Le Musée historique de Bonnyville
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La paroisse Saint-Louis
par Louise Ladouceur

Première église de Bonnyville
Première église de Bonnyville
Trois quarts de siècle se sont écoulés depuis ce soir mémorable où trois vaillants explorateurs prirent l'importante décision de se rendre dans la magnifique région qui devait devenir Bonnyville. Mais en 1907, il n'y avait ni Bonnyville ni l'ombre d'un Bonnyville. C'était le pays des beaux lacs, des collines boisées et des vallons dont le sol fertile est propre à la culture du grain.

Mais retournons un peu en arrière. En 1896, le père Adéodat Thérien, oblat de Marie Immaculée, venait à l'instigation du légendaire Père Lacombe, oblat de Marie Immaculée, « l'homme au grand coeur », inaugurer une oeuvre de protection et de secours en faveur des Métis. Ce grand missionnaire sollicita l'assistance du gouvernement fédéral et se fit concéder une vaste région riche en gibier et en lacs poissonneux. À cette époque, le territoire hors de la colonie n'était pas encore arpenté et le père Thérien ne s'attendait pas à ce qu'il le fût. Ce n'est qu'en 1906, lorsqu'il douta fortement de la survie possible de sa colonie, qu'il insista auprès du gouvernement d'Ottawa pour que cet arpentage fut entrepris, car il avait déjà rêvé de peupler tout le pays, entre la rivière Saskatchewan et Brosseau jusqu'à Cold Lake, de Canadiens français catholiques. De fait, il réalisa son rêve puisqu'en 1907 les premiers pionniers qui s'établirent dans la région du lac de l'Orignal (Moose Lake) étaient tous des Franco-Canadiens.

Deuxième église Saint-Louis
Deuxième église Saint-Louis
L'histoire religieuse de la paroisse de Bonnyville est aussi ancienne que l'histoire de la colonie, car comme le disait si bien ce grand chrétien que fut monsieur Albert Dargis, « dès notre arrivée dans la région, nous marchions dans les sentiers tracés par nos missionnaires ».

La première église fut une humble maisonnette en bois ronds, une chaumine bâtie en 1908, un peu au sud de l'endroit où se trouve l'hôpital Duclos. Le père Le Goff, oblat de Marie Immaculée, missionnaire de la Mission Saint-Raphaël à Cold Lake, venait y célébrer l'Eucharistie de temps à autre et tous les pionniers s'y rendaient, car la ferveur était grande en ces temps héroïques.

En toute justice rendons hommage aux femmes fortes qui partagèrent avec leurs époux les dures épreuves des débuts. Faisons mention, entre autres, des dames Dargis, Ouimet, Mercier, Boisvert, Poulin, L'Heureux, Ostigni, Martel, Langis, Baril, Bibeau, Marcotte... Par une collaboration constante, elles contribuèrent grandement à la fondation de Saint-Louis de Bonnyville.

Dès le printemps de 1908, le progrès de la petite colonie était déjà bien évident. Des faits importants de ces premières années ont été rapportés de vive voix et ont servi à rédiger l'histoire de Bonnyville ou ont été consignés dans les registres et les comptes rendus de la paroisse.

Cliquez sur le lien ci-dessous pour consulter les évènements historiques qui risquent fort d'intéresser la majorité de nos lecteurs.

Évènements historiques de Bonnyville


Le passé du Père Bonny
Nous étions pratiquement jumeaux à New York : même jour de fête, mêmes école, collège et université et mêmes diplômes (LLD). Puis nous sommes entrés dans l'armée ensemble; en peu de temps, il avait atteint un rang plus élevé.

II avait le don des langues étrangères et ses passe-temps étaient l'archéologie et la topographie. Avant notre vie militaire, nous avons parcouru l'Asie en quête de reliques et à cause de son amour pour l'archéologie.

Père F. E. Bonny
Père F. E. Bonny
Dans l'armée, mon ami a été mis en charge d'une unité spéciale qui, en cas d'urgence de guerre, devait tracer une route topographique du sud est de Tunis à Dakar (Afrique de l'Ouest). Une nuit qu'ils essayaient d'atteindre l'oasis Tagmont dans le désert du Sahara, son unité manqua d'eau, de nourriture et fut encerclée. Grièvement blessé, il fut l'un des six survivants. Pendant qu'il était en convalescence chez les pères Blancs, il décida de laisser l'armée pour devenir missionnaire explorateur.

Il a été ordonné prêtre dans la cathédrale de Carthage. De là, il est parti vers les grandes jungles entre le lac Victoria et Tanganika. Victime de la malaria et de la fièvre noire, il est revenu à New York. L'Alberta fut son prochain arrêt. Là, il fonda la petite ville de Bonnyville. Sa prochaine demeure sera Moore au Montana.

Le père Bonny est l'auteur de trois livres publiés en français : «Dans
l'inconnu », « Pays africians » et « Mes nombreuses vies ». L'un de ses livres est imprimé en langue arabe, « Sidna Aissa » ou Jésus Christ. Quand je lui ai demandé pourquoi il ne voulait pas que ses livres soient publiés en anglais, il a répondu : « Sid, nous Américains, en général nous ne croyons pas du premier coup. Ma vie a été difficile et peu commune. Je ne croirais pas ce que je dis et écris si je ne l'avais pas fait moi-même. »


Ordination sacerdotale du révérend père Durocher dans sa paroisse natale de Bonnyville
La paroisse de Bonnyville a célébré d'une façon grandiose l'ordination sacerdotale de son premier prêtre, le révérend père Georges-Etienne Durocher, Oblat de Marie Immaculée. Son Excellence monseigneur Baudoux, évêque de Saint-Paul, avait tenu à conférer lui-même la dignité et les pouvoirs sacerdotaux à ce fils de son diocèse. Dans une atmosphère de piété, la foule suivit attentivement toutes les cérémonies de l'ordination dont le révérend père Gaudet, supérieur du collège Saint-Jean, expliquait le sens au fur et à mesure qu'elles se déroulaient dans le sanctuaire. Le révérend père Lassonde, vicaire à Saint-Paul, remplissait l'office de cérémoniaire et monsieur l'abbé J. E. Lapointe, ancien curé de Bonnyville, accompagnait le nouveau prêtre. Avaient pris place au choeur monsieur l'abbé Tardif, vicaire, le révérend père Michaud, curé de Saint-Paul, et le frère Duchesnau, diacre, Oblat de Marie Immaculée, tandis que monsieur le curé Lerouge dirigeait le chant avec maîtrise. Son Excellence monseigneur Baudoux prononça une allocution qui fut vivement appréciée des fidèles. On aimait toujours entendre la parole chaude, éloquente et apostolique de l'évêque de Saint-Paul.

Père G. E. Durocher O.M.I.
Père G. E. Durocher O.M.I.
À la fin de la soirée, le jeune prêtre prononça avec brio une allocution qui toucha plus d'un assistant. Monseigneur Baudoux prit de nouveau la parole pour exprimer sa satisfaction et son admiration de tout ce qu'il avait vu et entendu au cours de cette journée.

La paroisse manifesta sa générosité en offrant au nouveau prêtre de nombreux et riches cadeaux.

Le révérend père Durocher est né à Bonnyville le 31 août 1923. Il est le fils de madame et monsieur Philias Durocher qui résident en cette paroisse depuis 26 ans. Il fit de brillantes études au juniorat Saint-Jean, à Edmonton, et au scolasticat du Sacré-Coeur à Lebret, Saskatchewan, où il retournera compléter sa théologie avant de commencer l'exercice de son ministère.


Fête du Père Lapointe (28 juin 1936, 25 ans de prêtrise)
par J. Napoléon Vallée

« Il me fait grand plaisir de pouvoir être l'interprète de tous ceux qui sont ici à Bonnyville pour offrir à notre vénéré pasteur, le révérend pére Lapointe, nos félicitations les plus sincères à l'occasion de ses 25 ans de prêtrise. Nous adressons au Ciel des prières ferventes afin que Dieu lui accorde un heureux repos parmi les siens et encore de nombreuses années parmi nous.

Père J. E. Lapointe
Père J. E. Lapointe
Il fût un ouvrier de la première heure dans notre pays : Sainte Lina, Bonnyville, Beaumont. Les paroissiens de Bonnyville spécialement lui doivent beaucoup, car il n'a jamais reculé devant les sacrifices qui s'imposaient, il y a vingt cinq ans passé. Partout, tant à Sainte-Lina qu'à Bonnyville et Beaumont, il fut toujours très dévoué à ses paroissiens et à ses paroissiennes. Aussi a-t-il joui de l'estime de tous.

Aujourd'hui après une vie d'apostolat si fructueuse, il peut goûter un repos bien mérité.

Que Dieu lui accorde la santé et tout le bonheur qu'il mérite et encore de nombreuses années parmi nous. »

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