L'Heritage de l'ile Rouge
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Dernière mise à jour: 2001/05/31

 

La France et la côte Française jusqu'en 1800

La péche côtière français aprés 1815

Les Acadiens de Terre-Neuvre

L'apport français et breton

Conditions de vie du pêcheur français

Les premiers foyers

L'évolution des communautés Francophones

La vie matérielle

La vie spirtuelle

La période d'assimilation: L'influence Anglaise

L'influence de la technologie moderne et des mass-média

La Renaissance Franco-Terreneuvienne


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    Sébillot nous donne aussi des détails concernant les lieux d'origine de ces Bretons, qui confirment la tradition orale à Terre-Neuve :

    Ce sont eux (les paysans-marins) qui, pour se faire engager par les capitaines, se rendent à la foire aux Terreneuvats qu'on appelle aussi la Foire ès Marins et qui se tient le premier lundi de décembre au Vieux Bourg (de St-Malo ). Elle ne commence guère avant dix heures et ne se I prolonge pas après quatre heures du soir. Tous les gars. au nombre f d'environ deux mille, y arrivent en voiture avec leur famille. Ils viennent Cancale et de Saint-Coulomb ; mais surtout des villages et des bourgs du canton de Châteauneuf, de Pleudihen, de Pleugueneuc, et de Dol. Tous ces gars étant destinés aux goëlettes de Saint-Pierre, ce sont naturellement les patrons de celles-ci qui viennent à la foire pour les enrôler. Quant aux équipages des navires qui se rendant au Banc pour pêcheurs de profession, et il n`est pas rare que tous les marins soient recrutés dans le même village.

    Ces écrits de Sébillot, qui insistent sur la distinction entre les pêcheurs professionnels et les paysans-marins qui feront la pêche côtière, sont importants également, parce qu'ils trouvent un écho dans les témoignages oraux recueillis dans les villages français de la presqu'île de Port-au-Port.

 

 

 

 

 

 

 

 

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