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La Conférence canadienne des arts annonce les noms des lauréats des Prix nationaux des arts 2006

Bul­letin de la CCA 35/06

Ottawa, le 23 août 2006

La Con­férence cana­di­enne des arts annonce les noms des lau­réats des Prix nationaux des arts 2006

Les faits en résumé

La Con­férence cana­di­enne des arts (CCA) a le plaisir d’annoncer l’attribution des Prix nationaux des arts 2006 à Mmes Bluma Appel et Pat Durr. Le Lieu­tenant gou­verneur de l’Ontario, l’Honorable James K. Bartle­man, présidera la céré­monie de remise des Prix 2006 qui se déroulera à Queen’s Park à Toronto le 15 sep­tem­bre prochain.

Le Diplôme d’honneur sera décerné à Mme Bluma Appel, mécène et activiste cul­turelle, tan­dis que le Prix Keith Kelly pour le lead­er­ship cul­turel va à Mme Pat Durr pour ses longues années au ser­vice des causes culturelles.

Au cours d’une car­rière de plus de 50 ans au ser­vice des arts et de la cul­ture, Bluma Appel a donné argent et heures innom­brables de bénévolat non seule­ment au théâtre mais aussi à l’opéra, aux orchestres et aux coopéra­tives artis­tiques auto-gérées. « C’est sûre­ment l’une des per­son­nes les plus généreuses, sinon la plus généreuse au Canada,” a déclaré Jean-Louis Roux. Officier de l’ordre du Canada et récip­i­endaire de l’Ordre de l’Ontario, Bluma Appel a siégé aux con­seils d’administration de plusieurs organ­i­sa­tions cul­turelles, dont l’Ontario Crafts Coun­cil, la Cana­dian Opera Com­pany, Opera Ate­lier, le Nia­gara Sym­phony, Tele­film Canada, la Fon­da­tion Tril­lium, le Royal Ontario Museum et le Ken ned y Cen­tre de Wash­ing­ton. Elle a con­tribué à l’établissement de bourses pour les Dora Mavor Moore Awards et les Cana­dian Com­edy Awards, en plus de bourses d’études au Royal Con­ser­va­tory of Music. Mme Appel a récem­ment reçu un doc­torat Hon­oris Causa de l’université de Toronto et elle con­tinue de tra­vailler aux diverses causes qui l’ont tou­jours passionnée.

La con­tri­bu­tion de Pat Durr aux arts et à la cul­ture cana­di­enne cou­vre plus de quar­ante ans. Elle a tra­vaillé inces­sam­ment et avec suc­cès à la recon­nais­sance des droits des créa­teurs en matière de droit d’auteur, de tax­a­tion et même de santé et sécu­rité. Activiste autant sur la scène locale que nationale, Pat Durr a accu­mulé une vaste expéri­ence au cours de sa défense des droits des artistes visuels auprès des gou­verne­ments munic­i­paux et fédéral. Selon Jen­nifer Dick­son, C.M., « C’est une per­sonne tout à la fois intel­li­gente, ana­ly­tique et d’une grande per­sévérance. Elle utilise tour à tour rai­son et stratégie pour con­tourner les bar­rières bureaucratiques. »

Pour en savoir plus.

Les lau­réats des prix nationaux de la Con­férence cana­di­enne des arts sont choi­sis par le Comité des prix à par­tir des can­di­da­tures pro­posées par les mem­bres de la CCA.

Le Diplôme d’honneur est remis annuelle­ment en recon­nais­sance d’une con­tri­bu­tion soutenue à la vie cul­turelle du pays sous forme de bénévolat, de men­torat, de par­rainage, de pra­tique indi­vidu­elle d’un art ou d’une autre forme d’appui recon­nue. Plus de 70 des grands vision­naires et créa­teurs de la riche tapis­serie cul­turelle du Canada, y com­pris Glenn Gould, Mau­reen For­rester, Oscar Peter­son, Pierre Juneau et Roch Car­rier, ont été lau­réats de ce prix depuis sa créa­tion en 1954. Le prix représente un tal­is­man en argent, dess­iné par l’artisan de la côte ouest Bill Reid.

Le Prix Keith Kelly pour le lead­er­ship cul­turel est décerné chaque année depuis sa créa­tion en 1998, et il rend hom­mage au lead­er­ship man­i­festé par l’ancien directeur général de la CCA durant son man­dat de 1989 à 1998. Il est décerné à un Cana­dien ou une Cana­di­enne ayant fait une con­tri­bu­tion remar­quable aux arts par ses activ­ités de pro­mo­tion ou l’élaboration d’une poli­tique cul­turelle, ou toute autre ini­tia­tive démon­trant son lead­er­ship dans le domaine. Le prix est une médaille gravée conçue par la médail­liste d’Ottawa Susan Taylor.

Bluma Appell, récip­i­endaire du Diplôme d’honneur 2006 de la Con­férence cana­di­enne des arts

L’un des plus grands hom­mages à Bluma Appel est sans doute le théâtre nommé en son nom. La salle prin­ci­pale du St. Lawrence Cen­tre, rou­vert en 1983, a en effet été bap­tisée le Théâtre Bluma Appel, en recon­nais­sance de sa con­tri­bu­tion finan­cière majeure et cru­ciale à la restau­ra­tion de ce cen­tre cul­turel de Toronto.

Son dévoue­ment s’est fait sen­tir non seule­ment dans le secteur des arts mais égale­ment dans le dossier de la santé. C’est ainsi qu’en plus de leur appui aux artistes pro­fes­sion­nels, Bluma Appel et son mari Bram Appel ont soutenu un pro­gramme d’alimentation et d’éducation artis­tique dans une école élémen­taire de North Bay. Fon­da­trice et Prési­dente de la Fon­da­tion cana­di­enne de recherche sur le sida (Can­FAR), elle a égale­ment con­tribué à l’établissement du Clin­i­cal Sim­u­la­tion Learn­ing Cen­tre (SINS Lab) à la fac­ulté de Nurs­ing de l’université de Toronto. Ce cen­tre académique de sim­u­la­tion a pour mis­sion de par­faire la for­ma­tion des infir­miers et infir­mières diplômé(e)s en matière de con­trôle des épidémies. La salle de quar­an­taine Bluma Appel du SINS Lab est la seule du genre en Amérique du Nord.

Tout au long de sa vie, Bluma Appel n’a jamais craint de met­tre sa pro­pre crédi­bil­ité en jeu pour avancer les causes dans lesquelles elle croit et dans lesquelles elle ne s’est jamais engagée à moitié. Sa pas­sion irradie et est éminem­ment contagieuse.

Ce que l’on dit de Bluma Appel:

« Le théâtre cana­dien doit énor­mé­ment à Bluma Appel. Sans doute, sa con­tri­bu­tion finan­cière, mais plus encore, ses idées et ses mil­liers d’heures de bénévolat ont vrai­ment fait une dif­férence. » - Joan Chalmers, bénév­ole et activiste culturelle

« Elle a été et est tou­jours par­ti­c­ulière­ment active auprès des théâtres, des musées, des orchestres, des maisons d’opéra, des coopéra­tives arti­sanales, ainsi que des pro­duc­tions de films.C’est sûre­ment l’une des per­son­nes les plus généreuses, sinon la plus généreuse au Canada. » - Jean-Louis Roux, C.C., C.Q., mem­bre de la Société Royale du Canada

« Ses intérêts, son influ­ence et son activ­ité inces­sante vont des plus grandes organ­i­sa­tions inter­na­tionales au plus petites organ­i­sa­tions locales. L’opéra, le théâtre, la musique, la comédie, la liste de ceux qui ont béné­fi­cié de sa générosité est sans doute plus longue qu’on pourra jamais le savoir! Bluma bien sûr une phil­an­thrope, mais elle apporte aux causes qui lui tien­nent à cour beau­coup plus que son appui financier : elle rassem­ble con­stam­ment gens et organ­i­sa­tions dans la pour­suite de ses objec­tifs. » - Alberta G. Cefis, Prési­dente d’ Opera Atelier

« Je ne con­nais per­sonne au pays qui puisse s’enorgueillir d’avoir con­tribué autant aux secteurs artis­tique, cul­turel, poli­tique, social ou de la santé, et encore bien moins à tous à la fois! » - Mar­tin Bragg, Directeur artis­tique, CanStage

« La Grande Dame du théâtre cana­dien » - The­atre News

Pat Durr, récip­i­endaire du Prix Keith Kelly 2006 pour le lead­er­ship culturel

Tout au long de sa vie, Pat Durr a su allier son mil­i­tan­tisme à la cause des artistes avec sa pro­pre car­rière de pein­tre et de graveure, une car­rière qu’elle n’a cepen­dant jamais hésité à met­tre tem­po­raire­ment de côté si elle esti­mait que la pour­suite d’une cause récla­mait toute son énergie. En dépit de ses nom­breuses oblig­a­tions, elle a tout de même réussi à rester active dans la pra­tique de son art et elle con­tinue d’exposer sur la scène nationale et internationale.

Très tôt dans le pre­mier de ses deux man­dats comme représen­tante nationale du Front des artistes cana­di­ens (1980–84, 2002-05), Patt Durr a réussi à faire démé­nager le bureau national de CARFAC dans la cap­i­tale nationale Ottawa. Plus récem­ment, Pat Durr a agi comme ges­tion­naire d’un pro­jet com­mun entre CARFAC et le Min­istère du pat­ri­moine cana­dien pour éten­dre les ser­vices de CARFAC aux artistes autochtones et autres du Yukon et du Nunavut. Comme mem­bre du con­seil d’administration de la Con­férence cana­di­enne des arts (1984–86), elle a présidé les comités de tra­vail sur le droit d’auteur et sur la tax­a­tion et, à ce dernier chapitre, con­tribué à l’organisation de la Con­férence nationale sur la tax­a­tion et les arts. En 1995, elle présidait le comité national d’experts en arts visuels con­viés par la CCA, lesquels ont réussi à sug­gérer des solu­tions alter­na­tives afin de sauve­g­arder la banque d’art du Con­seil des arts du Canada. Comme vice-présidente d’un comité ad-hoc de Santé Canada sur les ques­tions de santé et sécu­rité dans les arts et l’artisanat (1982–86), Pat Durr a apporté une con­tri­bu­tion notable à l’amélioration des con­di­tions dans les stu­dios des artistes. Elle a organ­isé sémi­naires et pub­li­ca­tions sur ces ques­tions et rejoint ainsi nom­bre de créa­teurs et d’étudiants en art. Le matériel ainsi pro­duit a par la suite connu une dis­tri­b­u­tion éten­due aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne.

Ce que l’on dit de Pat Durr:

« Elle tra­vaille non seule­ment avec intel­li­gence et ténac­ité, mais égale­ment avec grâce, humour et panache! » - Char­lotte Wilson-Hammond, R.C.A.

Je ne con­nais pas d’autre artiste qui ait tra­vaillé depuis aussi longtemps et avec autant d’ardeur à pro­mou­voir les arts et les artistes. Sa générosité et sa disponi­bil­ité à relever une nou­velle cause sont absol­u­ment remar­quables… Elle n’a jamais perdu con­tact avec les jeunes de la relève et con­tinue de leur con­sacrer le meilleur d’elle-même chaque fois qu’elle est sol­lic­itée. » - Joce­lyn Har­vey, con­sul­tante culturelle

« Elle a con­tribué de façon sig­ni­fica­tive à l’avancement des poli­tiques cul­turelles au Canada. Sa dili­gence à pro­mou­voir l’importance d’appuyer les artistes cana­di­ens font de Pat une ressource unique pour notre com­mu­nauté cul­turelle. » - April Brit­ski, Direc­trice nationale, CARFAC

Elle a fait preuve d’une générosité incroy­able durant ses deux man­dats comme représen­tante nationale de CARFAC. Elle tra­vail­lait à plein temps sans aucune rémunéra­tion et a guidé l’organisation à tra­vers une phase par­ti­c­ulière­ment tumultueuse de son his­toire. Durant ces années, elle a dû met­tre de côté ses pro­pres activ­ités comme artiste, faisant ainsi mon­tre d’une générosité et d’un dévoue­ment incroy­ables au sein d’un milieu trop sou­vent égotiste. » - Jen­nifer Dick­son, C.M., R.A.

Pour plus d’information sur les prix décernés par la CCA, veuillez con­sul­ter le site Webhttp://www.ccarts.ca/fr/awards/

 

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