L'Heritage de l'ile Rouge
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Dernière mise à jour: 2001/05/31

 

La France et la côte Française jusqu'en 1800

La péche côtière français aprés 1815

Les Acadiens de Terre-Neuvre

L'apport français et breton

Conditions de vie du pêcheur français

Les premiers foyers

L'évolution des communautés Francophones

La vie matérielle

La vie spirtuelle

La période d'assimilation: L'influence Anglaise

L'influence de la technologie moderne et des mass-média

La Renaissance Franco-Terreneuvienne


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    Sur la presqu'île, la vie était moins influencée par la base américaine que Stephenville, tout simplement à cause de l'isolement. Mais les influences de la présence américaine se firent tout de même sentir. Beaucoup d'hommes et de femmes trouvèrent du travail sur la base, contribuant ainsi à la rupture de la vie traditionnelle. Les hommes délaissèrent la pêche et chacun se trouvait soumis aux pressions d'une culture éclatante à laquelle on ne pouvait accéder qu'avec une bonne connaissance de la langue anglaise. Si l'Église ni l'école n'avaient pu imposer l'usage de l'anglais, la prospérité économique entourant la présence américaine faillit réussir à le faire. Entre 1940 et les années soixante, de nombreuses familles se détournèrent de leur langue, croyant que par l'adoption de la langue et de la culture anglaises elles réussiraient à léguer à leurs enfants un meilleur avenir. C'est pour cette raison que certains visiteurs des villages de la presqu'île, vers la fin des années soixante, purent conclure que dans vingt ans le français y serait une langue morte.

    D'autres facteurs que la présence américaine contribuèrent, à cette époque, à accélérer le processus de l'assimilation. Vers la fin de la guerre, des routes praticables desservaient toutes les communautés de la presqu'île, et même si la plupart de celles-ci ne furent pas pavées avant les années soixante-dix, elles servirent à sortir de l'isolement ceux qui étaient prêts à voyager à la recherche d'un travail. Par contre, il faut noter que les villages français de la presqu'île restent mal servis. Au début des années quatre-vingt, la Grand'Terre, Maisons-d'Hiver et l'Anse-à-Canards attendaient toujours des routes pavées. Exception faite de Cap-St-Georges, ces villages restent le noyau de la population française de la presqu'île, et il n'est pas difficile de deviner, à travers les excuses d'ordre économique, un certain manque de préoccupation pour le bien-être des villages français. C'est du moins le sentiment des Français eux-mêmes, qui ont protesté publiquement contre l'état des chemins.

 

 

 

 

 

 

 

 

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