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Au tournant du siècle, les Canadiens français étaient presque exclusivement catholiques. La religion catholique a de nombreuses célébrations religieuses. Le jour de Pâques était central à la pratique religieuse catholique.
Les célébrations religieuses -- La messe
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La messe
À l'époque, il y avait deux différentes messes. Il avait la messe basse dont les parties de la messe étaient lues ou récitées et non chantées. Il y avait aussi la grand-messe ou la messe chantée. Voici l'horaire d'un missionnaire qui visitait des catholiques de la région de Beaumont pour y chanter une messe. « Grand-messe à 10h30 à Sandy Lake, catéchisme à 3 heures, vêpres à 4 heures et confession des enfants à 4h30. » (Inscription dans le Codex historicus de la mission Saint-Joachim datant du 15 septembre 1895)
Le vin de messe
Le vin était essentiel à la messe; il était nécessaire à la communion. Comme il était difficile de se procurer du vin de l'Europe ou d'ailleurs, les prêtres devaient donc faire leur propre vin. Ils faisaient tremper et fermenter des raisins secs pour en faire du vin.
Le sermon
Le sermon est le discours du prêtre donné en chaire. Les sujets de sermon variaient. Parfois, le sermon avait un thème religieux. Parfois, le prêtre utilisait l'occasion pour donner son point de vue. Parfois, le sermon était même très politique. Voici quelques exemples de sermons qui ont été tirés du Codex historicus de la mission de Saint-Joachim de 1895 à 1900 :
10 février 1895, « un petit sermon en français sur la charité fraternelle »;
19 mars 1895, « un sermon en français sur la conformité à la volonté de Dieu à l'exemple de St-Joseph »;
11 avril 1895, « le révérend père Lacombe a prêché en anglais et en français sur l'institution de la Saint-Eucharistie »;
11 février 1896, « dimanche dernier le père McCarthy a fait un très bon sermon sur la danse qui lui a attiré beaucoup de critiques mais qui va produire les plus heureux effets, surtout en raison de l'approbation de Monseigneur. La danse est arrêtée complètement »;
26 avril 1897, « dimanche le 18 avril, j'ai protesté contre le bal de l'hôpital qui devait être donné le 22. Ceci a fait beaucoup de bruit parmi les protestants et les catholiques, les protestants surtout » ;
30 mai 1898, « Monseigneur condamne notre chant grégorien. M. Beck sera obligé d'abandonner son chant. Le choeur va se reformer je l'espère »;
26 juillet 1898, « Sermon très pratique, très approprié, donné par le révérend père Rémas, sur les devoirs et les mérites des mères de famille dans l'éducation de leurs enfants »;
23 octobre 1898, « Le révérend père Leduc a parlé contre les désordres de ces jeunes gens qui parlent à l'église. Il a été compris; quelques-uns sont très négligents »;
Et le 12 mars 1899, « Grand-messe et sermons sur l'ivrognerie (...) et (...) sermons sur la danse et les mariages mixtes ».
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Le chant de messe
Le chant était une partie intégrale de la messe, surtout la grand-messe. Il y avait des chantres qui étaient les personnes qui chantaient les offices religieux. Lorsque la paroisse en avait les moyens, elle se dotait d'un harmonium ou d'un orgue. « On est en train d'organiser le chant dans notre chapelle de l'autre bord et j'espère que dans quelques mois nous aurons chantres et enfants de choeur. » (Inscription dans le Codex historicus de la mission Saint-Joachim datant du 13 mai 1895)
Les paroissiens se montraient très souvent enthousiastes à ces projets. « J'espère que dans quelques mois nous aurons un harmonium et des chantres de l'autre côté. Une jeune fille se propose de jouer et quelqu'un se propose de quêter pour acheter l'instrument. » (Inscription dans le Codex historicus de la mission Saint-Joachim datant du 12 mars 1895)
La confession
Tout catholique pratiquant doit se confesser. Le moment propice pour se confesser était juste avant le premier vendredi du mois, mais on pouvait se confesser n'importe quand au cours du mois. Il y avait toujours une messe le premier vendredi du mois. « Aujourd'hui veille du premier vendredi du mois, j'ai confessé un bon nombre d'enfants et plusieurs grandes personnes ce qui a été pour moi comme toujours une source de consolations. » (Inscription dans le Codex historicus de la mission Saint-Joachim datant du 31 janvier 1895)
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Suite de « Célébrations religieuses » de la section « La religion » :
« Les sacrements »
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