L'Heritage de l'ile Rouge
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Dernière mise à jour: 2001/05/31

 

La France et la côte Française jusqu'en 1800

La péche côtière français aprés 1815

Les Acadiens de Terre-Neuvre

L'apport français et breton

Conditions de vie du pêcheur français

Les premiers foyers

L'évolution des communautés Francophones

La vie matérielle

La vie spirtuelle

La période d'assimilation: L'influence Anglaise

L'influence de la technologie moderne et des mass-média

La Renaissance Franco-Terreneuvienne


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    Les liens entre la France et Terre-Neuve, établis par les marins et les pêcheurs, remontent à la période de la découverte même de l'île par Jean Cabot, en 1497. D'après l'historien américain Samuel Eliot Morison, les premiers documents authentiques attestant la présence d'un vaisseau français sur le Grand Banc remontent à 1504, alors qu'un nommé Jean Denys de Harfleur pêcha entre le cap Bonavista et le détroit de Belle-Isle; en 1506, un dénommé Thomas Aubert, de Dieppe, y fit campagne dans la Pensée. Déjà, en 1529, des marchands normands exportaient vers l'Angleterre de la morue prise à Terre-Neuve. En 1542, pas moins de soixante vaisseaux quittèrent Rouen le même jour, en partance pour le Grand Banc.

    Il faut remarquer l'importance de la présence bretonne parmi les premiers exploitants de ces eaux septentrionales, présence qui s'est imposée surtout au dix-neuvième siècle, lors de la fondation des villages français de la presqu'île de Port-au-Port. Jacques Cartier, Breton lui-même, né à St. Malo en 1491, fut le premier à longer la côte ouest de l'île, en 1534. Une curieuse coïncidence relie d'ailleurs Cartier aux villages français actuels.

    Au cours de son voyage de découverte dans le golfe du St. Laurent en 1534, Cartier découvrit un îlot qu'il nomma l'île Rouge, d'après la couleur de ses roches et, à une distance d'un mille et demi de l''île, les falaises imposantes d'un cap qu'il nomma cap de Latte, en souvenir de Fort la Latte, près de St. Malo. Ce cap, aujourd'hui Cap-St-Georges, a donné son nom au village qui s'y trouve situé, et dont l'un des tout premiers habitants, signalé dès 1837, fut un dénommé Guillaume ou Djillaume Robin, déserteur de la pêche française et, comme Cartier, malouin de naissance.

 

 

 

 

 

 

 

 

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