L'Heritage de l'ile Rouge
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Dernière mise à jour: 2001/05/31

 

La France et la côte Française jusqu'en 1800

La péche côtière français aprés 1815

Les Acadiens de Terre-Neuvre

L'apport français et breton

Conditions de vie du pêcheur français

Les premiers foyers

L'évolution des communautés Francophones

La vie matérielle

La vie spirtuelle

La période d'assimilation: L'influence Anglaise

L'influence de la technologie moderne et des mass-média

La Renaissance Franco-Terreneuvienne


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    L'étude des recensements successifs indique une croissance lente mais régulière dans la population de chaque village, compte tenu des variations dans la définition des communautés. En 1891, la Grand 'Terre avait une population de 33 habitants, qui s'éleva à 110 en 1911, date à laquelle onze personnes admirent être nées dans un pays étranger. Cap-St-Georges, dans la même période, passait de 147 en 1884, à 75 en 1891, et à 99 habitants en 1901. Le chiffre est différent encore en 1911, mais ces variations sont dues surtout aux changements des limites des subdivisions de recensement. C'est ainsi qu'on peut, conclure que le chiffre de 147, donné pour Cap-St-Georges en 1884: comprenait aussi les populations de Petit Jardin, Jardins Verts; Grands Jardins, Cap-St-Georges, Degras et Rousseau Rouge. Les trois " villages " nommés en premier font tous partie du village actuel. Cap-St-Georges, mais ils figurent, à des dates différentes, comme villages indépendants. Avec ces divisions en tête, la population to de Cap-St-Georges, en 1911, était de 203 habitants, 243 si on ajout village de Rousseau Rouge. Cette population était répartie en trente-cinq familles.

    La première école notée dans un recensement est signalée en 1901, à Rousseau Rouge. Avant 1901, le niveau d'instruction des habitants de la région n'était pas très élevé, et ceux qui allaient à l'école n'y restaient qu'un minimum de temps. L'instruction était donnée en anglais, alors qu'elle s'adressait à des jeunes qui ignoraient tout de cette langue. Le témoignage oral suggère que les seuls Français de la région vraiment instruits avaient acquis leurs connaissances en France ou à St-Pierre, avant de se rendre à Terre-Neuve. La première école à la Grand'Terre est signalée en 1921, tandis qu'une école dessert la population de l'Anse-à-Canards dès 1901.

 

 

 

 

 

 

 

 

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