La nouvelle CCA: au tour de la gouvernance
Le 26 septembre 2012
Comme je le disais dans mon dernier blogue, nous travaillons d’arrache-pied à l’édification d’une nouvelle CCA, d’une CCA dont tout le secteur culturel peut être fier parce qu’elle lui appartient et qu’elle répond à ses besoins. Ce sentiment d’appartenance et de participation aux décisions passe par une révision systématique de notre modèle de gouvernance, comme le recommande d’ailleurs le Plan stratégique quinquennal adopté par le conseil d’administration en mars dernier.
Quand nous avons appris que le gouvernement ne nous accordait pas le soutien de transition que nous avions des raisons d’espérer, nous avons dans un premier temps placé au second rang des préoccupations immédiates le réexamen de la façon dont la CCA est gérée. Avant de se préoccuper de gouvernance, le conseil estimait qu’il fallait d’abord s’assurer qu’il y aurait quelque chose à gérer! C’est la raison pour laquelle, au cours des six derniers mois, nous avons concentré tous nos efforts sur le membership et sur le développement de projets susceptibles de susciter l’intérêt de bailleurs de fonds éventuels. Et il semble bien que nous soyons sur la bonne voie : les renouvellements vont bien, les projets sont de plus en plus précis et selon les premiers signes, suscitent de l’intérêt. Tout cela pour dire que si la tendance se maintient, les probabilités vont croissant qu’il y aura effectivement une organisation à gérer. Le moment est donc venu de montrer que la CCA de demain sera différente de celle d’hier, et cela passe par cette révision de nos structures de gouvernance.
Nous amorcerons donc au cours des prochaines semaines un examen systématique de l’organisation. Il faut revoir les règlements, la taille du conseil d’administration, sa composition et son mode de sélection. Il faut établir le mandat et la composition des quatre comités stratégiques permanents recommandés dans le Plan d’affaires. Chacun des comités, présidé par un des membres du conseil et de quatre ou six représentants des membres, aura autorité sur les activités et projets de la CCA afin qu’ils soient conformes aux quatre grands axes stratégiques déterminés à la suite de la consultation de l’hiver dernier : Leadership et réseautage, Partage du savoir, Relations gouvernementales et Engagement du public. Les projets ou activités qui tombent sous plus d’un de ces axes stratégiques seront soumis à l’examen de plus d’un comité afin de s’assurer de la cohérence et de la viabilité financière de l’ensemble du plan d’action. Enfin, il faut s’assurer de plus que l’organisation soit conforme aux normes prescrites par la nouvelle Loi canadienne sur les organisations à but non lucratif. L’échéancier final : il faut que l’ensemble soit en place et soumis à l’assemblée générale des membres pour approbation au plus tard en juin 2013 (mais il y aura sans doute bien avant la convocation d’une assemblée générale extraordinaire pour procéder à des changements d’urgence au règlement afin que nous puissions procéder dans les meilleurs délais).
Et la mise en place de nouvelles structures d’implication des membres ne s’arrêtera pas aux considérations formelles. Nous sommes à développer de nouvelles formes de consultations sur des enjeux spécifiques, à mettre en place des comités directeurs pour des projets de recherche ou d’intervention, etc. Et tout cela se superpose à une série d’initiatives visant à accroître et à diversifier la composition de notre membership.
En somme, beaucoup de pain sur la planche, surtout quand on considère le travail que nécessitent le développement de nos projets spéciaux et le maintien de nos activités régulières. Il nous faut constamment revoir les priorités de l’heure en fonction des ressources dont nous disposons. Je peux dire que le Secrétariat est fortuné d’avoir une équipe hautement loyale et dévouée, mais il ne faut pas pousser ses membres au « burn out »!
Et ceci étant dit, je retourne aux fournaux!
–Alain