L'Heritage de l'ile Rouge
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Dernière mise à jour: 2001/05/31

 

La France et la côte Française jusqu'en 1800

La péche côtière français aprés 1815

Les Acadiens de Terre-Neuvre

L'apport français et breton

Conditions de vie du pêcheur français

Les premiers foyers

L'évolution des communautés Francophones

La vie matérielle

La vie spirtuelle

La période d'assimilation: L'influence Anglaise

L'influence de la technologie moderne et des mass-média

La Renaissance Franco-Terreneuvienne


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    Ces déserteurs étaient en général des célibataires. Pour fonder des foyers, il leur fallait des épouses, et celles-ci pouvaient se trouver sans trop grande difficulté, dans le petit nombre de familles qui venaient directement de St-Pierre s'installer sur la presqu'île. En principe, une fois leur service à la pêche terminé, les pêcheurs qui étaient venus à Terre-Neuve en passant par St-Pierre, devaient retourner en France. Certains préférèrent retourner à Terre-Neuve, mais pour ce faire ils durent parfois avoir recours à la fuite clandestine.

    Les témoignages émouvants d'un vieux pêcheur franco-terreneuvien appuient ce fait. Monsieur Frank Woods, né Francis Dubois à St-Pierre en 1893, m'a raconté comment son père, pilote à St-Pierre et terminant son service, et qui devait retourner en France (il était natif de St-Malo), s'est enfui, lui et toute sa famille, par une nuit de tempête, poursuivi par des vaisseaux français, pour réussir à atteindre la côte ouest de Terre-Neuve, dans la baie des Îles, où ils devaient se fixer. Frank Woods avait six ans à l'époque, mais se rappelle très bien le caractère dramatique de l'événement. Plus tard, la famille déménageait pour aller vivre sur la presqu'île de Port-au-Port. Charles de la Morandière fait état lui aussi des témoignages documentaires semblables, notant entre autres qu'une famille de Poirier s'échappa de St-Pierre, pour chercher refuge aux îles de la Madeleine, en 1819. Il faut souligner que ceux qui quittèrent St-Pierre pour se rendre à la presqu'île connaissaient déjà ses parages, pour y avoir travaillé long temps.

 

 

 

 

 

 

 

 

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