En 1905, les médecins étaient rares, surtout en campagne, et on était quelques fois obligé de se soigner avec les moyens de fortune. (Histoire de Beaumont, 1985: 141)
« Il y avait des vendeurs de différents produits qui parcouraient les chemins. Par chez nous, c'étaient Watkins et Rawleigh. On pouvait acheter des produits tels que liniment rouge ou blanc qui étaient vraiment bons pour les rhumatismes et les muscles endoloris. Une cuillerée de liniment dans l'eau ou du lait soulageait la toux. Plus tard on en donnait même aux animaux pour traiter la diarrhée. Le camphre a été utilisé pour combattre les rhumes, la toux, le croup, les douleurs musculaires et aussi pour les morsures d'insectes. » (Histoire de Beaumont, 1985: 141)
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Soigner un rhume
« Nous avions plusieurs remèdes pour le rhume. Souvent une compresse de moutarde mêlée avec de l'eau et de la farine était appliquée sur la poitrine. Avant de mettre la compresse de moutarde, on frottait la région avec de l'huile d'oie pour empêcher de brûler. Un autre remède que l'on faisait pour le rhume était très simple à faire. On bouillait un citron durant dix minutes et ensuite on le coupait en deux pour extraire le jus. On ajoutait deux grandes cuillerées de glycérine et de miel et on le buvait. Plus tard on se servait d'une once de whisky avec du miel et une cuillerée de gingembre. Ceci était excellent pour combattre la toux. » (Histoire de Beaumont, 1985: 141)
Les maux de tête
« Pour les maux de tête on enrubannait une lisière de coton autour de la tête. Une tranche de patate crue était mise sur la peau. C'était peut-être la fraîcheur qui aidait. » (Histoire de Beaumont, 1985: 141)
La purgation
« Au printemps la purgation était d'usage pour toute la famille. On mêlait une cuillerée de soufre avec trois de mélasse et on prenait tous les matins pour 3 à 9 jours. L'infusion refroidie d'une branche de cerise sauvage servait de breuvage durant quelques jours. On utilisait aussi une bonne cuillerée d'huile de castor. » (Histoire de Beaumont, 1985: 141)
La peau
« Pour la peau, on se lavait le visage une fois par semaine avec du lait de beurre. La peau devenait douce comme la peau de bébé. Ceux qui avaient des boutons bouillaient un oignon jusqu'à ce qu'il soit bien tendre. Ensuite ils frottaient les boutons avec la pelure de l'oignon. » (Histoire de Beaumont, 1985: 141)
Comment éviter l'empoisonnement du sang
« Comme les enfants couraient pieds nus l'été, ils avaient souvent la malchance de marcher sur une planche avec un clou rouillé. Pour éviter l'empoisonnement du sang on faisait bouillir du lait avec une tranche de pain. On enveloppait le pied avec cela. On faisait tremper le pied dans l'eau salée et l'enflure diminuait très rapidement. Une autre méthode était de mettre une tranche de porc salé sur la plaie et de l'envelopper avec plusieurs couches de coton double. Le gras du porc salé était un bon onguent. » (Histoire de Beaumont, 1985: 141)
Les maux d'oreilles
« On connaissait souvent des maux d'oreilles. Papa sortait sa pipe à tabac et il soufflait de la fumée chaude dans les oreilles de l'enfant. Souvent l'enfant s'endormait peu après. Un autre remède était d'y placer de l'huile électrique réchauffée. Ceci soulageait la douleur. » (Histoire de Beaumont, 1985: 141)
L'appendicite
« Quand on avait mal au côté droit et que l'on soupçonnait une appendicite, on prenait une grande cuillerée d'huile d'olive. Ce n'était pas trop bon à prendre mais on croyait que ça aidait. » (Histoire de Beaumont, 1985: 141-142)
L'indigestion
« On n'avait pas de réfrigérateur et souvent on avait une indigestion. Une cuillerée de bicarbonate de soude dans une tasse d'eau froide avant de se coucher réglait le problème. » (Histoire de Beaumont: 142)
Les poux
« Si un enfant revenait de l'école avec des poux, la maman coupait rapidement les cheveux très courts. Elle les peignait avec un peigne très fin afin de se débarrasser des petites bêtes. On se servait de kérosène pour détruire les lentes. On surveillait le reste de la famille pendant un certain temps. » (Histoire de Beaumont, 1985: 142)
Les cheveux
« La mélasse, le jus d'un citron et une cuillerée à table d'eau chaude faisait paraître les cheveux en santé. Ceci les gardait toujours très beau. » (Histoire de Beaumont, 1985: 142)
Arrêter l'enfant de mouiller son lit
« On donnait une cuillerée à table de miel à l'enfant qui mouillait le lit. » (Histoire de Beaumont, 1985: 142)
Les vers
« Pour ceux qui avait des petits vers blancs on bouillait du bouleau et on buvait de l'eau. » (Histoire de Beaumont, 1985: 142)
Les brûlures
« Le miel sur une brûlure soulageait la douleur et empêchait les ampoules. » (Histoire de Beaumont, 1985: 142)
Bien dormir
« Le miel était aussi très bon pour aider à dormir. » (Histoire de Beaumont: 142)
La fièvre
« Le fièvre ne durait pas quand on se lavait le visage avec de l'eau froide et se mettait les pieds dans un bol d'eau chaude. » (Histoire de Beaumont, 1985: 142)
Les maux de gorge
« Pour les maux de gorge, on se gargarisait avec de l'eau salée ou du vinaigre. On se servait aussi de l'onguent « capceline » pour se frotter la gorge et ensuite on s'enveloppait le cou avec un bas de laine. Le bicarbonate de soude sec soulageait aussi les maux de gorge mais il fallait prendre soin de ne pas s'étouffer. » (Histoire de Beaumont, 1985: 142)
Les fractures
« Je me souviens de m'être cassé le bras à l'âge de 8 ans. Mes parents m'ont enveloppé le bras avec deux morceaux de bardeau et nous sommes allés voir une « ramancheuse ». Elle m'a frotté le bras et l'a remis dans la même position pour quelques semaines. Je n'ai jamais eu de problèmes. » (Histoire de Beaumont, 1985: 142)
Les piqûres d'abeille
« On se faisait piquer par les abeilles assez souvent. On se servait du bleu à laver ou de la boue sur la piqûre. » (Histoire de Beaumont, 1985: 142)
