L'Heritage de l'ile Rouge
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Dernière mise à jour: 2001/05/31

 

La France et la côte Française jusqu'en 1800

La péche côtière français aprés 1815

Les Acadiens de Terre-Neuvre

L'apport français et breton

Conditions de vie du pêcheur français

Les premiers foyers

L'évolution des communautés Francophones

La vie matérielle

La vie spirtuelle

La période d'assimilation: L'influence Anglaise

L'influence de la technologie moderne et des mass-média

La Renaissance Franco-Terreneuvienne


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    J'ai traité des origines des communautés françaises de la région et il est temps maintenant d'évoquer quelques étapes de leur évolution, Il faut voir comment ces premières familles survécurent et arrivèrent à prospérer, de sorte qu'aujourd'hui les villages francophones de la presqu'île comptent plus de 1 500 habitants, dont la langue française reste la langue maternelle, même s'ils sont tous, à quelques exceptions près, bilingues.

    Malheureusement, il existe peu de documents pour décrire la vie des premiers habitants de la presqu'île, Nous disposons, bien sûr, des rapports préparés par des officiers de la marine française et, depuis 1857, des recensements faits dans la région; mais il faut parfois se méfier des chiffres, dont l'interprétation n'est pas toujours sûre.

    On doit se demander tout de suite comment les tout premiers habitants purent se nourrir, Charles de la Morandière nous donne des renseignements utiles, quant à la source de certains aliments. Citant un M, Carpon, chirurgien qui avait fait plusieurs voyages pour la pêche côtière à Terre-Neuve, et qui en fit le compte rendu dans un livre publié en 1852, de la Morandière nous dit que:

    Le navire emporte avec soin beaucoup de jeunes choux plantés dans des paniers remplis de terre, On suspend ces paniers au-dessous des hunes afin que les frimas de la mer n'entamassent pas les végétaux qui s'y conservent et y poussent parfaitement bien. On conserve de cette manière tous les troncs de choux garnis de leurs racines et dont les feuilles ont servi pendant une partie de la traversée à faire la soupe, En arrivant à Terre-Neuve, on les plante ainsi que des pommes de terre. On y sème encore navets, pois, salades, cerfeuil, épinards, cresson, raves et radis que l'on a le plaisir de voir croître très promptement, Ces travaux s'exécutent sous la direction du chirurgien.

 

 

 

 

 

 

 

 

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