L'Heritage de l'ile Rouge
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Dernière mise à jour: 2001/05/31

 

La France et la côte Française jusqu'en 1800

La péche côtière français aprés 1815

Les Acadiens de Terre-Neuvre

L'apport français et breton

Conditions de vie du pêcheur français

Les premiers foyers

L'évolution des communautés Francophones

La vie matérielle

La vie spirtuelle

La période d'assimilation: L'influence Anglaise

L'influence de la technologie moderne et des mass-média

La Renaissance Franco-Terreneuvienne


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    Les premiers déserteurs et autres habitants profitèrent sans doute des jardins plantés de légumes apportés de France. Mais la vie a dû être dure pendant les premiers hivers, même si les colons pouvaient prendre du poisson, des lapins et du gibier à plume, qu'ils attrapaient au piège, et cueillir des baies. Ce n'était pas là un régime de luxe. Leurs habitations restèrent aussi simples au début que les cabanes de branchages décrites par Gobineau, jusqu'au moment où ils purent trouver les moyens de se procurer du matériel de charpentier. pourtant, au moment où le premier recensement se fit sur la côte française, en 1857, chaque communauté recensée semble avoir été bien fournie pour parer aux nécessités de la vie. Mais avant de regarder de plus près les questions d'ordre matériel notées dans les recensements concernant le nombre de bêtes, les prises de poisson, les bâtiments, et ainsi de suite, il est utile de considérer un instant celle de la population.

    Le recensement de 1857, le premier qui comprend des données sur la presqu'île de Port-au-Port, signale un total de 39 habitants dans " Port a port Bay West and Bay East. " De ces 39, 26 sont nés à Terre-Neuve, les autres dans des colonies britanniques, sans doute en Nouvelle-Écosse ou au Nouveau-Brunswick. On ne dit mot de la présence d'un élément français. Bien sûr, le recensement de 1857 ne recouvrait pas toute la presqu'île; pourtant, nous savons que les principales communautés françaises existaient déjà, sans considérer les Français qui travaillaient à l'île Rouge, dont le nombre à l'époque dépassait de loin la centaine. pourtant, le géographe français Pierre Biays signale l'arrivée, en 1837, d'un dénommé Guillaume Robin, de la Roche, un des tout premiers Français à se fixer à Cap-St-Georges. On peut supposer que, si les renseignements recueillis par Biays sont valables, Guillaume Robin n'avait pas passé vingt ans dans un isolement total.

 

 

 

 

 

 

 

 

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