L'Heritage de l'ile Rouge
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Dernière mise à jour: 2001/05/31

 

La France et la côte Française jusqu'en 1800

La péche côtière français aprés 1815

Les Acadiens de Terre-Neuvre

L'apport français et breton

Conditions de vie du pêcheur français

Les premiers foyers

L'évolution des communautés Francophones

La vie matérielle

La vie spirtuelle

La période d'assimilation: L'influence Anglaise

L'influence de la technologie moderne et des mass-média

La Renaissance Franco-Terreneuvienne


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    Il serait peu utile de détailler ici la croissance de chaque village français année par année, et je me bornerai simplement à signaler les traits saillants de l'évolution de Cap-St-Georges, de la Grand'Terre et, à un moindre degré, de l'Anse-à-Canards. Cap St. Georges et l'Anse-à-Canards apparaissent pour la première fois dans la recensement de 1874, tandis que la Grand'Terre n'est reconnue qu'en 1884, dix ans plus tard.

    Le recensement de 1874 joint l'Anse-à-Canards à " Port-au-Port Bay ", dont la population totale est de cent vingt-sept habitants. Comme pour le recensement de 1857, Terre-Neuve et les colonies britanniques sont les seules sources d'origine ethnique à être mentionnées. Par contre, Cap-St-Georges, où on ne dénombre que 21 âmes, comptait deux personnes nées dans " Foreign or other countries ", et on peut supposer que ces pays étrangers comprennent la France. Dix ans plus tard, en 1884, le recensement ne mentionne pas Cap-St-Georges, mais parle de Jardins Verts (" Green Gardens ") et donne une population de 147 habitants.

    Ces chiffres mettent en évidence la difficulté d'interprétation des recensements de la région. Jusqu'en 1921, les communautés sont très mal définies. Il semble probable que le recensement de 1884 comprenait le village actuel de Cap-St-Georges, sous l'appellation de " Green Gardens ", ainsi que les villages voisins de Degras et de Rousseau Rouge (Red Brook). Il est encore plus intéressant de constater que sur un total de 147 habitants, on ne signale que quatre personnes nées à l'étranger. On doit soupçonner que ce chiffre et d'autres du même genre ne sont pas exacts. Il n'était évidemment pas à l'avantage des déserteurs d'admettre qu'ils étaient français, puisque ceux-ci craignaient, et avec raison, d'être repris par les autorités françaises et ramenés en France, comme le rappelle le témoignage oral noté plus haut, qui signale une chasse à l'homme à la Grand'Terre, en 1900.

 

 

 

 

 

 

 

 

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