L'Heritage de l'ile Rouge
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Dernière mise à jour: 2001/05/31

 

La France et la côte Française jusqu'en 1800

La péche côtière français aprés 1815

Les Acadiens de Terre-Neuvre

L'apport français et breton

Conditions de vie du pêcheur français

Les premiers foyers

L'évolution des communautés Francophones

La vie matérielle

La vie spirtuelle

La période d'assimilation: L'influence Anglaise

L'influence de la technologie moderne et des mass-média

La Renaissance Franco-Terreneuvienne


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    Le travail n'y faisait pas défaut. Entre 1940 et 1966, date à laquelle fla base ferma ses portes, plusieurs milliers de personnes non militaires y furent employées. Au plus fort de la construction de la base, entre 1500 et 2000 civils y trouvèrent un emploi, et à mesure que le temps passait, ils tenaient des rôles parfois d'une grande responsabilité. Si les Français n'occupaient pas de postes de cadre, ils contribuaient beaucoup à la main-d'oeuvre générale, mettant à profit leurs talents naturels de charpentier ou de plombier -et recevant, le cas échéant, une formation dans le métier nécessaire. Pour la première fois, les habitants de cette région avaient accès facile aux avantages de la grande économie américaine, et tout naturellement ils y prenaient goût. Mais sur le plan de la culture, il y avait des conséquences que l'on n'avait pas prévues.

    Tout d'abord, les Acadiens, pour qui les environs de Stephenville avaient fourni des terres fertiles, virent celles-ci balayées pour faire place aux pistes d'atterrissage. Certains restèrent à travailler pour le compte des Américains, d'autres choisirent une vie commerciale, dans l'hôtellerie, par exemple. D'autres déménagèrent carrément, les uns allant vivre sur la presqu'île, les autres cherchant de nouvelles terres plus éloignées de Stephenville, à Kippens, par exemple. Pour ceux qui restaient dans la ville, il y avait certes la possibilité d'une meilleure vie matérielle, mais au prix d'être engloutis non seulement par les Américains avec leur culture et leur langue, mais aussi par les nombreux étrangers, presque toujours anglophones, qui vinrent s'installer à Stephenville, attirés par la possibilité d'y faire fortune. La culture acadienne s'y trouvait submergée.

 

 

 

 

 

 

 

 

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