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DÉPART VERS LA VIE RELIGIEUSE

Vers la vie religieuse

ENFANCE À TROIS-PISTOLES

DÉPART VERS LA VIE RELIGIEUSE

LA VIE À JOLIETTE

MUSIQUE - PASSION - CARRIÈRE

L'ENSEIGNEMENT

EUROPE ET FESTIVALS

UN HOMME DE FOI

 

Fernand Lindsay est élevé dans une famille religieuse. Le chapelet est récité quotidiennement. Jean-Marc et Fernand sont enfants de chœurs à la paroisse et il n'est pas rare de les retrouver fréquemment tous les deux à la messe de cinq heures (le matin)

.

Nous étions les servants de messe les plus réguliers à l'époque même si notre tour ne devait pas revenir plus souvent que les autres, se rappelle aujourd'hui le père Lindsay.

Ma mère devait espérer que nous nous orientions vers la vie religieuse et que nous devenions mon frère et moi prêtres ou frères. Il s'agissait d'une influence normale pour cette période-là. Pas plus forte que dans d'autres familles, raconte-il. Et il était naturel que nous allions au séminaire une fois notre petite école terminée.

 

Au séminaire à Rimouski

L'abbé d'Amour fait du recrutement chez les jeunes élèves de Trois-Pistoles, les invitant à s'inscrire au Séminaire de Rimouski. La décision se prend toute seule, Fernand ira rejoindre à 11 ans Jean-Marc parti trois ans auparavant. De nouveau, le tennis, le hockey et la musique seront au programme. Jean-Marc poursuit les cours de piano, mais pour des raisons financières Fernand doit se contenter de travailler l'instrument par lui-même. Ce qui ne l'empêche nullement de pratiquer abondamment, de continuer à lire la musique et de s'habituer à déchiffrer à première vue.

 

De l'harmonie à l'orchestre

De l'harmonie à l'orchestre

Toujours par ses propres moyens - à cause d'un manque de professeurs, la coutume est répandue d'apprendre avec une méthode - il se met à l'étude de la clarinette et rejoint rapidement l'harmonie du collège dirigée par l'abbé Charles Morin. Parce que musicalement, tout lui réussit bien, il s'engage aussi dans le petit orchestre de vingt musiciens sous la direction de l'abbé Perreault.

 

Le répertoire n'est pas constitué d'œuvres importantes, mais le niveau de jeu est rehaussé par la présence de quelques professeurs dont l'abbé Lamontagne, un bon violoniste. C'est avec lui et en compagnie d'un ami de ce dernier qu'il fera de la musique et lira (sans doute pour la première fois) les sonates de Corelli et de Haendel.

Comme il a déjà une petite expérience de l'orgue acquise à Trois-Pistoles, qu'il joue du piano et sait lire la musique, on lui demande à l'occasion de remplacer l'organiste de la paroisse. Sans doute avait-il certaines dispositions car il n'avait jamais suivi de cours et n'avait bénéficié que d'une initiation sommaire lui permettant à peine d'acquérir les rudiments.

 

Les Community Concerts à Rimouski

Nous sommes au début des années quarante, l'agence américaine Columbia organise des séries de concerts offerts tant aux États-Unis qu'au Canada. C'est la seule occasion pour des petites villes comme Rimouski de présenter des artistes de la scène internationale. Un comité local s'occupe de vendre des billets avant le début de la saison et de déterminer ainsi, selon le nombre de places vendues, la programmation de l'année. De cette manière, il devient presque impossible de perdre de l'argent.

Le jeune étudiant a donc la chance d'assister à ses premiers concerts donnés par des interprètes professionnels. Aujourd'hui encore, il se rappelle la venue du violoniste cubain, Angel Rejes et du violoncelliste français, Marcel Hubert. Ce dernier lui donne l'opportunité de voir de proche pour la première fois toutes les possibilités offertes par un instrument tel le violoncelle lorsqu'il est mis entre les mains d'un virtuose.

 

Le départ pour Joliette se prépare

Georges Lindsay, l'oncle de Fernand, un musicien professionnel établi à Montréal, enseigne le piano et l'orgue à Sainte-Thérèse et à Joliette. Pendant les vacances d'été, il lui parle de la musique qui se fait au Séminaire de Joliette, de l'harmonie et de l'orchestre symphonique du collège.

 

Pour la première fois, il entend les noms des pères Lucien Bellemare qui dirige l'orchestre et Rolland Brunelle qui enseigne le violon. Quand son oncle lui raconte la soirée consacrée à Mendelssohn au cours de laquelle ont été donnés le concerto pour piano no.1 (Georges Lindsay: piano), le concerto pour violon (père Brunelle: violon) et la symphonie Italienne (l'orchestre du Séminaire), le jeune garçon de douze ans s'enthousiasme.

Qu'un collège possède un orchestre symphonique, des professeurs capables de monter un tel programme et qu'il se fasse autant de musique dans une même institution, quelle chose extraordinaire !

F.L.

L'Orchestre du Séminaire

Fernand Lindsay ne désire plus alors qu'accéder à cette école de rêve.

Il lui restera, pour concrétiser son projet, à convaincre sa mère de le laisser partir pour la lointaine Joliette. Madame Lindsay finira par acquiescer au désir de son fils à la condition que son frère Jean-Marc l'accompagne. Celui-ci n'est guère emballé par l'idée, mais sous l'insistance de Fernand, il finit par céder. Ils quitteront donc Trois-Pistoles pour Joliette en septembre 1943.

 

Départ vers la vie religieuse

Au séminaire à Rimouski

De l'harmonie à l'orchestre

Les Community Concerts à Rimouski

Le départ pour Joliette se prépare

   
 

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UN HOMME DE FOI, SIMPLE ET HEUREUX

   
                 

Cette collection numérisée a été produite aux termes d'un contrat pour le compte du programme Les Collections numérisées du Canada, Industrie Canada.