L'Heritage de l'ile Rouge
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Dernière mise à jour: 2001/05/31

 

La France et la côte Française jusqu'en 1800

La péche côtière français aprés 1815

Les Acadiens de Terre-Neuvre

L'apport français et breton

Conditions de vie du pêcheur français

Les premiers foyers

L'évolution des communautés Francophones

La vie matérielle

La vie spirtuelle

La période d'assimilation: L'influence Anglaise

L'influence de la technologie moderne et des mass-média

La Renaissance Franco-Terreneuvienne


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    Quoique la plupart des Franco-Terreneuviens ne puissent nommer le lieu d'origine de leur premier ancêtre à s'installer sur la presqu'île, certains ont retenu des noms de lieux précis. Si la ville de St-Malo figure souvent dans ces évocations, c'est certainement à cause du fait tant de paysans-pêcheurs s'y engagèrent pour la pêche côtière à partir de St-Pierre. D'ailleurs, la plupart des villages et cantons notés par Sébillot appartiennent à l'arrière-pays malouin. La Roche, qui est ''probablement le village de la Roche-Dernien, non loin de St-Brieuc, l'autre port breton qui armait pour Terre-Neuve, est un autre nom qui figure souvent dans le souvenir des vieux.

    Nous avons recueilli auprès d'une Franco-Terreneuvienne le souivenir d'une coutume, malheureusement très fragmentaire, qui, malgré le manque de détails, se rapproche de très près d'une coutume observée par Paul Sébillot, celle de noyer Carnaval:

    Une année que les Terreneuvats étaient en retard de vingt jours pour partir, ils noyèrent Carnaval. Sur un chariot qu'ils avaient pris à la porte de Dinan, ils avaient installé un énorme mannequin bourré de feurre (paille), et ils chant aient avec accompagne ment d'accordéon, leur instrument favori:

    Mardi-Gras, ne t'en vas pas J'f'rons des crêpes et t'en mangeras

    Et tous en coeur :

    Mardi-Gras s'en est allé, J'f'rons des crêpes sur n'un gal'tier .

    Puis, après avoir bien crié, ils enlevèrent la victime et la jetèrent à J'eau où elle s'en va à la dérive, La " pouchée de feurre " avait fait changer le vent, dit-on, et les marins purent partir le jour même.

 

 

 

 

 

 

 

 

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