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Le Réseau international pour la diversité culturelle célèbre une victoire d’UNESCO

Ottawa, 20 octo­bre 2005 – Le Réseau inter­na­tional pour la diver­sité cul­turelle félicite, aujourd’hui, l’UNESCO et ses mem­bres pour l’adoption de la Con­ven­tion sur la pro­tec­tion et la pro­mo­tion de la diver­sité des expres­sions cul­turelles. Le RIDC et ses mem­bres organ­i­sa­tion­nels de toutes les par­ties du monde célèbrent l’appui impres­sion­nant des 148 pays qui ont voté en faveur du texte final. Ce nou­vel instru­ment juridique recon­naît la valeur de la diver­sité cul­turelle pour le bien-être des nations à tra­vers le monde et admet aussi que les biens et les ser­vices cul­turels pos­sè­dent plus qu’une valeur économique. Mais, la Con­ven­tion n’est qu’un pre­mier pas dans une longue cam­pagne pour attein­dre la diver­sité cul­turelle et pour prévenir l’érosion con­tin­uelle, dans les accords de com­merce et d’investissement, du droit des États à soutenir leurs pro­pres artistes et pro­duc­teurs culturels.

” Le solide appui envers la Con­ven­tion con­stitue un point mar­quant dans l’histoire du mou­ve­ment sur la diver­sité cul­turelle, “, déclare Garry Neil, Directeur général du RIDC, ” et nous sommes fiers du rôle qu’a joué le RIDC et les autres groupes de la société civile pour en arriver à cette étape. Mais, il reste encore beau­coup de choses à accom­plir. La société civile doit con­tin­uer à jouer un rôle actif durant la prochaine phase et nous en appelons aujourd’hui à tous les États qui ont voté en faveur de la rat­i­fi­ca­tion de la Con­ven­tion de la ren­dre la plus effi­cace pos­si­ble et de s’engager à soutenir la diver­sité cul­turelle que ce soit sur leur pro­pre ter­ri­toire ou ailleurs dans le monde. ”

Le RIDC demande instam­ment aux gou­verne­ments de col­la­borer les uns avec les autres, avec la société civile, les insti­tu­tions inter­gou­verne­men­tales et leurs pro­pres artistes et pro­duc­teurs cul­turels pour réaliser la véri­ta­ble promesse de cette Con­ven­tion. ” Après tout, nous devons col­la­borer pour lut­ter con­tre les pres­sions con­tin­uelles de ceux qui veu­lent garder les biens et les ser­vices cul­turels unique­ment sous l’égide de l’Organisation mon­di­ale du com­merce et sous la juri­dic­tion des traités régionaux et bilatéraux de com­merce.  Nous devons nous assurer que les pays en développe­ment dis­posent des ressources néces­saires pour faire con­naître leurs his­toires, leurs musiques et leurs autres œuvres artis­tiques à leurs publics locaux et à l’échelle mondiale. ”

Le RIDC incite les gou­verne­ments d’inclure des dis­po­si­tions de la nou­velle Con­ven­tion dans leurs accords cul­turels bilatéraux et mul­ti­latéraux. ” La Con­ven­tion établit seule­ment des stan­dards min­ima et nous voulons que les pays plus riches du nord s’engagent spé­ci­fique­ment et con­crète­ment envers les pays du sud pour les aider à dévelop­per des indus­tries créa­tives et à se doter d’outils cul­turels per­for­mants, ” pour­suit Mon­sieur Neil.

Le RIDC exhorte les min­istres de la cul­ture, regroupés dans le Réseau inter­na­tional sur la poli­tique cul­turelle, de renou­veler leur engage­ment dans ce tra­vail. La cul­ture habite toutes les dimen­sions de la gou­ver­nance y inclus le com­merce, la sécu­rité, le développe­ment et les droits de l’homme, et l’on ne fait que com­mencer à com­pren­dre toutes ces ram­i­fi­ca­tions. Le RIPC doit ren­forcer sa volonté de con­tin­uer. Il doit aug­menter l’adhésion de ses mem­bres et se pré­parer pour la prochaine étape du tra­vail sur la diver­sité cul­turelle à l’UNESCO aussi bien que pour le tra­vail impor­tant à déployer auprès des min­istres des finances et du com­merce, et des chefs de gouvernement.

Depuis 2000, le RIDC a été au pre­mier rang de la cam­pagne pour la défense d’une con­ven­tion sur la diver­sité cul­turelle légale­ment con­traignable pour freiner les pres­sions crois­santes sur les poli­tiques cul­turelles mises en cause dans les accords bilatéraux et mul­ti­latéraux de commerce.

Le RIDC représente plus de 400 organ­i­sa­tions cul­turelles non gou­verne­men­tales de 71 pays.

Le Canada a mené la for­ma­tion de l’INCP et de l’INCD et depuis sa créa­tion, l’INCD est siégé à la Con­férence cana­di­enne des arts.  La CCA est fier des accom­plisse­ments du Canada, l’INCP, l’INCD, et surtout, l’UNESCO lors de ce long com­bat qui avait comme but de recevoir l’approbation inter­na­tionale de la Con­ven­tion sur la pro­tec­tion et la pro­mo­tion de la diver­sité des expres­sions culturelles.

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