L'Heritage de l'ile Rouge
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Dernière mise à jour: 2001/05/31

 

La France et la côte Française jusqu'en 1800

La péche côtière français aprés 1815

Les Acadiens de Terre-Neuvre

L'apport français et breton

Conditions de vie du pêcheur français

Les premiers foyers

L'évolution des communautés Francophones

La vie matérielle

La vie spirtuelle

La période d'assimilation: L'influence Anglaise

L'influence de la technologie moderne et des mass-média

La Renaissance Franco-Terreneuvienne


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    Traçons donc l'évolution des deux groupes. Je me pencherai d'abord sur le sort des Acadiens, et si je passe plus rapidement sur leur sort que sur celui des Français de la presqu'île, c'est parce que ces derniers sont les porteurs de la tradition que j'examinerai ici.

    Je rappelle au lecteur que ce fut en 1755 que les Anglais, qui avaient acquis l'Acadie en 1713, se décidèrent, pour des raisons que nous ne discuterons pas ici, à déposséder les Acadiens de leurs terres. Ce fut la période du " grand dérangement ". Chassés de leur jeune pays, de nombreux Acadiens s'installèrent en Louisiane; d'autres furent ramenés en France; d'autres encore purent s'échapper des mains des Anglais, se cachant dans les bois jusqu'à ce qu'ils trouvent de nouvelles terres. C'est ainsi que se constituèrent les noyaux acadiens des provinces maritimes actuelles de la Nouvelle-Écosse, du Nouveau Brunswick, et de l'Île-du-Prince-Édouard.

    Au milieu de ce remue-ménage, un petit nombre de familles acadiennes se fixèrent à Terre-Neuve, à l'intérieur de la baie St. Georges, aux environs des villes actuelles de Stephenville et de St. Georges. Il existe des documents qui attestent la présence d'au moins deux familles dans la région, dès 1770. Mais il faut attendre les premières décennies du dix-neuvième siècle pour avoir des faits plus solides. En effet, Charles de la Morandière, se servant de documents de la Marine française, nous apprend qu'en 1821, il se trouvait treize familles au havre de St. Georges et cinq au Grand Barachois. L'officier dont le rapport fut consulté par de la Morandière note également que quelque quarante ans auparavant, vers 1780, il ne s'y trouvait que deux familles, une dans chaque endroit. Mais le rapport n'indique pas la nationalité de celles-ci.

 

 

 

 

 

 

 

 

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