L'Heritage de l'ile Rouge
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Dernière mise à jour: 2001/05/31

 

La France et la côte Française jusqu'en 1800

La péche côtière français aprés 1815

Les Acadiens de Terre-Neuvre

L'apport français et breton

Conditions de vie du pêcheur français

Les premiers foyers

L'évolution des communautés Francophones

La vie matérielle

La vie spirtuelle

La période d'assimilation: L'influence Anglaise

L'influence de la technologie moderne et des mass-média

La Renaissance Franco-Terreneuvienne


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    Quant à la vie spirituelle des Français de la presqu'île, elle laissait à désirer. Ce n'est pas à dire que ceux-ci ne montraient ni foi ni dévotion, au contraire: on manquait de prêtres et d'églises. Sans exception, la population française semble avoir toujours été catholique. Il n'y eut pourtant pas d'églises à Cap-St-Georges avant 1921 (du moins, le recensement de 1911 n'en indique pas) et ce ne fut qu'en 1975 que la Grand'Terre commença à recevoir la visite hebdomadaire, à sa chapelle nouvellement construite, d'un curé anglais de Lourdes.

    L'histoire religieuse de la région ne commence à proprement parler qu'en 1850, alors qu'un prêtre québécois, le père Alexis Bélanger (1808-1868), mit pied à terre à Sandy Point le 7 septembre. Sa mission était d'une difficulté extrême. La paroisse était vaste, recouvrant effectivement toute la côte ouest, et vu J'absence de chemins, tout voyage devait s'effectuer à pied ou en bateau. Le père Bélanger, qui avait déjà travaillé aux îles de la Madeleine, n'éprouvait pas de problème linguistique, bien sûr, du côté des Acadiens et Français. Dans la vallée de Codroy, il réussit même à faire venir, une fois par an, un curé d'expression gaélique, qui pouvait donc satisfaire plus aisément les besoins spirituels des Écossais.

 

 

 

 

 

 

 

 

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