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Le Livre d'or

 

L'ENSEIGNEMENT

F. Lindsay avec ses élèves

ENFANCE À TROIS-PISTOLES

DÉPART VERS LA VIE RELIGIEUSE

LA VIE À JOLIETTE

MUSIQUE - PASSION - CARRIÈRE

L'ENSEIGNEMENT

EUROPE ET FESTIVALS

UN HOMME DE FOI

Aussitôt les études terminées et après avoir été reçu prêtre, le père Lindsay se retrouve au Séminaire de Joliette enseignant le français, le latin et l'histoire. Il vient seulement de terminer sa première année en tant que professeur que sa communauté l'invite à entreprendre des cours de philosophie à l'Institut d'études médiévales (Université de Montréal, 1955) en vue d'enseigner un jour cette matière. Il découvre alors la pensée ancienne de Socrate, Platon, Aristote et plusieurs autres.

Professeur à plein temps

L'allégorie de la caverne (Platon) l'inspire particulièrement. Il y voit une sorte d'invitation au dépassement: sortir de l'ombre à la recherche de la lumière. Il la transpose au cœur de sa propre démarche: Un musicien découvrant la musique a l'idée de la faire découvrir aux autres qui ne la connaissent pas. Toute sa vie, il se référera à cette image puisée chez Platon.

Il l'apparentera plus tard au récit de Jonathan le goéland qui, à force de travail, s'envole plus haut que les autres à la découverte de ce qui donnera un sens à sa vie et s'empressera aussitôt de communiquer cette connaissance à tous ceux qu'il croisera sur sa route. Tel peut être en résumé la "croyance" du père Lindsay: dégager un centre d'intérêt, s'y plonger totalement et transmettre cet amour à autrui.

Enseigner passionnément

Qu'il s'agisse de l'enseignement du français, du latin et de l'histoire (1953-1960), de la philosophie (1960-1970) ou de la littérature musicale (1967-1995), le père Lindsay y est toujours allé passionnément. Et c'est avec le même enthousiasme et la même conviction qu'il a organisé des concerts, des auditions et des activités musicales pour les étudiants. Car il n'a jamais délaissé la musique même au cours de ses premières années comme professeur.

F. Lindsay - l'animateur

J'ai adoré faire Virgile avec lui, raconte Paul Bellemare, un ancien élève du père Lindsay et le neveu du père Lucien Bellemare. Excellent pédagogue, il parvenait à nous faire traduire et apprendre quatre cents vers en un semestre ! Tout le monde réussissait parce qu'il était tellement passionné ! Il n'avait pas son pareil pour nous faire apprécier les grands auteurs. Il nous faisait écouter des enregistrements de poèmes de Baudelaire, par exemple, ou amenait quelques élèves, les plus friands, voir à Montréal les farces de Molière ou la "Passion selon saint Matthieu" de Jean-Sébastien Bach. Un soir, exténué, il s'est endormi, corrigeant des copies assis sur un banc d'église, tandis que nous écoutions, bouche bée, un concert sacré.

(Citation tirée d'un article de Simone Piuze paru dans L'Actualité en 1987.)

Sur les traces de ses prédécesseurs: un animateur

Comme ses maîtres qu'il a tant estimés, le jeune enseignant devient dès le début de sa carrière, un animateur de la vie étudiante. Il fonde alors le Club Bartok dans le but d'initier les pensionnaires du Séminaire à la musique classique. En soirée, le samedi de préférence, ils se réunissent autour du père Lindsay pour écouter du Mozart, du Beethoven, du Chopin et… du Bartok.

F. Lindsay - l'animateur

On écoutait de la musique sur disques, présentée et commentée par le Père. L'atmosphère était électrique, on aimait ça comme des fous, se rappelle Paul Bellemare. Il avait le don de la communication, cette façon particulière de nous présenter une sonate ou un concerto !

Paul Bellemare

Réjean Olivier, un autre élève du père Lindsay, participait lui aussi à ces soirées. Il a également assisté aux prestations de l'organiste Lindsay.

Je me rappelle les magnifiques concerts ou pièces d'orgue qu'il exécutait sur les grandes orgues de la défunte Chapelle du Sacré-Cœur du père Beaudry. Je me rappelle bien ces grandioses toccatas et fugues de Jean-Sébastien Bach exécutées à la fin de la grand-messe le dimanche matin. Quel doigté et quelle souplesse dans son jeu !

(extrait d'un texte que faisait paraître Réjean Olivier en 1979 dans le Joliette Journal: Hommage au père Fernand Lindsay).

Le Joliettain Georges Nicholson, animateur à Radio-Canada, tient lui aussi à souligner l'influence du père Lindsay dans une entrevue accordée à Marie Laurier, du journal Le Devoir, en 1992.

Je lui dois tout, il m'a tout appris, admet-il, se faisant dithyrambique. Le père Lindsay est un communicateur et un éducateur hors pair, sa passion pour la musique et sa connaissance des compositeurs de tous genres, inégalées. Il a su comme pas un subjuguer et inspirer les étudiants de ma génération, et cela en dehors des cours académiques s'il vous plaît. Voyez ce qu'il fait dans Lanaudière, n'est-ce pas unique au Québec ? À mes yeux cet homme est irremplaçable.

Georges Nicholson

 

 

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