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Les réserves – Au tournant du siècle
En 1876, le gouvernement fédéral avait consolidé toute législation indienne à l'intérieur d'une seule loi sur les Amérindiens. Cette loi n'a été révisée qu'en 1951.

En 1900, les Amérindiens des Prairies avaient été réduits à la misère et la pauvreté. Chaque année, la tuberculose, la grippe, la rougeole et la petite variole tuaient de nombreux Amérindiens. Leur isolation a toutefois permis aux différents groupes amérindiens de sauvegarder leurs langues, leur religion et leurs coutumes. Cependant, le gouvernement s'efforçait d'assimiler les Amérindiens avec l'appui des missionnaires. Chaque réserve avait une église et le gouvernement fédéral subventionnait les écoles que mettaient sur pied les diverses églises. (Dempsey, 1992; p. 168-169)

À partir du 19e siècle, les premiers traités ont été signés au Canada avec des Amérindiens du Haut-Canada (aujourd'hui l'Ontario). Le but de ces traités était de faire disparaître les droits des Amérindiens sur le territoire qui serait ensuite ouvert à la colonisation. Les Amérindiens n'étaient plus considérés comme un peuple indépendant, mais un voué à disparaître. Le gouvernement installait les Amérindiens qui avaient signé ces traités sur des réserves et créait ainsi des « bandes » sous la surveillance d'administrateurs du département des Affaires indiennes. Le gouvernement signait des traités en Ontario et dans l'Ouest lorsque le besoin se sentait pour le territoire que les Amérindiens n'avaient pas encore cédé. L'objectif de ces administrateurs était d'obliger les Amérindiens à devenir des agriculteurs autonomes tout en abandonnant leur mode de vie traditionnelle de chasseurs et de cueilleurs. Toutefois, les propriétés à l'intérieur d'une réserve étaient publiques, c'est-à-dire que la terre n'appartient pas à des individus mais à tout le monde qui habitait sur la réserve. Un individu ne pouvait acheter ni vendre de la terre d'une réserve. Les bandes avaient aussi des fonds qui leur appartenaient.

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