L'Heritage de l'ile Rouge
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Dernière mise à jour: 2001/05/31

 

La France et la côte Française jusqu'en 1800

La péche côtière français aprés 1815

Les Acadiens de Terre-Neuvre

L'apport français et breton

Conditions de vie du pêcheur français

Les premiers foyers

L'évolution des communautés Francophones

La vie matérielle

La vie spirtuelle

La période d'assimilation: L'influence Anglaise

L'influence de la technologie moderne et des mass-média

La Renaissance Franco-Terreneuvienne


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    Cap-St-Georges, et le village qui devait s'établir en face de l'îleRouge, la Grand'Terre, sont des villages francophones dont les premiers habitants étaient en grande partie des Bretons. La présence bretonne est attestée aussi dans les villages de l'Anse-à-Canards, de Maisons-d'Hiver et de Degras; un géographe français qui travaillait à Cap-St-Georges vers 1950 prétend avoir entendu la langue bretonne dans la bouche de certains vieux, aujourd'hui disparus. Comme nous le verrons plus loin, les noms de famille de la région comprennent des formes typiquement bretonnes.

    Entre les voyages de Cartier et la fin du dix-huitième siècle, la présence française sur la côte ouest ne semble pas s'être traduite par une colonisation permanente. Jusqu'en 1713, date du traité d'Utrecht, la France fut, à toutes fins pratiques, maîtresse d'une partie importante des côtes de Terre-Neuve avec, comme capitale de cette colonie, la ville de Plaisance, située dans la baie du même nom. Les colonies anglaises de l'époque furent limitées, sur le plan géographique, à la section de la côte est de l'île de Terre-Neuve, entre le cap Bonavista et ce qu''on appelle la Southern Shore, la côte est de la presqu'île d'Avalon. Mais le traité d'Utrecht, qui mit fin à la guerre de succession d'Espagne et dont les protagonistes principaux furent l'Angleterre et la France, enleva à cette dernière non seulement sa colonie d'Acadie, mais aussi sa colonie de Terre-Neuve. La France perdit ainsi tout, sauf ses droits de pêche et de séchage. Ce n'est qu'en 1904 que la France renonça définitivement à ses droits; entre 1713 et 1904, la longueur de la côte française n'arrêtait pas de diminuer. Au cours du dix-neuvième siècle, période qui nous intéresse le plus en ce qui concerne l'îlot français actuel, la côte française s'étendait du cap Rai au sud au cap Normand au nord.

 

 

 

 

 

 

 

 

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