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Les relations avec les Métis
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On retrouvait toujours un grand nombre de Métis dans les petites villes de l'Ouest ou dans les environs. Ils étaient très souvent pauvres. « Je suis allé voir cinq familles métisses qui m'ont procuré les plus grandes consolations. Ils sont dans la plus grande misère morale et physique mais cependant, il est encore facile de leur faire du bien. Huit ou neuf de ces enfants vont venir chez nos bonnes Soeurs la semaine prochaine. » (Inscription dans le Codex historicus de la mission Saint-Joachim datant du 14 mars 1895)
Les Métis qui abandonnaient la foi catholique
Après la rébellion de 1885, les Métis ont été définitivement dépossédés de l'Ouest et marginalisés. « J'ai vu une famille métisse qui semble vouloir abandonner complètement ses devoirs. Pauvre monde! » (Inscription dans le Codex historicus de la mission Saint-Joachim datant du 21 mai 1895)
Certains se sont certainement convertis au protestantisme : « J'ai vu plusieurs familles métisses qui penchent fortement vers le protestantisme. » (Inscription dans le Codex historicus de la mission Saint-Joachim datant du 28 mai 1895)
Les Métis qui ne parlaient que la langue crie
Les Métis, ces descendants de voyageurs canadiens-français et des employés écossais et anglais de la Compagnie de la Baie d'Hudson, ont été longtemps bilingues ou trilingues, parlant la langue crie, française ou anglaise. Cependant, bon nombre de Métis ont perdu l'usage de la langue française et anglaise. « Le révérend père Perrault a passé une partie de la journée à catéchiser nos petits Métis qui ne comprennent ni le français ni l'anglais. » (Inscription dans le Codex historicus de la mission Saint-Joachim datant du 26 mars 1895)
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