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Commentaires sur l'exposition Jordaens
par Michael Jaffé
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Peintures
41 L'exposition a démontré
que les nos 41 et 43 étaient tous deux de Jordaens. (19)
42 Les renseignements que nous a fournis la Staatsgalerie
pour le catalogue de l' exposition (20) sont erronés: en effet,
le subjectile de cette étude merveilleusement illuminée est
en papier; il a été coupé de façon irrégulière
et marouflé sur toile. La toile ne constitue vraiment que l'arrière-plan,
qui consiste en une bande horizontale au haut de la peinture, ainsi qu'en
une section irrégulière à la gauche du tableau.
43 Les méthodes employées sont exactement
les mêmes que celles du no 41; la description devrait avoir compris
« plume et encre ».
47 Ajouter à HIST.: Vente Schampd' Aveschoot, Gand, 1840, no 115.
Sous BIBL. au lieu de Inédite lire Rooses 1886-1892,
IV, p. 266-267 (attribuée à Rubens). J'ai été le premier à attribuer cette
oeuvre
à Jordaens en 1964. (21)
51 On aurait dû remarquer un pentimento qui
montre que le manteau, la barbe et le profù de l'étude de
droite étaient plus à gauche à l'origine.
52 Vendu à Londres (Sotheby's), le 25 juin 1969, no 106*, acheté par «
Simons », puis acquis par
le University of Kansas Museum of Art.
55 On aurait dû remarquer les numéros d'inventaire peints sur la toile: 2325, en bas à gauche, peinture
chamois; 232, en bas à droite, peinture blanche.
60 F. Basan, Cat. des Estampes Gravées
d' après P. P. Rubens, Paris, 1767, p.
157, no 94*, décrit le mezzotinto d'Exshaw.
61 Elisabeth Jordaens tient plutôt un bijou
Renaissance qu'une médaille: un buste « antique » avec
un cadre serti de perles et de diamants.
62 Un pentimento montre que la conception
originale de l'embrasure était un simple carré.
67 Vendu à Londres (Sotheby's), le 26 mars
1969. no 89; acheté par Agnew pour la Galerie nationale du Canada.
72 À cause des critiques de Held, j'ai demandé
à M. R. Heinemann d'examiner à nouveau ce portrait de Lugano.
Il écrit le 2 juillet 1969 qu'il n'a trouvé aucun motif de
changement à l'inscription de la date (1641)
73 Les ajouts semblent
avoir été faits au début des années 1650.
74 Un pentimento révèle que le rideau pourpre
remplissait
presque tout le coin supérieur gauche. Il transparaît à
travers l'architecture d'un bleu-gris sombre et la tête de l'acolyte.
75 Au début des années 1650, Jordaens a ajouté des bandes de toile (13 cm,
5 1/8 po à gauche; 30 cm, 11 13/16 po à droite) - voir
pour mémoire ses ajouts au panneau
du no 73 - et les a peint dans le style de la peinture de Skokloster, datée
de 1652 [no 105]. Ces additions signifient qu'il a travaillé
sur ce tableau de Louisville avant et après la peinture de Vienne [no 86] sur le même thème; or, ce dernier tableau date de
1645. Le prêtre en rouge fade était à l'origine le
personnage à l'extrême gauche. Le jeune homme qui porte des
fagots et le chien sont des ajouts. Le museau du chien et le front du jeune
homme sont peints sur la surface originale. Les retouches de Jordaens s'étendent
vers la droite jusqu'au chapiteau gauche de l'arcade surmontée d'une
balustrade. À droite, on peut voir les restes d'une tenture pourpre
dans la niche et sur le pilier qui se trouve près de Barnabé.
Il y a également des pentimento qui nous montrent que l'avant-bras gauche de Paul et la main qui tient
son vêtement étaient
beaucoup plus bas à l'origine. Les cinq personnages derrière
les apôtres sont des ajouts et datent du début des années
1650, tandis que le faune perché sur la balustrade est de toute
évidence une addition de dernière minute. Le résultat
global de ces changements n'est pas que d'élargir un champ presque
carré; ils modifient également l'effet de la foule qui se
tourne vers Paul et Barnabé à partir de l'arche qui se situe
au fond, jusqu'à ce que la perspective devienne celle d'un bas-relief
plus rapproché du premier plan. Voir M. Jaffé, Bulletin
of the J. B. Speed Art Museum (Louisville, Kentucky), XXVII, no 2,
mai 1970.
81 Jordaens a utilisé l'étude de
droite pour le personnage d'Amphitrite du no 200 (voir plus bas ce numéro). La peinture
a été nettoyée à Florence juste à temps
pour l'exposition. (23)
85 On peut voir pentimento d'une tête à travers la porte
et le porche, un peu au-dessus et à gauche de la tête
de la vieille femme.
89 Cette oeuvre a été acquise récemment
par le Springfield Museum of Fine Arts, Springfield, Massachusetts.
91 La composition de la peinture du musée
Pouchkine [fig. XXV] a été agrandie par l'addition d'une
bande de toile verticale posée à droite, au-delà de
la croupe de l'âne. On attend l'examen technique pour savoir s'il
y a eu des ajouts au haut et au bas. L'ange qui se retourne pour regarder
la Sainte Famille, le geste élégant de son bras gauche pointé
ainsi que la disposition générale des personnages illustrent
bien l'admiration qu'éprouvait Jordaens pour la façon dont
Jacopo Bassano avait traité ce thème dans le tableau (toile,
119.4 x 198.1 cm, 47 x 78 po) qui se trouvait naguère à l'Abbaye
de Prinknash, Gloucestershire, qui a été vendu chez Christie,
à Londres, le 5 décembre 1969, no 112 et acheté
par M. Norton J. Simon. Weitzner a vendu au Long Island Episcopal Seminary la version de Jordaens qu'il avait signalée en 1934.
92 Maintenant dans une collection particulière, en Allemagne fédérale.
94 M. M. J. McCarthy a résolu le problème iconographique. Il a identifié le sujet comme étant «
Moïse
et Çippora », ce qui correspondrait à la description
donnée dans la vente de Vandergucht (1788). Jordaens avait évidemment
à l'idée deux textes de l'Ancien Testament. L'Exode 11, 21
porte: « Moïse s'établit donc auprès de cet homme,
qui lui fit épouser Çippora, sa fille. » Et Les Nombres
XII, I porte: « Miryam, ainsi qu'Aaron, parla contre Moïse, à
cause de la femme kushite qu'il avait prise. Car il avait épousé
une femme kushite. » Il semblerait qu'un désir d'authenticité
ait induit Jordaens à représenter la femme de Moïse
sous les traits d'une négresse. Çippora signifie « petit
oiseau »: la position de la main droite dans la peinture du Rubenshuis
suggérerait, d'après M. McCarthy, qu'elle caresse un oiseau
pressé sur son sein. Il est certain que l'on ne saurait pas comment
la main se rattache à son vêtement, si l'artiste n'avait pas
eu l'intention de représenter plus que ce vêtement.
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