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Ils
étaient pour la plupart originaires de Margaree et de Chéticamp,
villages de l'île du Cap-Breton. Dès 1847, des membres de la famille
Aucoin s'installèrent à Stephenville, à St. Georges et à Codroy.
En 1845, il y avait des Blanchard à St. Georges et à Codroy. Des
Benoit d'Arichat apparurent vers 1850 et en 1855, un Bourgeois,
né en France et marié à une Acadienne, se fixa à St-Georges. Les
premiers Cormier arrivèrent à Sandy point, en face de St. Georges,
en 1847, suivis la même année d'un Doucet ou Doucette, qui alla
à Port-au-Port. La famille Gallant se retrouva à Stephenville
dès 1846; les Gaudet, dès 1855. Dès 1830 des Jesseau s'établirent
à St. Georges, venant de Bras d'Or sur l'île du Cap-Breton ; ils
déménagèrent plus tard, pour se fixer sur la presqu'île. 1830
vit aussi l'arrivée d'une famille de Lejeune, et des Pierrot,
également de Bras d'Or, qui se fixèrent à St. Georges où, pour
des raisons que nous ignorons, ils changèrent de nom pour devenir
des Alexandre.
Entre
1847 et 1855, divers membres de la famille Leblanc, de Margaree,
s'installèrent dans la région; certains d'entre eux avaient déjà
séjourné aux Îles de la Madeleine, avant de s'établir pour de
bon à St. Georges. Entre 1846 et 1860 une autre branche de cette
même " famille se fixa à Stephenville où ses membres, qui avaient
apporté avec eux bêtes et équipement, devinrent des fermiers prospères.
D'autres familles acadiennes arrivèrent à Terre-Neuve dans les
années cinquante: des Longuépée, des Chevarie, des Chaisson (écrit
Chaisson à Terre-Neuve), des Poirier, des Deveau, des Muise et
des Madore, ainsi que d'autres Aucoin, Gallant et Cormier.