|
 |
 |
|

Les nouvelles industries et commerces
 |
Le progès et l'urbanisation ont amené un autre phénomène, celui de l'industrialisation. Plusieurs usines et manufactures ont vu le jour dans les premières années du 20e siècle:
Des ouvertures de manufactures
« Ouverture d'une manufacture d'eaux gazeuses, de boissons douces et d'eau Hygéria. On prépare ces eaux avec une eau ordinaire d'après un procédé de distillation et d'aération. (...) Les sirops sont faits de sucre de canne, filtré dans des bouteilles où on a ajouté les différentes essences requises. (...) Les médecins sont unanimes à recommander ce breuvage très hygiénique. » (Le Courrier de l'Ouest, 06/06/1907, p. 1)
« Nouvelle industrie à Edmonton. L'association des fermiers veut que le gouvernement provincial ait un matériel pour la mise en conserve de la viande dans l'Ouest. » (Le Courrier de l'Ouest, 18/07/1907, p.8)
 |
Les richesses naturelles
« Des diamants. Un fameux minéralogiste de l'Académie des Sciences de New York vient de lancer une opinion qui fait le tour de la presse du Canada. Le savant en question prétend que les plaines de l'Ouest canadien sont très riches en diamants. Les travaux qui seront faits pour la construction du G.T.P. amèneront, d'après lui, la découverte de diamants. (...) Décidément, il ne nous manque plus rien. Nous avons de l'or, de l'argent, du charbon, du gaz, du pétrole et des diamants. Qui aurait cru ça... » (Le Courrier de l'Ouest 18/01/1906, p.l)
« Richesses minières. On annonce maintenant de divers points du pays la découverte de riches gisements de platine. » (Le Courrier de l'Ouest, 04/10/1906, p.5)
« Culture de la betterave sucrière. Des projets pour les villes de Raymond, Stirling, Magath, Cardston, Lethbridge et Tabor. » (Le Courrier de l'Ouest, 09/05/1907, p. 7)
 |
La publicité
Le nombre de marchands et de commerçants, honnêtes ou charlatans, augmenta donc considérablement. Ainsi, les journaux de l'époque furent bondés de publicités plus ou moins douteuses et de slogans accrocheurs, annonçant des produits de toutes sortes.
« La rentrée est là... Il faudra les habiller. Habillements en drap Norfolk de 2.75$ à 8.50$ Autres étoffes 4.00$ à 9.00$ Chaussures de garçons Williams 1.75$ à 2.50$ » (Le Courrier de l'Ouest, 10/10/1907, p. 1)
« Prix au marché
Beurre frais |
25 cents la livre |
Oeufs frais |
35 cents la douzaine |
Pommes de terre |
20 cents le minot |
Carottes |
15 cents la botte |
Betteraves |
10 cents le paquet » |
(Le Courrier de l'Ouest, 26/09/1907, p.6)
Les publicités douteuses
« La Samaria l'a arrêté de boire. Triste lettre d'une femme dont le mari menait une vie dissipée. Grâce à la Samaria, une médecine sans odeur et sans goût, une femme a guéri son mari de l'ivrognerie. Échantillon gratuit, circulaire contenant détails, témoignages et prix. Discrétion garantie. » (Le Courrier de l'Ouest, 11/04/1907, p.2)
« Remède contre la surdité, par le spécialiste Sproule. Livre gratuit pour guérir la surdité et les bruits dans la tête. » (Le Courrier de l'Ouest, 23/05/1907, p. 4)
« Aimez-vous votre femme? Voici le printemps. Avec le surcroît de travail que donne l'industrie laitière, vous devez lui acheter une écrémeuse artificielle. Économie de temps. Aucune perte de crème. Action facile. Nettoyage très rapide. » (Le Courrier de l'Ouest, 23/05/1907, p. 6)
« On ne guérit pas les enfants de mouiller leur lit en les battant. Cette irrégularité est causée par une faiblesse de constitution. Mme Summers, tiroir 47, Windsor, Ontario, enverra gratuitement sa recette infaillible pour guérir cette maladie. Celle-ci est aussi bonne pour les personnes âgées qui souffrent de troubles urinaires. » (Le Courrier de l'Ouest, 17/10/1907, p. 4)
 |
La Mode
« Avant longtemps, les costumes féminins seront exclusivement faits de papier. Telle est la déclaration d'une personne compétente en la matière. Elle affirme que les habits de papier deviendront sous peu une industrie importante en France, comme conséquence de l'invention du fil de papier et du tissu de papier. Ce nouveau tissu de papier est fort, flexible, imperméable; il ne brûle pas et coûte deux tiers moins que le coton et dix fois moins que la laine. » (Le Courrier de l'Ouest, 30/05/1907, p.5)
« Le révolution, ou mieux, l'évolution de nos manches est chose faite, enfin. Après de nombreux tâtonnements, les bouffants sont progressivement remontés du poignet au coude, du coude à l'épaule, où définitivement ils s'installent triomphalement. La question des manches a une importance capitale dans le costume. Nos lectrices connaissent l'engouement actuel pour les manches courtes et savent que leur forme varie peu. Trois ou quatre sortes de manches sont en faveur : la manche ballon simplement serrée au coude par un brassard; la manche de tailleur ample et droite avec large revers entouré d'un fin plissé; la manche de dentelle composée d'une superposition de volants; et enfin, la manche serrée au coude par un biais qui se termine en deux ou trois petits plissés de dentelle mousseuse. » (Le Courrier de l'Ouest, 18/10/1906, p.3, extrait du « Coin féminin, » signé Magali.)
|
 |
|

 |
|
 |
|