La présente section renferme des renseignements sur la manière dont les fonctionnaires électoraux ont appris qu'ils avaient la possibilité de travailler à l'élection, ainsi qu'une analyse des résultats concernant les expériences des agents et agents adjoints de recrutement2.
Les fonctionnaires étaient plus susceptibles d'avoir appris qu'il était possible de travailler à l'élection fédérale de 2019 parce qu'ils avaient travaillé lors d'une élection précédente (38 %) ou par le bouche-à-oreille d'amis, de parents ou de collègues (38 %). Moins ont pris connaissance de cette possibilité sur le site Web d'Élections Canada (11 %) ou sur un autre site Web (8 %). Toute la gamme de réponses est illustrée à la figure 1 ci-dessous.
Le bouche-à-oreille a été une source d'information plus fréquente chez les fonctionnaires électoraux de la Saskatchewan (46 %) que chez ceux de l'Ontario (38 %), de la Colombie-Britannique (36 %), de l'Alberta (36 %) et du Manitoba (32 %). Le fait d'avoir déjà travaillé à une élection revenait plus souvent comme explication au Québec (45 %) et au Manitoba (45 %).
Les agents et agents adjoints de recrutement (23 %) et les superviseurs de centre de scrutin (25 %) étaient moins susceptibles d'avoir appris par le bouche-à-oreille la possibilité de travailler à l'élection fédérale. Les agents et agents adjoints de recrutement (63 %) et les superviseurs de centre de scrutin (55 %) étaient plus susceptibles d'en avoir été informés parce qu'ils avaient déjà travaillé à une élection.
Le bouche-à-oreille a été une source d'information plus fréquente chez les fonctionnaires électoraux des bureaux de scrutin dans les communautés des Premières Nations (60 %) que chez ceux des bureaux de scrutin ordinaires (37 %), des bureaux sur campus (39 %) et ceux dans des résidences pour personnes âgées et des établissements de soins de longue durée (41 %). En revanche, le fait d'avoir déjà travaillé à une élection était une explication moins fréquente chez eux (21 % contre 38 % des fonctionnaires des bureaux de scrutin ordinaires, 40 % de ceux des bureaux sur campus et 41 % de ceux dans des résidences pour personnes âgées et des établissements de soins de longue durée).
Le bouche-à-oreille avait la plus forte prévalence chez les 16 à 24 ans (61 %) et la plus faible prévalence chez les personnes âgées de 75 ans et plus (20 %). Au contraire, le fait d'avoir déjà travaillé à une élection gagne en prévalence à mesure que l'âge augmente, soit de 10 % chez les 16 à 24 ans à 61 % chez les 75 ans et plus.
Cinquante-sept pour cent (57 %) des agents et agents adjoints de recrutement ont trouvé facile de recruter des préposés pour travailler dans les bureaux de scrutin le jour de l'élection et dans les bureaux de vote par anticipation. Les agents et agents adjoints de recrutement étaient aussi plus susceptibles de dire qu'il était plus difficile de recruter des préposés pour le jour du scrutin (43 %) que pour les jours de vote par anticipation (28 %).
La moitié (50 %) des agents et agents adjoints de recrutement sondés ont indiqué que le principal motif de refus d'un poste de préposé au scrutin était un conflit d'horaire avec le travail ou les études.
Les autres raisons invoquées sont le nombre d'heures requises, qui était plus élevé que ce à quoi certains candidats s'attendaient (30 %), la rémunération (22 %), le manque d'intérêt ou l'indisponibilité (22 %) et l'âge ou l'état de santé (15 %).
Il y avait d'autres raisons encore, plus rares : le candidat n'avait pas saisi l'importance de l'engagement ou de la responsabilité (8 %) ou avait postulé à d'autres postes dans une ou plusieurs circonscriptions (2 %).
Environ les deux tiers (68 %) des agents et agents adjoints de recrutement sondés ont eu à engager des préposés au scrutin bilingues ou qui parlaient la langue officielle en situation minoritaire dans leur circonscription. Trente et un pour cent (31 %) n'ont pas eu à le faire et un pour cent (1 %) ignoraient ou ne se rappelaient pas si cela avait été nécessaire.
Dans une proportion de trois sur dix (31 %), les agents et agents adjoints de recrutement ayant eu besoin d'embaucher des préposés au scrutin bilingues ou parlant la langue officielle en situation minoritaire dans leur circonscription (n = 70) ont eu du mal à y parvenir. Cependant, la plupart des répondants (69 %) n'ont pas eu de problèmes de ce côté.
Du nombre des agents et agents adjoints de recrutement ayant eu du mal à recruter des préposés au scrutin bilingues ou qui parlaient la langue officielle en situation minoritaire dans leur circonscription (n = 15)3, la majorité ont été incapables de trouver des personnes compétentes ou intéressées qui parlaient la seconde langue officielle. D'autres difficultés ont été rapportées, notamment le fait d'avoir trouvé des personnes intéressées et disponibles, mais inadmissibles au poste, et le fait d'avoir manqué de temps pour embaucher des préposés au scrutin bilingues ou parlant la langue officielle en situation minoritaire dans la circonscription.
Plus de la moitié (56 %) des agents et agents adjoints de recrutement se sont vu remettre par des candidats des listes de personnes prêtes à travailler à l'élection. Les autres répondants (44 %) n'en ont pas reçu.
Les répondants qui ont reçu des listes de personnes prêtes à travailler au scrutin de candidats (n = 68) ont été invités à se prononcer sur l'exhaustivité de ces listes. Les trois quarts d'entre eux (75 %) ont rapporté que les listes ne contenaient pas assez de personnes qualifiées. Ils ont été bien moins nombreux (19 %) à dire que les listes étaient suffisantes pour doter les postes dans leur circonscription. Rares sont ceux (5 %) qui ont trouvé que les listes reçues donnaient l'embarras du choix.
Environ un tiers (34 %) des agents et agents adjoints de recrutement ont pris des mesures d'adaptation spéciales pour un candidat ayant une déficience mentale ou physique afin que ce dernier puisse se présenter à l'entrevue ou suivre la formation. Plus de la moitié des répondants (57 %) n'ont pas eu à en prendre, et 8 % ignoraient ou ne se rappelaient pas si des mesures d'adaptation avaient été prises.
Du nombre des agents et agents adjoints de recrutement ayant pris des mesures d'adaptation spéciales pour un candidat (n = 374), la majorité d'entre eux l'ont fait en raison d'une déficience physique. Les autres types de mesures étaient très rares.
Dans une proportion d'environ six sur dix (59 %), les agents et agents adjoints de recrutement se sont déclarés insatisfaits du Système de gestion du recrutement (SGR), et 45 % n'étaient pas satisfaits du tout. À peine plus d'un agent sur dix (12 %) était très satisfait, et 29 % étaient plutôt satisfaits.
Plus de la moitié (59 %) des répondants insatisfaits du SGR (n = 60) ont pointé du doigt les fonctionnalités limitées du système. Les autres motifs souvent signalés comprennent le manque de convivialité du SGR pour l'utilisation et la navigation (26 %), son manque d'efficacité et les chevauchements générés (25 %) et sa lenteur (25 %). Environ un répondant sur cinq a trouvé que les renseignements dans le SGR étaient inexacts (20 %) ou que le système était peu fiable ou tombait en panne (19 %). Toute la gamme de réponses est illustrée à la figure 10 ci-dessous.
Un peu plus de la moitié (56 %) des agents et agents adjoints de recrutement sondés ont eu recours aux services d'agents de relations communautaires pour embaucher des préposés au scrutin dans leur circonscription. Environ le quart (24 %) des répondants seulement ont fait appel à des conseillers régionaux en relations médias pour ce faire.
De ceux qui se sont fait aider par un conseiller régional en relations médias ou un agent de relations communautaires pour pourvoir des postes dans leur circonscription, la majorité se sont dits plutôt ou très satisfaits des services reçus5.
Dans une proportion de sept sur dix (72 %), les agents et agents adjoints de recrutement ont dit ne pas avoir fait appel au Réseau de soutien aux régions (RSR). Environ un sur cinq (19 %) a rapporté y avoir eu recours, tandis que 9 % ignoraient ou ne se rappelaient pas s'ils l'avaient fait. La plupart des agents ayant eu recours au RSR (n = 27)6 s'en sont dits plutôt ou très satisfaits.
Cette section contient des renseignements sur certaines caractéristiques des fonctionnaires électoraux qui ont participé au sondage.
Quarante-deux pour cent (42 %) des fonctionnaires électoraux n'avaient jamais travaillé à une élection fédérale ou provinciale. Vingt-sept pour cent (27 %) ont rapporté avoir une telle expérience de travail, 23 % ont précisé qu'il s'agissait uniquement d'une élection provinciale et 8 % ont dit qu'ils avaient seulement travaillé à une élection fédérale.
La majorité des fonctionnaires électoraux s'identifient comme des femmes (69 %) et environ le tiers (31 %), comme des hommes.
Cinquante-sept pour cent (57 %) des fonctionnaires électoraux avaient entre 55 et 74 ans (28 % avaient de 55 à 64 ans et 29 % avaient de 65 à 74 ans). Le tiers des répondants (33 %) avaient moins de 55 ans et quelques-uns (7 %) avaient 75 ans et plus.
Environ la moitié (48 %) des fonctionnaires électoraux sondés ont dit être à la retraite. Viennent ensuite les employés à temps plein (12 %) et ceux à temps partiel (11 %).
De nombreux fonctionnaires électoraux ont terminé des études postsecondaires : 25 % ont un diplôme d'études collégiales, 25 %, un diplôme universitaire et 9 %, un diplôme universitaire de cycle supérieur. Quinze pour cent (15 %) ont fait certaines études postsecondaires, 18 % ont terminé le secondaire et 7 % n'ont pas terminé le secondaire.
Quarante-cinq pour cent (45 %) des fonctionnaires électoraux ont fait état d'un revenu familial de moins de 60 000 $ par année, et 27 % gagnaient entre 30 000 $ et 59 999 $ annuellement. Un peu plus du tiers (36 %) des agents ont indiqué un revenu annuel familial égal ou supérieur à 60 000 $.
L'énoncé de la question a été testé en sondant un échantillon fractionné. Lorsqu'on leur a demandé s'ils se considéraient comme une personne handicapée, 9 % des fonctionnaires électoraux du premier échantillon ont répondu par la négative. Dans le deuxième échantillon, quand on leur a plutôt demandé s'ils avaient l'un des problèmes de santé suivants, 23 % ont répondu oui pour au moins un problème de santé, dont la liste complète est présentée à la figure 19.
La majorité des fonctionnaires électoraux (69 %) parlent le plus souvent l'anglais à la maison. Environ le quart des répondants (24 %) parlent le français, et 7 % parlent une autre langue que l'anglais ou le français.
Quatre fonctionnaires électoraux sur cinq (81 %) sont nés au Canada, et 3 % sont des citoyens canadiens nés à l'étranger. Dix-huit pour cent (18 %) sont nés à l'extérieur du Canada.
Lorsqu'on leur a demandé quelle était leur origine ethnique ou culturelle, plus des trois quarts (77 %) se sont déclarés Blancs ou Caucasiens. Toute la gamme d'origines est illustrée à la figure 21 ci-dessous.
La présente section porte sur le niveau de satisfaction des préposés au scrutin en ce qui concerne la formation, ainsi que leur niveau perçu de préparation aux tâches qui les attendaient durant l'élection fédérale.
Plus de huit préposés sur dix (83 %) se sont dits plutôt ou très satisfaits de la séance de formation. Le niveau de satisfaction par rapport à la formation n'a presque pas changé depuis dix ans : il était de 86 % en 2008, de 83 % en 2011 et de 84 % en 2015.
Les préposés au scrutin du Manitoba (90 %) et de l'Alberta (88 %) étaient plus susceptibles d'être plutôt ou très satisfaits que leurs homologues des autres régions du pays (80 % dans la région de l'Atlantique, 81 % en Colombie-Britannique, 82 % au Québec et en Saskatchewan et 83 % en Ontario).
De plus, les préposés à l'information (87 %) étaient plus susceptibles d'être plutôt ou très satisfaits de la formation que les superviseurs de centre de scrutin (78 %), les agents d'inscription (82 %) et les scrutateurs (83 %).
En ce qui concerne le type de bureau de scrutin, les préposés qui ont travaillé à un bureau de scrutin ordinaire (85 %) ou à un bureau de scrutin itinérant (83 %) le jour de l'élection étaient plus susceptibles d'être satisfaits que ceux qui ont travaillé à un bureau de vote par anticipation (75 %).
Les préposés au scrutin âgés de 16 à 24 ans (90 %) étaient les plus susceptibles de se dire satisfaits de la formation. Avec les 35 à 54 ans (52 %) et les 75 ans et plus (51 %), les 16 à 24 ans (56 %) étaient aussi plus susceptibles de se dire très satisfaits.
On a demandé aux préposés au scrutin insatisfaits de la formation (n = 677) d'indiquer quels aspects de la formation laissaient à désirer. Environ le tiers d'entre eux ont blâmé la qualité de la formation (34 %) et le manque d'information fournie (32 %). Voici les autres aspects de la formation dont les préposés se sont plaints : le personnel et les formateurs (29 %), la clarté de l'information (25 %), la durée de la séance de formation, jugée trop courte (23 %), et le volet pratique de la formation, jugé insuffisant (16 %). Toute la gamme de réponses est illustrée à la figure 23.
Il n'y a pas de différences appréciables à signaler entre les sous-groupes.
Dans une proportion de près de neuf sur dix (88 %), les préposés au scrutin ayant travaillé au moins un de leurs quarts prévus ont déclaré que la formation les avait plutôt ou très bien préparés à exécuter leurs tâches durant la dernière élection fédérale. Ce résultat de 88 %7 pour le niveau de préparation global marque une diminution par rapport au sommet de 96 % rapporté en 2015 (89 % en 2011). Signalons que cette baisse est particulièrement prononcée chez les préposés au scrutin ayant affirmé qu'ils étaient très bien préparés, dont le pourcentage est passé de 63 % en 2015 à 39 % en 2019.
Quant aux préposés au scrutin absents à tous leurs quarts prévus, on leur a demandé dans quelle mesure ils se sentaient bien préparés après la formation. Plus de huit sur dix d'entre eux (83 %) ont dit s'être sentis préparés et 41 % ont déclaré s'être sentis très bien préparés. Seize pour cent (16 %) ont rapporté ne pas s'être sentis adéquatement préparés à effectuer leurs tâches et 4 % ne se sentaient pas bien préparés du tout.
Du nombre des préposés au scrutin qui étaient présents à au moins un de leurs quarts de travail prévus, ceux de l'Ontario (89 %) étaient plus susceptibles de se sentir plutôt ou très bien préparés que leurs homologues des provinces de l'Atlantique (84 %). Les préposés à l'information se sentaient préparés dans une proportion notablement plus élevée que les personnes occupant d'autres postes (94 % se sont déclarés plutôt ou très bien préparés, contre 86 % des agents d'inscription, 87 % des greffiers du scrutin et des scrutateurs, et 88 % des superviseurs de centre de scrutin). Aucune différence notable n'a été observée selon le type de bureau de scrutin.
Cette section présente les résultats relatifs à l'expérience de travail des préposés à leur bureau de scrutin.
Neuf répondants sur dix (90 %) se sont déclarés satisfaits du déroulement de l'élection fédérale et 53 % ont dit être très satisfaits. Le niveau de satisfaction quant au déroulement de l'élection demeure inchangé par rapport à 2015. Toutefois, le niveau de satisfaction global demeure légèrement en dessous des 93 % de réponses positives observées en 2011.
Comparativement au Québec (87 %), les taux de satisfaction à l'égard du déroulement de l'élection fédérale étaient plus élevés parmi les préposés au scrutin des provinces de l'Atlantique (93 %) et de la Saskatchewan (93 %). La satisfaction est plus forte et plus fréquente chez les préposés à l'information que chez les scrutateurs; plus précisément, 93 % des préposés à l'information se sont déclarés satisfaits du déroulement de la dernière élection fédérale, dont 66 % qui se sont dits très satisfaits. Du côté des scrutateurs, 89 % étaient satisfaits et 51 %, très satisfaits. Les taux de satisfaction ne présentaient pas de différences appréciables selon le type de bureau de scrutin.
Ce sont les préposés au scrutin âgés de 16 à 24 ans (97 %) qui étaient les plus susceptibles de rapporter être satisfaits du déroulement de la dernière élection fédérale.
Quatre-vingt-seize pour cent (96 %) des préposés au scrutin étaient fortement d'accord (73 %) ou plutôt d'accord (23 %) pour dire que le vote s'était bien déroulé à leur bureau de scrutin. Très peu (4 %) ont dit le contraire.
C'est au Manitoba (80 %) et ensuite dans le Canada atlantique (78 %) que les préposés au scrutin étaient plus susceptibles d'être fortement d'accord pour dire que le vote s'était bien déroulé à leur bureau de scrutin. Le personnel des bureaux de scrutin ordinaires était plus susceptible d'être fortement d'accord sur ce point (73 %) que celui des bureaux dans une résidence pour personnes âgées ou un établissement de soins de longue durée (66 %). On n'a constaté aucune différence appréciable selon le poste occupé.
Plus de neuf préposés au scrutin sur dix (95 %) étaient d'accord pour dire que la cohésion était bonne chez les préposés au scrutin, et 80 % étaient fortement d'accord sur ce point. De plus, la plupart des préposés ont ouvert et fermé le bureau de scrutin sans problème.
Les préposés ayant rapporté des difficultés en lien avec l'installation ou la fermeture des bureaux de scrutin (n = 1 525) ont été invités à indiquer les types de problèmes survenus. Le tiers d'entre eux (33 %) ont rapporté que les instructions n'étaient pas claires, et près d'un sur quatre (23 %) était d'avis que les procédures, les instructions et l'organisation laissaient à désirer. Ensuite, environ un sur cinq (19 %) a déploré le manque d'aide des collègues (19 %) ou l'insuffisance des connaissances, de l'information ou de la formation nécessaires pour la fermeture des bureaux; 17 % ont signalé des problèmes concernant le dépouillement des votes et 15 % ont jugé trop longues les procédures d'installation ou de fermeture des bureaux. Toute la gamme de réponses est illustrée à la figure 28.
On observe une augmentation importante de la proportion des préposés au scrutin se plaignant du manque de clarté des instructions pour la fermeture des bureaux depuis 2015 : 21 % ont dit que la fermeture s'était mal déroulée faute d'instructions claires en 2015, contre 33 % en 2019 (soit une hausse de 12 points de pourcentage).
Les préposés au scrutin du Québec étaient sensiblement plus susceptibles d'attribuer les problèmes d'installation ou de fermeture des bureaux au manque d'instructions concernant la fermeture (22 %). En Ontario, ce sont surtout les problèmes liés au dépouillement des votes que les préposés ont pointés du doigt (22 %).
Les greffiers du scrutin et les scrutateurs étaient plus susceptibles (37 % et 32 % respectivement) de signaler des problèmes d'installation ou de fermeture des bureaux de scrutin s'expliquant par le manque de clarté des instructions. De plus, les greffiers et les scrutateurs étaient plus susceptibles (16 % et 17 % respectivement) de trouver trop longues les procédures d'installation ou de fermeture des bureaux de scrutin.
Les différences entre les types de bureaux de scrutin n'étaient pas considérables.
Neuf préposés au scrutin sur dix (91 %, soit quatre points de pourcentage de plus qu'en 2015) ont estimé que le bâtiment où ils ont travaillé convenait aux besoins d'une élection.
Les préposés au scrutin en Saskatchewan (95 %) étaient plus susceptibles que ceux en Ontario (90 %) ou au Québec (90 %) de dire que l'immeuble dans lequel ils avaient travaillé était convenable pour la tenue d'une élection. Il n'y avait pas de différences appréciables selon le type de poste occupé. Quant aux types de lieux, les préposés des bureaux de scrutin ordinaires (91 %) étaient plus susceptibles d'être d'accord sur ce point que ceux des bureaux dans des résidences pour personnes âgées et des établissements de soins de longue durée (85 %).
Les préposés au scrutin ayant trouvé peu convenable l'immeuble dans lequel ils avaient travaillé (n = 373) ont été invités à préciser en quoi l'immeuble ne convenait pas. Plus du tiers d'entre eux (35 %) ont dit que les locaux étaient trop petits, et 35 % se sont plaints de la piètre qualité des installations (salles de bains, aires de pause, etc.). Environ un répondant sur cinq a rapporté que l'immeuble n'était pas accessible aux personnes handicapées (20 %), 16 % ont jugé la salle trop froide et encore 16 % se sont plaints de l'accessibilité en général. Toute la gamme de réponses est illustrée à la figure 28.
Ainsi, comme en 2015, la taille des locaux demeure le problème le plus souvent signalé pour ce qui est des immeubles. En 2015, les répondants ayant dit que l'immeuble ne convenait pas pour une élection s'étaient plaints du manque d'espace dans une proportion de 36 % (contre 35 % en 2019). De plus, on constate peu de changements dans la proportion des préposés au scrutin ayant jugé l'immeuble inaccessible aux personnes handicapées : 18 % en 2015 contre 20 % en 2019. Enfin, on note une diminution de la proportion des préposés au scrutin ayant jugé l'immeuble mal chauffé, soit de 29 % en 2015 à 16 % en 2019.
Les préposés au scrutin de l'Alberta (47 %) étaient significativement plus susceptibles que ceux de la Colombie-Britannique (20 %), du Manitoba (16 %), de l'Ontario (18 %) et du Québec (10 %) de dire que l'immeuble n'était pas accessible aux personnes handicapées. Ce sont surtout les préposés à l'information (37 %) qui se sont plaints à ce sujet, suivis des scrutateurs (18 %), des greffiers du scrutin (15 %) et des agents d'inscription (15 %). Plus de la moitié (56 %) des préposés au scrutin ayant travaillé dans une résidence pour personnes âgées ou un établissement de soins de longue durée ont jugé l'immeuble peu convenable pour une élection parce que les locaux étaient trop petits (contre 34 % de ceux qui ont travaillé dans un bureau de scrutin ordinaire).
Dans une proportion de neuf sur dix (90 %), les superviseurs de centre de scrutin, les scrutateurs et les agents d'inscription ont trouvé facile d'inscrire les électeurs, et 63 % des répondants ont trouvé cela très facile. L'indice de facilité perçue concernant l'inscription des électeurs s'est donc amélioré depuis 2015, quand 86 % des superviseurs de centre de scrutin, des scrutateurs et des agents d'inscription avaient indiqué que le processus d'inscription était facile. Fait important, la proportion des préposés au scrutin ayant jugé très facile d'inscrire les électeurs a beaucoup augmenté; elle est passée de 47 % en 2015 à 63 % en 2019.
Les superviseurs de centre de scrutin, les scrutateurs et les agents d'inscription de l'Ontario (68 %) et du Québec (63 %) étaient nettement plus susceptibles que ceux de l'Alberta (53 %) de dire qu'il était très facile d'inscrire les électeurs. Ceux qui avaient travaillé dans des bureaux de scrutin ordinaires (64 %) étaient plus susceptibles d'être d'accord avec cet énoncé que ceux des bureaux situés dans des résidences pour personnes âgées et des établissements de soins de longue durée (55 %).
Il n'y avait pas de différences appréciables selon le type de poste, mais les préposés qui en étaient à leur première élection (91 %) étaient plus susceptibles d'avoir trouvé l'inscription facile que ceux ayant déjà travaillé à une élection fédérale (87 %). Il y avait très peu de divergence entre les différents groupes d'âge. Signalons cependant que les 35 à 54 ans (93 %) étaient plus susceptibles de juger l'inscription facile que les 65 à 74 ans (88 %).
Dans une proportion de plus de huit sur dix (83 %), les superviseurs de centre de scrutin, les scrutateurs, les agents d'inscription et les greffiers du scrutin ont dit qu'il était facile de traiter les cas d'exception, par exemple remplir des certificats ou faire prêter serment, et 43 % des répondants ont trouvé très facile de s'occuper de ces cas. La proportion des préposés de cet avis est restée à peu près inchangée depuis 2015 : 84 % des préposés avaient alors jugé plutôt ou très facile de traiter les cas exceptionnels.
Les superviseurs de centre de scrutin, les scrutateurs, les agents d'inscription et les greffiers du scrutin travaillant au Québec étaient moins susceptibles de juger que cet aspect de leur travail était très facile (34 % contre 40 % à 48 % de ces préposés ailleurs au pays). Ceux qui travaillaient dans des bureaux de scrutin ordinaires étaient plus susceptibles (43 %) que ceux des bureaux dans des résidences pour personnes âgées et des établissements de soins de longue durée (35 %) de dire qu'il avait été très facile de traiter les cas exceptionnels.
De plus, les répondants ayant déjà travaillé à une élection fédérale (48 %) étaient plus susceptibles de juger les cas exceptionnels très faciles à traiter que ceux dont c'était la première élection (40 %). Enfin, pour ce qui est des groupes d'âge, les 35 à 54 ans (50 %) étaient plus susceptibles d'être de cet avis que les 16 à 24 ans (41 %) et les 55 à 74 ans (41 %).
Les superviseurs de centre de scrutin, les scrutateurs, les agents d'inscription et les greffiers du scrutin qui ont jugé difficile le traitement des cas exceptionnels (n = 353) ont été invités à donner la ou les raisons pour lesquelles ils étaient de cet avis. Quatre répondants sur dix (40 % contre 31 % en 2015) ont dit qu'ils étaient mal préparés ou formés pour effectuer cette tâche. Dans une proportion similaire, les répondants ont attribué cette difficulté à une mauvaise compréhension ou à une réticence de la part des électeurs (25 % contre 34 % en 2015) ou à une complexité excessive (22 % contre 26 % en 2015). Toute la gamme de réponses est illustrée à la figure 33.
Les répondants de l'Alberta ayant jugé difficile le traitement des cas exceptionnels étaient plus susceptibles d'expliquer cette difficulté par une mauvaise préparation ou formation (55 % contre 31 % au Québec). Au contraire, ceux de l'Ontario avaient plutôt tendance à mettre cette difficulté sur le compte des formulaires fournis, qui selon eux étaient peu commodes (22 % contre 7 % en Colombie-Britannique et 2 % en Alberta).
Il y a des différences appréciables selon le type de poste :
Les préposés au scrutin ayant travaillé dans une résidence pour personnes âgées ou un établissement de soins de longue durée (42 %) étaient plus susceptibles de rapporter que les électeurs avaient du mal à comprendre que ceux qui ont travaillé dans des bureaux de scrutin ordinaires (24 %).
Quatre-vingt-quinze pour cent (95 %)8 des préposés au scrutin ont dit que la circulation des électeurs aux bureaux de scrutin était ordonnée; ils ont été un peu plus de sept sur dix (71 %) à rapporter qu'elle était très ordonnée et un sur quatre (25 %) à la trouver plutôt ordonnée. Le taux de satisfaction sur ce point est à peu près le même qu'aux élections précédentes et a gagné deux points de pourcentage depuis 2015 : 94 % avaient jugé la circulation des électeurs ordonnée en 2008, 95 % en 2011 et 93 % en 2015, contre 95 % en 2019.
Les préposés au scrutin du Québec (81 %) étaient parmi les plus susceptibles de dire que la circulation des électeurs au bureau de scrutin était très ordonnée durant leurs heures de travail. De leur côté, les préposés à l'information (74 %) étaient plus susceptibles d'être de cet avis que les superviseurs de centre de scrutin (66 %) et les agents d'inscription (67 %).
Les préposés des bureaux de scrutin dans des communautés des Premières Nations (75 %) et ceux des bureaux de scrutin ordinaires (71 %) étaient plus susceptibles de dire que la circulation des électeurs était très ordonnée durant leurs heures de travail que les préposés des bureaux de scrutin situés dans une résidence pour personnes âgées ou un établissement de soins de longue durée (64 %) et ceux des bureaux sur campus (62 %).
La proportion des préposés au scrutin pour qui la circulation des électeurs était très ordonnée augmente selon leur âge : elle est de 55 % chez les répondants de 16 à 24 ans, de 74 % chez les 55 à 64 ans, de 75 % chez les 65 à 74 ans, et de 76 % chez les 75 ans et plus. De plus, les préposés ayant travaillé tous leurs quarts (96 %) étaient plus susceptibles d'être de cet avis que ceux qui n'en ont fait qu'une partie (85 %).
Les préposés au scrutin ayant dit que la circulation des électeurs n'était pas ordonnée (n = 185) ont été invités à en donner la ou les raisons. Près d'un sur quatre (37 %) a mis cela sur le compte des longues files et des temps d'attente excessifs. En outre, les préposés ont estimé que les éléments suivants avaient ralenti la circulation des électeurs : désorganisation ou confusion (27 %), électeurs trop nombreux ou lieu très achalandé (19 %), besoin de personnel ou d'aide supplémentaire (12 %), manque de préparation du personnel (11 %) et circulation imprévisible (10 %). Toute la gamme de réponses est illustrée à la figure 35.
Les files et les délais d'attente trop longs demeurent la principale raison donnée par les préposés au scrutin pour expliquer pourquoi la circulation des électeurs n'était pas ordonnée. Cependant, la proportion de ceux qui présentent cette explication a considérablement augmenté depuis 2015 : elle est passée de 19 % en 2015 à 37 % en 2019. De plus, la désorganisation ou la confusion reste parmi les raisons les plus souvent mentionnées, mais elle l'est aussi dans une plus forte proportion qu'en 2015 : 27 % en 2019 contre 19 % quatre ans avant.
L'échantillon n'est pas assez grand pour qu'on puisse analyser les différences entre les sous-groupes.
La grande majorité des préposés au scrutin n'ont jamais vu ou ont rarement vu des cas soupçonnés de fraude électorale (97 %), quelqu'un prenant des photos d'un bulletin de vote ou d'un lieu de scrutin (96 %), ou une personne dont ils doutaient de l'identité demandant à voter (95 %). En revanche, 35 % des préposés au scrutin rapportent qu'il est arrivé quelques fois ou souvent qu'une personne demande à voter alors qu'elle n'est pas inscrite sur la liste électorale et qu'il n'est pas possible de l'inscrire sur la liste.
Ce sont les préposés au scrutin de la Saskatchewan (98 %), suivis de ceux de la Colombie-Britannique (95 %) et du Canada atlantique (94 %), qui étaient parmi les plus susceptibles de dire qu'ils n'avaient jamais vu de cas soupçonnés de fraude électorale. De plus, les greffiers du scrutin (94 %) et les scrutateurs (93 %) étaient plus susceptibles que les autres préposés de rapporter la même chose.
Les répondants suivants étaient plus susceptibles que les autres de n'avoir jamais vu personne prendre des photos d'un bulletin de vote ou d'un lieu de scrutin :
Les scrutateurs (80 %) et les greffiers du scrutin (79 %) étaient plus susceptibles que les autres préposés de rapporter ne jamais avoir vu une personne dont ils doutaient de l'identité demander à voter.
Les préposés au scrutin des bureaux dans des communautés des Premières Nations (20 %) étaient nettement plus susceptibles de dire qu'ils avaient vu une personne non inscrite sur la liste électorale qui demandait à voter quand même.
Dans une proportion de 94 %, les préposés au scrutin n'ont observé aucun problème lié aux fonctions des représentants de candidat. La proportion des préposés ayant observé des problèmes de ce genre – soit 5 % – est restée stable depuis 2015, quand 6 % des répondants avaient signalé de tels problèmes.
Les préposés au scrutin de la Colombie-Britannique étaient parmi les plus susceptibles de faire état de problèmes liés aux fonctions des représentants de candidat : 9 % d'entre eux ont observé de tels problèmes. Les superviseurs de centre de scrutin (10 %) étaient également plus susceptibles de constater ce genre de problèmes, en comparaison avec le reste des postes.
Les préposés au scrutin ayant dit avoir observé des problèmes liés aux fonctions des représentants de candidat (n = 204) ont été invités à indiquer la nature de ces problèmes. Environ un sur quatre a constaté de l'interférence avec le processus de vote de la part des représentants de candidat (27 %), ou a vu des représentants impatients de voir les résultats ou qui dérangeaient les votants ou les préposés au scrutin (26 %). Les autres problèmes couramment observés étaient les suivants : représentant irrespectueux, impoli ou peu attentionné (23 %); et représentant qui semblait ne pas s'être préparé à accomplir son travail ou ne pas savoir quoi faire (20 %). Toute la gamme de réponses est illustrée à la figure 38.
Le problème lié aux fonctions des représentants de candidat le plus couramment observé reste donc le même qu'en 2015 : 30 % des préposés au scrutin avaient alors dit avoir vu un représentant déranger le processus de vote, contre 27 % en 2019. La proportion des préposés disant avoir vu des représentants irrespectueux, impolis ou peu attentionnés a augmenté de 12 points de pourcentage depuis 2015 (passant de 11 % à 23 % en 2019), et le pourcentage des préposés ayant trouvé que les représentants semblaient ne pas s'être préparés à accomplir leur travail ou ne pas savoir quoi faire a légèrement augmenté depuis 2015, passant de 17 % à 20 % en 2019.
Les préposés au scrutin de l'Ontario (34 %) étaient plus susceptibles que ceux de la Colombie-Britannique (15 %) de rapporter que des représentants avaient été impatients de voir les résultats ou avaient dérangé pour les votants ou les préposés. Il n'y a pas de différences appréciables à signaler entre les types de postes ni entre les types de bureaux de scrutin.
En tout, 97 % des préposés au scrutin étaient d'accord pour dire que les isoloirs protégeaient suffisamment le secret du vote, et 83 % étaient fortement d'accord avec cet énoncé.
Les répondants suivants étaient plus susceptibles d'être fortement d'accord pour dire que les isoloirs protégeaient suffisamment le secret du vote :
Neuf préposés au scrutin sur dix (91 %) ont jugé que la formation les avait très bien ou plutôt bien préparés à servir les électeurs handicapés. Cette proportion n'a guère changé depuis 2015, quand 92 % en disaient autant9; toutefois, moins de préposés se sont jugés très bien préparés en 2019 (58 %) qu'en 2015 (67 %).
Les préposés au scrutin du Manitoba (97 %) étaient plus susceptibles que ceux des autres régions de se juger plutôt bien ou très bien préparés à servir les électeurs handicapés. Les superviseurs de centre de scrutin (73 %) étaient les plus susceptibles de se trouver très bien préparés. De plus, les préposés des bureaux de scrutin dans des communautés des Premières Nations (69 %) étaient plus susceptibles de dire qu'ils étaient très bien préparés à fournir ces services que ceux des bureaux dans une résidence pour personnes âgées ou un établissement de soins de longue durée (52 %).
Les préposés au scrutin âgés de 16 à 24 ans (46 %) étaient moins susceptibles de dire que leur formation les avait très bien préparés à servir les électeurs handicapés que ceux âgés de 35 ans et plus (60 % des 35 à 54 ans, 57 % des 55 à 64 ans, 60 % des 65 à 74 ans, et 69 % des 75 ans et plus).
Neuf préposés sur dix ont dit que les outils et les services offerts aux électeurs handicapés étaient adéquats
Les répondants suivants étaient plus susceptibles de trouver que les outils et services offerts aux électeurs handicapés étaient adéquats :
Dans une proportion d'environ un sur cinq (19 %), les préposés au scrutin ont observé que des électeurs handicapés avaient de la difficulté à remplir leur bulletin de vote. Toutefois, la majorité d'entre eux (79 %) n'ont pas observé de telles difficultés.
Les préposés au scrutin de l'Ontario (22 %) étaient plus susceptibles d'avoir observé des difficultés de ce type chez les électeurs handicapés que ceux de l'Alberta (16 %) et du Québec (16 %). Les agents d'inscription (13 %) étaient les moins susceptibles de dire avoir observé des électeurs handicapés ayant de la difficulté à remplir leur bulletin de vote. Enfin, les préposés ayant travaillé dans une résidence pour personnes âgées ou un établissement de soins de longue durée (51 %) étaient les plus susceptibles d'avoir relevé ce problème.
Les préposés au scrutin ayant observé que des électeurs handicapés avaient de la difficulté à remplir leur bulletin de vote (n = 978) ont été invités à préciser à quelle fréquence ils avaient observé cela. Soixante-trois pour cent (63 %) d'entre eux ont rapporté l'avoir rarement observé et 29 % ont dit que cela s'était produit quelques fois.
Les préposés au scrutin du Québec (50 %) et du Canada atlantique (40 %) étaient plus susceptibles d'avoir observé quelques fois des électeurs handicapés ayant de la difficulté à remplir leur bulletin de vote. Les préposés à l'information (74 %) et les scrutateurs (68 %) étaient sensiblement plus susceptibles de dire avoir rarement vu ce problème que les greffiers du scrutin (55 %). En revanche, les préposés au scrutin ayant travaillé dans une résidence pour personnes âgées ou un établissement de soins de longue durée (28 %) étaient les plus susceptibles d'avoir observé souvent ou très souvent que des électeurs handicapés avaient eu du mal à remplir leur bulletin de vote.
La très grande majorité (96 %) des préposés au scrutin n'ont eu aucune difficulté à servir les électeurs dans l'une des langues officielles. Seulement 3 % (contre 1 % en 2015) des répondants ont eu de la difficulté de ce côté.
Il n'y a pas de différences appréciables à signaler entre les sous-groupes.
La présente section renferme les résultats concernant la satisfaction des préposés au scrutin relativement au matériel électoral fourni.
Parmi les préposés au scrutin sondés, neuf sur dix (92 %)10 se sont déclarés satisfaits du matériel électoral mis à leur disposition, et 61 % étaient très satisfaits. Rares sont les répondants (8 %) qui n'étaient pas très ou pas du tout satisfaits. Le taux de satisfaction se maintient : 89 % des répondants étaient satisfaits en 2015 et 90 % en 2011. Il convient toutefois de signaler que la proportion des préposés au scrutin très satisfaits de ce matériel a notablement augmenté depuis 2015, passant de 52 % à 61 %.
Les préposés au scrutin du Canada atlantique (67 %), du Manitoba (67 %) et de l'Ontario (65 %) étaient plus susceptibles de dire qu'ils étaient très satisfaits du matériel électoral que ceux du Québec (55 %). Quant aux types de postes, les préposés à l'information (69 %), suivis des greffiers du scrutin (63 %) et des scrutateurs (62 %), étaient plus susceptibles d'être très satisfaits que les agents d'inscription (55 %) et les superviseurs de centre de scrutin (50 %). Il n'y a pas de différences appréciables à signaler entre les types de bureaux de scrutin ni en ce qui concerne l'absentéisme (soit entre les préposés ayant travaillé tous leurs quarts prévus et ceux qui n'en ont fait qu'une partie).
Les différences liées à l'âge étaient appréciables : les préposés âgés de 16 à 24 ans (74 %) étaient plus susceptibles d'être très satisfaits du matériel électoral que leurs aînés (64 % des 35 à 54 ans, 57 % des 55 à 64 ans, 60 % des 65 à 74 ans et 61 % des 75 ans et plus).
Les préposés au scrutin insatisfaits du matériel électoral fourni (n = 326) ont été invités à préciser quels éléments étaient le plus à blâmer. Le tiers (33 %) d'entre eux n'étaient pas satisfaits du guide (contre 26 % en 2015). Les motifs d'insatisfaction suivants viennent assez loin derrière : instructions pour la fermeture des bureaux de scrutin (22 %), matériel manquant ou en quantité insuffisante (18 %), matériel perçu comme étant trop complexe (17 %), ce qui comprend la perception selon laquelle il y avait trop de formulaires différents. Enfin, 13 % des préposés au scrutin n'étaient pas satisfaits des listes électorales. Toute la gamme de réponses est illustrée à la figure 46.
On n'a constaté aucune différence appréciable entre les régions. Cela dit, il y a des différences notables entre les types de postes :
Il n'y a pas de différences appréciables à signaler entre les types de bureaux de scrutin ni en ce qui concerne l'absentéisme.
La très grande majorité des préposés au scrutin (95 %) était d'accord pour dire que le guide était utile; ils l'ont jugé plutôt utile (29 %) ou très utile (66 %). Le niveau de satisfaction concernant l'utilité du guide n'a pas changé depuis 2015 (95 % en 2015 et en 2019), mais la proportion des préposés l'ayant jugé très utile a notablement augmenté depuis 2015, passant de 59 % à 66 % en 2019.
Les préposés au scrutin du Canada atlantique (73 %), de l'Ontario (71 %), du Manitoba (70 %), de la Saskatchewan (67 %) et de la Colombie-Britannique (67 %) étaient plus susceptibles de trouver que le guide était très utile que ceux de l'Alberta (63 %) et du Québec (57 %). Les scrutateurs (71 %), suivis des préposés à l'information (68 %), étaient également plus susceptibles de le juger très utile. On n'a constaté aucune différence appréciable entre les types de bureaux de scrutin. En ce qui concerne l'absentéisme, les préposés ayant travaillé tous leurs quarts prévus (95 %) étaient plus susceptibles de trouver le guide utile que ceux qui avaient manqué au moins un quart de travail (83 %). En outre, les préposés au scrutin de 25 à 34 ans (74 %), de 16 à 24 ans (72 %), de 75 ans et plus (71 %) et de 35 à 54 ans (70 %) étaient plus susceptibles de trouver le guide très utile que ceux de 55 à 64 ans (62 %).
Quatre-vingt-sept pour cent (87 %, contre 85 % en 2015) des préposés au scrutin ont dit que les divers formulaires fournis étaient faciles à remplir, et 46 % les ont trouvés très faciles à remplir.
Les préposés de l'Ontario (51 %) et de l'Alberta (50 %) étaient sensiblement plus susceptibles de dire que les formulaires étaient très faciles à remplir que ceux de la Saskatchewan (39 %) et du Québec (35 %). Les préposés du Manitoba (50 %), du Canada atlantique (49 %) et de la Colombie-Britannique (47 %) étaient également plus susceptibles que leurs homologues du Québec (35 %) de se dire du même avis. Quant aux types de postes, les agents d'inscription (58 %) et les préposés à l'information (54 %) étaient les plus susceptibles de dire avoir trouvé les formulaires très faciles à remplir.
Il n'y a pas de différences appréciables à signaler entre les types de bureaux de scrutin ni en ce qui concerne l'absentéisme.
Dans l'ensemble, les jeunes préposés étaient plus susceptibles d'avoir trouvé les formulaires très faciles à remplir : 56 % des 35 à 54 ans, 54 % des 25 à 34 ans et 52 % des 16 à 24 ans, contre 43 % des 55 à 64 ans et 41 % des 65 à 74 ans.
Du nombre des préposés au scrutin ayant eu de la difficulté à remplir les divers formulaires (n = 456), environ un sur cinq (19 %) était d'avis que les formulaires de procédures spéciales étaient difficiles d'utilisation et 16 % ont dit la même chose des formulaires d'inscription. De plus, 13 % des préposés ont trouvé les feuilles de comptage difficiles à utiliser, 13 % en ont dit autant des formulaires de fermeture et 12 % se sont plaints des formulaires en général, disant qu'ils n'étaient pas clairs, qu'il manquait des renseignements nécessaires pour bien les remplir ou qu'ils nécessitaient des directives supplémentaires. Toute la gamme de réponses est illustrée à la figure 49.
Les préposés au scrutin du Québec étaient plus susceptibles d'avoir trouvé les formulaires de procédures spéciales (36 %) et les registres des situations (19 %) difficiles à remplir. On n'a pas constaté de différences appréciables entre les types de postes ou entre les types de bureaux de scrutin, ni en ce qui concerne l'absentéisme ou l'âge des préposés au scrutin.
Les préposés au scrutin ont été invités à dire dans quelle mesure ils étaient d'accord ou non pour dire que les directives données aux fonctionnaires électoraux étaient trop complexes pour être comprises facilement et rapidement. Quatre sur dix (39 %) ont répondu que cela avait posé problème. Toutefois, la majorité d'entre eux (59 %) n'étaient pas de cet avis.
Les fonctionnaires électoraux suivants étaient plus susceptibles d'être fortement d'accord pour dire que les directives étaient trop complexes pour être comprises rapidement et facilement :
Il n'y a pas de différences appréciables à signaler entre les types de bureaux de scrutin ni en ce qui concerne l'absentéisme.
La présente section porte sur la rétroaction des préposés au scrutin concernant les exigences d'identification des électeurs.
Quatre-vingt-dix-neuf pour cent (99 %) des préposés au scrutin ont rapporté que le processus d'identification des électeurs à leur bureau de scrutin s'était plutôt bien déroulé (20 %) ou très bien déroulé (79 %). Les préposés au scrutin ont été plus nombreux qu'en 2015 à trouver que le processus d'identification s'était très bien déroulé (79 % en 2019 contre 68 % en 2015).
Les fonctionnaires électoraux suivants étaient plus susceptibles de dire que le processus d'identification s'était très bien déroulé à leur bureau de scrutin :
Les agents d'inscription et les scrutateurs (n = 1 756) ont été invités à dire dans quelle mesure ils étaient bien préparés à appliquer les exigences d'identification des électeurs. Comme en 2015, 98 % d'entre eux se sont déclarés plutôt bien préparés (20 %) ou très bien préparés (78 %) à le faire. En 2015, 97 % des agents d'inscription et des scrutateurs avaient dit être très bien préparés (72 %) ou plutôt bien (25 %) préparés à exécuter cette tâche.
Les agents d'inscription et les scrutateurs en Alberta (62 %) étaient parmi les moins susceptibles de dire qu'ils étaient très bien préparés à appliquer les exigences d'identification des électeurs. Les scrutateurs (82 %) étaient plus susceptibles d'être de cet avis que les agents d'inscription (66 %). Ce sont les préposés des bureaux de scrutin ordinaires (79 %) qui étaient les plus susceptibles de rapporter être très bien préparés. De plus, les préposés âgés de moins de 35 ans (100 %) se sont trouvés bien préparés dans une plus grande proportion que les 35 à 54 ans (97 %), les 55 à 64 ans (98 %) et les 65 à 74 ans (98 %).
Dans une proportion semblable à celle de 2015 (91 %), les préposés au scrutin (95 %) ont rapporté que les électeurs étaient plutôt bien préparés (41 %) ou très bien préparés (54 %) à appliquer les exigences d'identification. Ce qui a changé depuis 2015, c'est la proportion des préposés au scrutin ayant jugé les électeurs très bien préparés. Cette année-là, 43 % des préposés au scrutin avaient trouvé les électeurs très bien préparés, contre 54 % en 2019 (soit un gain de 11 points de pourcentage).
Les préposés à l'information (45 %) et les agents d'inscription (37 %) étaient parmi les moins susceptibles de trouver que les électeurs étaient très bien préparés à respecter les exigences d'identification. Les différences entre les régions n'étaient pas considérables, pas plus que les différences entre les types de bureaux de scrutin. Les préposés au scrutin âgés de 75 ans et plus (64 %) étaient plus susceptibles que leurs cadets (50 % des 16 à 24 ans, 44 % des 25 à 34 ans, 52 % des 55 à 64 ans et 53 % des 65 à 74 ans) de dire que les électeurs semblaient très bien préparés.
Les préposés à l'information, les agents d'inscription, les scrutateurs et les greffiers du scrutin (n = 3 582) ont été invités à dire s'ils avaient observé que des électeurs avaient eu de la difficulté à prouver leur adresse ou leur identité. Vingt-sept pour cent (27 %) des répondants ont indiqué que des électeurs avaient eu du mal à prouver leur adresse, et 14 %, que des électeurs avaient eu du mal à prouver leur identité.
Les préposés à l'information, les agents d'inscription, les scrutateurs et les greffiers du scrutin de la Saskatchewan (40 %) et de l'Alberta (38 %) étaient les plus susceptibles de rapporter que des électeurs avaient eu de la difficulté à prouver leur adresse. Les agents d'inscription, suivis des préposés à l'information, étaient parmi les plus susceptibles de signaler ce problème relatif à l'adresse (44 % et 33 % respectivement) ou relatif à l'identité (23 % et 19 % respectivement). Il n'y avait pas de différences appréciables entre les types de bureaux de scrutin.
Quant aux différences liées à l'âge, les employés de 75 ans et plus étaient moins susceptibles d'avoir observé que des électeurs avaient eu du mal à prouver leur adresse (20 % contre 32 % des 16 à 24 ans, 29 % des 35 à 54 ans et 28 % des 55 à 64 ans) ou à prouver leur identité (10 % contre 16 % des 35 à 54 ans et 15 % des 55 à 64 ans).
Les préposés au scrutin ayant observé que des électeurs avaient eu de la difficulté à prouver leur adresse ou leur identité (n = 1 110) ont été invités à décrire les types de difficultés rencontrées par les électeurs. Comme en 2015, le problème le plus fréquent concernant la preuve de l'adresse était le fait qu'elle ne correspondait pas à celle figurant sur la liste électorale. En effet, environ quatre préposés sur dix (39 % contre 44 % en 2015) ont vu des électeurs dont l'adresse ne concordait pas avec celle sur la liste électorale, et dans des proportions presque identiques, ils ont observé des électeurs munis d'une pièce d'identité non acceptée ou incapables de satisfaire aux exigences d'identification (35 %) ou des électeurs avec une preuve d'adresse non acceptée (34 %). Toute la gamme de réponses est illustrée à la figure 55.
C'est au Québec (15 %) que les préposés à l'information, les agents d'inscription, les scrutateurs et les greffiers du scrutin étaient les plus susceptibles de constater que des électeurs ne figuraient pas sur la liste électorale, tandis que ceux de la Saskatchewan (50 %) et de l'Alberta (45 %) étaient plus susceptibles d'avoir vu des preuves d'adresse non acceptées. Les différences entre les types de postes et entre les types de bureaux de scrutin n'étaient pas considérables.
Il y a toutefois des différences appréciables entre les groupes d'âge :
Deux énoncés de question différents ont été testés à l'aide d'un échantillon fractionné. On a demandé au premier échantillon d'agents d'inscription et de scrutateurs si le respect des procédures prescrites aux bureaux de scrutin avait retardé le processus de vote. Plus de quatre sur dix (44 %) ont rapporté que le respect de ces procédures n'avait jamais retardé le processus de vote, et 35 % ont dit que cela avait rarement causé des retards. En revanche, 12 % ont dit que cela avait quelques fois retardé le processus, 7 %, que cela l'avait souvent retardé, et 2 %, que cela l'avait très souvent retardé.
Au second échantillon, on a plutôt demandé à quelle fréquence le respect des procédures prescrites aux bureaux de scrutin avait retardé le processus de vote. Dans ce cas, 31 % des répondants ont dit que cela n'avait jamais causé de retard, et 46 %, que cela avait rarement causé de retard. Par contre, 17 % ont dit que le processus avait quelques fois été retardé par le respect des procédures, 4 %, qu'il l'avait souvent été et 1 %, qu'il l'avait très souvent été.
Quel que soit l'énoncé de la question, les agents d'inscription et les scrutateurs du Québec étaient plus susceptibles de dire que le respect des procédures prescrites n'avait jamais retardé le processus de vote (66 % pour la question 53a et 47 % pour la question 53b). Il n'y avait aucune différence appréciable entre les types de postes ni entre les types de bureaux de scrutin. Les répondants âgés de moins de 55 ans étaient moins susceptibles d'être de cet avis que ceux de 55 ans et plus.
La majorité des préposés au scrutin (96 %) étaient d'accord pour dire que la carte d'information de l'électeur avait facilité l'identification des électeurs, et 80 % étaient fortement d'accord.
Les préposés au scrutin de la Colombie-Britannique (85 %) et ceux de l'Ontario (84 %) étaient plus susceptibles d'être fortement d'accord pour dire que la carte d'information de l'électeur avait facilité l'identification des électeurs. Il n'y a aucune différence appréciable en ce qui concerne les types de postes, les types de bureaux de scrutin et l'âge des préposés.
La plupart des préposés au scrutin (92 % contre 95 % en 201511) n'ont jamais vu de cas où un candidat ou un représentant de candidat a mis en doute l'identité d'un électeur.
Les groupes suivants étaient plus susceptibles de dire ne jamais avoir été témoins d'une situation où un candidat ou un représentant de candidat a mis en doute l'identité d'un électeur :
Il n'y a pas de différences appréciables à signaler entre les types de bureaux de scrutin.
Cette section présente les résultats relatifs aux absences des préposés au scrutin et aux effets de ces absences sur le travail des autres préposés et des agents de recrutement.
Parmi les préposés au scrutin, 95 % ont dit avoir travaillé tous les quarts prévus à leur horaire. Seuls 3 % étaient absents à tous leurs quarts de travail, et 2 %, à au moins l'un d'entre eux.
À 91 %, les préposés du Québec étaient moins susceptibles d'avoir travaillé tous les quarts prévus à leur horaire. Les scrutateurs (97 %) étaient plus susceptibles de s'être présentés comme prévu à tous leurs quarts, comparativement aux superviseurs de centre de scrutin (94 %), aux préposés à l'information (93 %) et aux greffiers du scrutin (93 %). Les différences entre les groupes d'âge n'étaient pas considérables.
Fait intéressant, 80 % des personnes qui n'ont travaillé qu'une partie de leurs quarts et 83 % de ceux qui n'en ont travaillé aucun ont dit se sentir préparés après la formation. En revanche, une plus grande part (88 %) de ceux qui ont travaillé tous leurs quarts ont dit se sentir préparés à exécuter les tâches associées à leur poste.
Parmi les préposés au scrutin qui ont manqué au moins une partie d'un quart de travail (n = 139), 39 % ont attribué leur absence à un problème de santé physique ou à une blessure musculosquelettique. Viennent ensuite les répondants (22 %) qui ont mis leur absence sur le compte d'un conflit avec leur emploi, leurs études ou une autre obligation, et ceux (11 %) qui ont invoqué une urgence familiale. De plus, 6 % ont dit ne pas avoir été appelés ou invités à travailler, 5 % ont trouvé les quarts trop longs, et 5 % ont affirmé que le travail ou la formation était trop complexe. Enfin, 1 % ont attribué leur absence à un problème de transport (problème mécanique, accident, crevaison, bouchon de circulation, absence de transport en commun).
L'échantillon n'est pas assez grand pour qu'on puisse analyser les différences entre les sous-groupes.
Environ huit agents et agents adjoints de recrutement sur dix (82 %) ont dû remplacer des préposés qui ne se sont pas présentés. Du reste, 15 % n'ont pas eu à le faire, et 3 % ne savaient pas ou ne se rappelaient pas si cela avait été nécessaire.
L'échantillon n'est pas assez grand pour qu'on puisse analyser les différences entre les sous-groupes.
Aux préposés au scrutin qui ont signalé qu'un collègue avait manqué une partie ou la totalité de son quart (n = 600), on a demandé dans quelle mesure cette absence a eu une incidence sur leur travail. Trois agents sur quatre (75 %) ont répondu que cela n'avait eu aucune incidence (38 %) ou une incidence mineure (37 %), contre un quart (25 %) qui ont indiqué une incidence modérée ou majeure.
Parmi les répondants qui ont indiqué que l'absentéisme n'avait eu aucune incidence ou presque sur leur travail, les agents d'inscription (85 %) étaient plus nombreux que les scrutateurs (68 %), les employés des bureaux de scrutin ordinaires (75 %) étaient plus nombreux que ceux des bureaux sur campus (47 %), et les personnes de 16 à 24 ans (86 %) étaient plus nombreuses que celles de 35 à 54 ans (68 %) et de 55 à 64 ans (70 %). Les différences entre les régions n'étaient pas considérables.
Cette section présente les résultats relatifs aux conditions d'emploi en général, selon les préposés au scrutin.
Plus de la moitié (54 %) des travailleurs électoraux ont trouvé leurs conditions d'emploi très bonnes, en plus des 38 % qui ont jugé leurs conditions assez bonnes. Au total, 92 % des préposés au scrutin ont donné une évaluation favorable de ce facteur. Le taux de satisfaction à l'égard des conditions d'emploi n'a pas changé depuis 2015 (94 % en 2015 contre 92 % en 2019). Ce qui a changé, c'est la proportion de préposés qui répondent que leurs conditions sont très bonnes; celle-ci est passée de 63 % en 2015 à 54 % en 2019.
Les préposés au scrutin de la Colombie-Britannique (88 %) étaient moins susceptibles de trouver leurs conditions d'emploi assez ou très bonnes que les fonctionnaires électoraux du Manitoba (96 %), du Québec (95 %), du Canada atlantique (94 %), de l'Alberta (93 %) et de l'Ontario (92 %). Les différences entre les postes et les types de bureaux de scrutin n'étaient pas considérables.
Les personnes de 16 à 24 ans étaient plus susceptibles que leurs aînés de juger leurs conditions assez ou très bonnes (98 % contre 92 % des personnes de 25 à 34 ans, 93 % des personnes de 35 à 54 ans, 91 % des personnes de 55 à 64 ans et 93 % des personnes de 65 à 74 ans).
Parmi les préposés au scrutin qui ont répondu que les conditions étaient mauvaises (n = 298), plus de la moitié (60 %, comparativement à 29 % en 2015) ont donné pour raison le manque de pauses. Après eux, 41 % (comparativement à 22 % en 2015) ont invoqué le grand nombre d'heures. Toute la gamme de réponses est illustrée à la figure 64.
À l'exception de celle entre les groupes d'âge, aucune différence notable entre les sous-groupes n'a été relevée. Quant aux groupes d'âge, les personnes de 35 à 54 ans étaient plus susceptibles de mentionner le manque de pauses (88 % contre 60 % des personnes de 55 à 64 ans et 47 % des personnes de 65 à 74 ans).
Quand on leur a demandé ce qu'ils changeraient pour faciliter leur travail, environ un préposé au scrutin sur trois (29 %) a mentionné l'amélioration de la formation. Comme en 2015, c'était la réponse la plus courante parmi les préposés. Cela dit, la proportion de répondants ayant donné cette réponse en 2019 a grandement augmenté : 29 % contre 17 % en 2015. Toute la gamme de réponses est illustrée à la figure 65.
La plus grande part (35 %) ne savait pas ce qu'il faudrait changer pour faciliter le travail.
Les préposés au scrutin de toutes les régions excepté le Québec et les superviseurs de centre de scrutin (47 %) étaient plus susceptibles de suggérer l'amélioration de la formation, tout comme les personnes de 35 à 54 (33 %) et de 55 à 64 ans (33 %) par rapport aux personnes de 16 à 24 ans (21 %) et de 75 et plus (23 %).
La grande majorité des préposés au scrutin (94 %) ont dit ne pas avoir été victimes de harcèlement pendant leur emploi à l'élection fédérale, contre 5 % qui ont affirmé le contraire.
Par région, les préposés au scrutin de la Colombie-Britannique (7 %), de l'Alberta (7 %) et de l'Ontario (6 %) étaient plus susceptibles d'avoir subi du harcèlement. Ce nombre était plus grand chez les superviseurs de centre de scrutin (10 %) et les préposés à l'information (9 %) que chez les scrutateurs (5 %) et les greffiers du scrutin (4 %). Les différences entre les types de bureaux de scrutin et les groupes d'âge n'étaient pas considérables.
Parmi ceux qui ont subi du harcèlement pendant leur emploi à l'élection fédérale (n = 220), plus de la moitié (53 %) ont dit que ce harcèlement venait d'un électeur. Après eux, près d'un quart (24 %) ont pointé un supérieur, et 23 %, un collègue.
Les préposés au scrutin du Québec (50 %) étaient plus susceptibles que leurs collègues des autres régions de déclarer avoir subi du harcèlement de la part d'un collègue. Les différences entre les bureaux de scrutin, les postes et les groupes d'âge n'étaient pas considérables.
Environ un tiers (36 %) des préposés au scrutin étaient très satisfaits de leur rémunération horaire, et 44 % étaient plutôt satisfaits. Au total, on peut donc dire que 80 % ont exprimé un degré élevé ou modéré de satisfaction à cet égard. C'est presque la même proportion qu'en 2015 (81 %).
Les répondants du Canada atlantique (43 %), du Manitoba (40 %), du Québec (38 %) et de l'Ontario (36 %) étaient parmi les plus susceptibles de se dire très satisfaits de leur rémunération horaire. Les greffiers du scrutin (22 %) sont plus susceptibles d'être insatisfaits que les superviseurs de centre de scrutin (14 %), les scrutateurs (17 %) et les agents d'inscription (14 %). Les différences entre les types de bureaux de scrutin n'étaient pas considérables. Les personnes de 16 à 24 ans (52 %) étaient les plus susceptibles d'être satisfaites.
Au moment du sondage, 95 % des préposés au scrutin avaient reçu leur paie pour les heures travaillées pendant l'élection.
Aucune différence considérable n'a été relevée entre les postes. Les répondants des bureaux de scrutin dans des communautés des Premières Nations (98 %) étaient plus susceptibles d'avoir reçu leur paie que ceux des bureaux de scrutin dans des résidences pour personnes âgées ou des établissements de soins de longue durée (92 %). Les différences entre les régions et les groupes d'âge n'étaient pas considérables.
Les préposés au scrutin qui ont répondu avoir reçu leur paie (n = 3 948) ont trouvé que le temps qu'il a fallu pour la recevoir était très raisonnable (44 %) ou assez raisonnable (41 %). Les avis à ce sujet sont les mêmes qu'en 2015 : 86 % avaient alors estimé ce temps raisonnable.
Les préposés au scrutin de la Colombie-Britannique (20 %), du Manitoba (20 %) et de l'Alberta (17 %) étaient parmi les plus susceptibles de trouver que le temps nécessaire pour recevoir leur paie n'était pas raisonnable. En revanche, ceux du Québec (90 %), du Canada atlantique (89 %), de la Saskatchewan (87 %) et de l'Ontario (86 %) étaient parmi les plus susceptibles d'affirmer le contraire.
Les préposés à l'information (20 %), suivis des agents d'inscription (18 %), étaient les plus susceptibles d'être insatisfaits.
Quant aux préposés au scrutin, c'est ceux des bureaux de scrutin dans des communautés des Premières Nations (26 %) qui étaient les plus susceptibles d'être insatisfaits.
En général, les jeunes employés étaient moins susceptibles de dire que le temps nécessaire pour recevoir leur paie était raisonnable; plus précisément, 73 % des personnes de 25 à 34 ans et 80 % des personnes de 16 à 24 ans ont indiqué que le temps était raisonnable, contre 84 % des personnes de 35 à 54 ans, 87 % des personnes de 55 à 64 ans, 90 % des personnes de 65 à 74 ans et 85 % des personnes de 75 ans et plus.
Deux tiers (67 %) des préposés au scrutin qui n'avaient pas encore reçu leur paie (n = 141) ont dit que le délai d'attente était plutôt déraisonnable (28 %) ou déraisonnable (38 %).
Il n'y a pas de différences appréciables à signaler entre les sous-groupes.
Cette section présente l'utilisation qu'ont faite les fonctionnaires électoraux de la technologie et leurs avis sur l'introduction de nouvelles méthodes électroniques pour dépouiller les votes. Les questions ci-dessous ont été posées à tous les fonctionnaires (n = 4 251).
Environ trois quarts (74 %) des fonctionnaires électoraux ont dit utiliser un ordinateur, une tablette ou un téléphone intelligent à des fins personnelles plusieurs fois par jour, et 16 % une ou deux fois par jour. Peu de répondants ont dit utiliser ces appareils moins souvent.
L'utilisation d'un ordinateur, d'une tablette ou d'un téléphone intelligent à des fins personnelles, que ce soit plusieurs fois ou une ou deux fois par jour, était la moins fréquente chez les personnes de 75 ans et plus (78 %) et la plus fréquente chez les personnes de 16 à 34 ans (99 %).
La majorité des fonctionnaires électoraux (85 %) ont dit apprendre rapidement à utiliser de nouvelles technologies, y compris 40 % dont l'apprentissage serait très rapide. En revanche, 14 % ont dit apprendre plutôt ou très lentement à les utiliser.
Les répondants de 75 ans et plus étaient les moins susceptibles de dire qu'ils apprenaient à utiliser de nouvelles technologies rapidement, alors que ceux de 35 ans et moins étaient les plus susceptibles de faire cette affirmation : 63 % contre 99 % des personnes de 16 à 24 ans et 97 % des personnes de 25 à 34 ans.
Les fonctionnaires électoraux ne s'entendent pas sur la meilleure méthode de dépouiller les votes. En effet, 44 % croient que le dépouillement à la main donne les résultats les plus exacts, tandis que 42 % croient que c'est le dépouillement à l'aide d'un appareil de comptage électronique.
On a relevé les différences considérables suivantes entre les sous-groupes :
Près de neuf fonctionnaires électoraux sur dix (86 %)12 ont dit qu'ils seraient à l'aise de travailler avec des listes électorales électroniques plutôt que papier : plus de la moitié (59 %) se disent très à l'aise et 28 % se disent assez à l'aise. Un petit nombre (12 %) seraient plutôt ou très réticents.
Les membres des sous-groupes suivants étaient plus susceptibles de dire qu'ils seraient (très ou assez) à l'aise d'utiliser des listes électroniques :
De plus, les répondants de 75 ans et plus (69 %) étaient moins susceptibles de dire qu'ils seraient à l'aise de travailler avec des listes électroniques, tandis que ceux de 25 à 34 ans (83 %) étaient les plus susceptibles de dire qu'ils seraient très à l'aise.
Retour à la note 2 Au total, 101 agents et agents adjoints de recrutement ont répondu au sondage. Vu le petit nombre de répondants, il est fait abstraction des différences entre sous-groupes pour les questions posées uniquement à ce sous-groupe.
Retour à la note 3 Q23. Quelles difficultés avez-vous rencontrées? Échantillon : n = 15. Répondants : agents de recrutement et agents adjoints de recrutement ayant eu besoin d'embaucher des préposés au scrutin bilingues ou qui parlaient la langue officielle en situation minoritaire dans leur circonscription.
Retour à la note 4 Q25. Quel type de mesures d'adaptation avez-vous prises? Échantillon : n = 37. Répondants : agents de recrutement et agents adjoints de recrutement ayant pris des mesures d'adaptation spéciales pour un candidat.
Retour à la note 5 Q18. Dans quelle mesure êtes-vous satisfait(e) des services offerts par le conseiller régional en relations médias ou l'agent en relations communautaires? Êtes-vous...? Répondants : agents de recrutement et agents adjoints de recrutement ayant fait appel à un conseiller régional en relations médias (n = 14) ou à un agent de relations communautaires (n = 36).
Retour à la note 6 Q20. Quel est votre niveau de satisfaction quant au Réseau de soutien aux régions (RSR)? Êtes-vous...? Échantillon : n = 27. Répondants : agents de recrutement et agents adjoints de recrutement ayant eu recours au Réseau de soutien aux régions.
Retour à la note 7 Le niveau de préparation global des préposés au scrutin est de 88 %, le résultat étant arrondi à l'entier le plus près.
Retour à la note 8 Comme les chiffres ont été arrondis, le pourcentage des préposés au scrutin ayant rapporté que la circulation des électeurs était ordonnée n’est pas tout à fait le même qu'à la figure 34.
Retour à la note 9 La question était énoncée différemment en 2015 : « En ce qui concerne la prestation de services aux électeurs handicapés, diriez-vous que vous étiez…? » Il faut faire preuve de prudence lorsqu'on compare les résultats d'années différentes.
Retour à la note 10Comme les chiffres ont été arrondis, le pourcentage global des préposés au scrutin satisfaits du matériel électoral s'établit à 92 %.
Retour à la note 11 Veuillez noter que l'énoncé de la question et les catégories de réponses ont été modifiés en 2019.
Retour à la note 12 Le pourcentage de fonctionnaires électoraux qui ont dit qu'ils seraient à l'aise de travailler avec une liste électronique est différent de celui de la figure 75 en raison de l'arrondissement.