L'Heritage de l'ile Rouge
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Dernière mise à jour: 2001/05/31

 

La France et la côte Française jusqu'en 1800

La péche côtière français aprés 1815

Les Acadiens de Terre-Neuvre

L'apport français et breton

Conditions de vie du pêcheur français

Les premiers foyers

L'évolution des communautés Francophones

La vie matérielle

La vie spirtuelle

La période d'assimilation: L'influence Anglaise

L'influence de la technologie moderne et des mass-média

La Renaissance Franco-Terreneuvienne


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    II existe en effet des preuves qui relèvent de la tradition orale et familiale et appuient le peu de documentation écrite dont nous disposons. Rappelons, d'abord, l'état de la pêche côtière française au dix-neuvième siècle. Comme nous J'avons noté plus haut, on avait accordé aux armateurs saint-pierrais certains havres entre le cap Rai et le cap Normand d'où ils partaient pêcher, et dont les mieux connus étaient à Codroy, à la baie St. Georges, à Port au Port, et à l'île Rouge. On avait par la même occasion imposé une condition à ces armateurs: qu'ils se servent d'une main-d'oeuvre saint-pierraise. Or, cette main-d'oeuvre comprenait non seulement des Saint-Pierrais de naissance, mais aussi un grand nombre de pêcheurs ou de graviers (ceux qui faisaient le travail de la grave, de la côte), qui venaient directement de la France travailler, ou bien chercher du travail, dans les compagnies installées à St-Pierre.

    Au cours du dix-neuvième siècle, la plupart de ces pêcheurs de passage à St-Pierre étaient bretons. La raison en est simple: avant cette période, les ports de pêche français actifs dans la pêche côtière de Terre-Neuve étaient dotés d'un arrière-pays pauvre -Granville en Normandie, St. Malo et St. Brieuc en Bretagne, St-Jean-de-Luz au Pays basque. Après 1815, de meilleures conditions permirent aux paysans normands une agriculture plus satisfaisante, ce qui les détourna de la mer. Les pêcheurs basques, pour d'autres raisons, délaissèrent également la pêche à Terre-Neuve. Par ailleurs, la Bretagne ne profitait pas encore d'une technologie agricole améliorée et, par conséquent, les armateurs furent obligés de recruter de plus en plus de Bretons pour faire le travail côtier. Tout au long du dix-neuvième siècle, de jeunes Bretons quittèrent non seulement les ports bretons, mais aussi ceux de Normandie, surtout Granville.

 

 

 

 

 

 

 

 

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