L'Heritage de l'ile Rouge
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Dernière mise à jour: 2001/05/31

 

La France et la côte Française jusqu'en 1800

La péche côtière français aprés 1815

Les Acadiens de Terre-Neuvre

L'apport français et breton

Conditions de vie du pêcheur français

Les premiers foyers

L'évolution des communautés Francophones

La vie matérielle

La vie spirtuelle

La période d'assimilation: L'influence Anglaise

L'influence de la technologie moderne et des mass-média

La Renaissance Franco-Terreneuvienne


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    Au début des années soixante, l'installation de l'électricité sur la presqu'île apporta au peuple français un autre élément de rupture culturelle, la télévision. L'effet de celle-ci fut de détourner les uns et les autres des formes traditionnelles de divertissement, comme la veillée. On aurait tort, bien sûr, de refuser à qui que ce soit les avantages de la technologie moderne et de regretter la quasi disparition d'un certain mode de vie. Comme ailleurs, les Franco-Terreneuviens accueillaient avec plaisir la télévision, sans toujours se rendre compte qu'indirectement elle représentait une nouvelle menace à la survivance de leur langue et de leur culture. Car, jusqu'en 1974, la télévision était: entièrement de langue anglaise. Je reprendrai cette discussion sur les, effets de la télévision, dans le chapitre suivant. Il suffit de souligner ici que certaines émissions exerçaient une influence cruciale sur les téléspectateurs, influence qui, à Son tour, semblait apporter le coup grâce au conte merveilleux, comme divertissement par excellence.

    Les années soixante donnèrent aux Français de Terre-Neuve plus que l'électricité. L'amélioration des routes permettait un accès plus facile au travail qu'on pouvait trouver à Stephenville et même plus loin. Mais en 1966, la base américaine ferma définitivement ses portes, supprimant d'un seul coup la source principale de prospérité locale. Car, dans cette période, le métier traditionnel, c'est-à-dire la pêche, laquelle les nouveaux chômeurs auraient pu retourner, souffrait. effets de la surexploitation. La baie St-Georges, qui avait fourni pendant des générations abondance de morues et de homards, semblait être sur le point de l'épuisement. Subitement, il fallait compter sur l'assistance sociale, là où la majorité des francophones avaient pu gagner leur vie d'une manière adéquate, auparavant.

 

 

 

 

 

 

 

 

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