qualité de papier et de la bonne teinte a évidemment été prélevé sur une épreuve incomplète ou sur une copie très endommagée. Il est pratiquement certain que le dessin de l'estampe de Saenredam ne lui était pas inconnu; cela pourrait bien l'avoir poussé à entreprendre le sujet assez rare du tableau du Prado [voir le no 141].

174 Le catalogue comporte une illustration du tableau de Lille [no 46].

181 On aurait dû marquer le changement de décor qui apparait dans le dessin lorsqu'on regarde celui qui a été représenté dans le tableau. Dans le dessin, Marthe vient de l'extérieur de la maison, où l'on voit de la verdure. Dans le tableau, elle entre de l'intérieur de la maison dans une chambre tendue somptueusement de cuir de Malines. Dans les deux cas, Jordaens opère une révolution de la tradition du XVIe siècle établie par Aertsen et Beuckelaer, qui traitaient ce thème comme une occasion de représenter une nature morte de cuisine.

183 Dans la description physique: au lieu de papier blanc, lire deux morceaux de papier blanc. (31)

188 En plus du numéro 22063 de la Kunsthalle de Hambourg, il faudrait rendre justice ici à un autre dessin de Jordaens de grandes dimensions et fort bien fini, qui date de la même époque et qui est du même type: il s'agit de LA CHUTE DE L'HOMME, qui se trouve au Hessisches Landesmuseum, Darmstadt, Hz 921 (de même classé par d'Hulst 1956, no 242, sous la rubrique 
« Replieken en Kopieen naar Jakob Jordaens »).
Ce chef-d'oeuvre de Darmstadt, qui révèle un grand nombre de pentimenti là où les traits définitifs ne suivent pas les indications de base, est d'une qualité supérieure à celle du tableau de Budapest (catalogue de 1924, no 420a). D'Hulst considère le dessin comme une copie de ce tableau; en fait, le dessin correspond de très près à la peinture, sauf pour quelques changements dans les plantes de l'avant-plan et dans la disposition des pommes et des buissons. Cependant, quoiqu'on puisse classer le dessin comme un ricordo plutôt que comme un modello, il n'en est pas moins assuré qu'il est l'oeuvre de Jordaens lui-même (fig. 15).

189 L'inscription jacques jordaens est au fusain et non à la sanguine. Seu1 45 est inscrit à la sanguine.

192 Le croquis de Rubens qui est à l'Art lnstitute of Chicago est illustré [fig. XXXIV].

195 A l'Albertina, alors qu'on dépliait et remontait cette feuille pour en exposer complètement et le recto et le verso, on a constaté la présence d'une inscription au fusain au verso: Jordaens del. nato 154 (elle date au plus tard du début du XVIIIe siècle). Dans la moitié droite du recto (fig. 16) est apparu un croquis fait à la hâte, à la sanguine, d'un personnage penché sur une balustrade; Jordaens l'aurait dessiné alors qu'il se préparait à la composition du sujet du tableau LE BOUFFON AVEC UN VIEILLARD ET UNE JEUNE FEMME.

200 On a dit que ces études avaient été exécutées vers 1640-1645; cela se trouve confirmé par l'observation qui m'a d'abord été faite par Mme Mary C. Taylor. D'après celle-ci, le personnage de gauche a été adapté pour celui d'Amphitrite du no 81, avec une nouvelle pose pour la tête. Ce personnage accroupi a été remplacé par un personnage assis dans le carton de la tapisserie [no 280].

205 La description physique est incomplète: le dessin porte les inscriptions suivantes: recto, J. Jordaens, encre (non de la main de l'artiste); et verso, Jacob Jordaens-projèt de décoration intérieure pour la maison du peintre aujourd' hui détruite - 
S. R., crayon (on n'a pas réussi à identifier ces initiales). Ajouter HIST. Vente H. S. Reitlinger, Londres (Sotheby's), 23 juin 1954, no 768, acheté pour le compte de la Galerie nationale du Canada. Ajouter à BIBL.: Popham-Fenwick, no 144.

213 Mme Z. Filipczak a été la première à me faire remarquer que Jordaens a utilisé des études provenant de cette feuille pour réaliser LE TRIOMPHE DE BACCHUS [no 96] de Kassel. La façon dont les mains soutiennent le panier rond est suivie d'assez près pour les mains de la jeune paysanne qui tient un panier de raisins; la main qui tient le gros objet en forme d'anneau a été reprise presque littéralement de la main du nègre au tambourin. L'autre main isolée de la feuille de Paris et la main qui touche le corsage de la servante n'ont cependant pas été utilisées pour le tableau de Kassel. Il est clair que la feuille de Paris était dans les dossiers de Jordaens avant que le tableau de Kassel ne soit conçu, ce qui ferait dater le dessin de la première moitié des années 1640 plutôt que de la seconde, ainsi qu'il apparaît d'après sa position dans le catalogue.

214 Ajouter à BIBL.: Anvers / Rotterdam 1966-1967, p. 94 (au no 75), en tant que « door vreemde Hand ». Cette opinion divergente de d'Hulst pourrait ne pas convaincre ceux qui ont vu ce brillant autographe dans le cadre de l'exposition d'Ottawa.

220 Dans la description physique: après Mise au carreau pour agrandissement, ajouter au fusain.

226 Le dessin avait déjà été exposé: Bruxelles 1926, no 16; Bruxelles, Cent Vingt Dessins, Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique, septembre / novembre 1967 (Mlle E. De Wilde considère ce tableau de façon erronée comme « un tableau d'atelier »). Le sujet devrait à la vérité être « La Trinité terrestre » (voir J. B. Knipping, De Iconografie van de Contra-Reformatie in de Nederlanden, Hilversum, 1939, I, p. 156-157, Afb. 104). Held (32) attire l'attention à juste titre sur la discussion de ce thème par E. Mâle, L'art religieux après le Concile de Trente, Paris, 1951, p. 312-313, fig. 185.

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