L'Heritage de l'ile Rouge
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Dernière mise à jour: 2001/05/31

 

La France et la côte Française jusqu'en 1800

La péche côtière français aprés 1815

Les Acadiens de Terre-Neuvre

L'apport français et breton

Conditions de vie du pêcheur français

Les premiers foyers

L'évolution des communautés Francophones

La vie matérielle

La vie spirtuelle

La période d'assimilation: L'influence Anglaise

L'influence de la technologie moderne et des mass-média

La Renaissance Franco-Terreneuvienne


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    Il est toutefois certain qu'un motif économique poussait la France à insister sur ses droits. La partie nord de la côte française, appelée " Le Petit Nord ", entre cap St. Jean et le cap Normand, donnait une pêche très fructueuse et celle-ci était entre les mains des pêcheurs malouins. La morue y était abondante, de taille uniforme, plus petite que la morue prise sur le Grand Banc. C'était un poisson idéal pour l'exportation vers les Antilles.

    Si la pêche au Petit Nord fut dirigée par des Malouins, entre le cap Normand et le cap Rai elle tomba, à partir de 1816, entre les mains des armateurs saint-pierrais qui devaient éventuellement acquérir le monopole des droits sur cette partie de la côte. Les liens entre les îles St. Pierre et Miquelon et la côte ouest de Terre-Neuve se forgèrent après la reprise de possession de l'archipel par les Français en 1816, à qui les Anglais l'avaient pris en 1793. Cet intérêt saint-pierrais pour la côte ouest fut essentiellement pratique.

    Tous les cinq ans, les bateaux de pêche qui quittaient la France - la Bretagne et la Normandie surtout -participaient à un tirage au Sort qui avait pour but de déterminer l'allocation des havres sur la côte française. Les armateurs saint-pierrais se plaignaient de la difficulté qu'ils avaient à participer à ce tirage et, par conséquent, on finit par leur accorder certaines installations dans la partie sud de la côte, notamment à Codroy, à la baie St. Georges, à Port-au-Port et à l'île Rouge. Certains intérêts métropolitains acquirent une partie de ce monopole, à condition qu'ils se servent d'une main-d'oeuvre tirée de l'archipel. Si, au cours du dix-neuvième siècle, la pêche française de la côte ouest de Terre-Neuve joua un rôle de moins en moins important, l'île Rouge fut un centre d'exploitation saint-pierrais jusqu'en 1904 et servit de tremplin à la plupart des Français qui devaient se fixer sur la presqu'île de Port-au-Port.

 

 

 

 

 

 

 

 

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