C’est arrivé en 2006 : de ceci et de cela

Bul­letin de la CCA 54/06

20 décem­bre 2006

Dans son dernier Bul­letin de 2006, la CCA fait le point sur ce qui suit :

• Le statut de tra­vailleur autonome : la let­tre d’éclaircissement de la CCA au Comité per­ma­nent des finances
• Le Con­seil des Arts du Canada pour le nou­veau Défi artis­tique « 50/50 »
• Le finance­ment des arts : dons records de par­ti­c­uliers à des organ­ismes cul­turels en 2004
• Édifices du pat­ri­moine : une nou­velle cam­pagne en ligne de la Fon­da­tion Héritage Canada

La CCA clar­i­fie un élément clé de son mémoire prébudgétaire

Dans le rap­port La com­péti­tiv­ité : une for­mule gag­nante pour le Canada du Comité per­ma­nent des finances, il est noté ce qui suit à la page 59 : « La Cana­dian Actors’ Equity Asso­ci­a­tion et la Con­férence cana­di­enne des arts ont exhorté le Comité à remédier au traite­ment à leur avis injuste des tra­vailleurs autonomes, en par­ti­c­ulier des artistes, dans le cadre du pro­gramme d’assurance-emploi, puisque les tra­vailleurs autonomes, con­sid­érés comme entre­pre­neurs indépen­dants, sont tenus de verser les parts de l’employeur et de l’employé à l’assurance-emploi sans avoir accès à tous les avan­tages du programme. »

Il s’agit malen­con­treuse­ment d’une défor­ma­tion de l’aspect clé que la CCA cher­chait à faire val­oir auprès du Comité et nous regret­tons ce faux pas tout autant que la con­fu­sion qu’il a pu engen­drer. La CCA a réagi à ce malen­tendu en envoy­ant une let­tre d’éclaircissement le 18 décem­bre dernier au prési­dent du Comité per­ma­nent, le député Brian Pal­lis­ter, où nous notons ce qui suit  :

« Les tra­vailleurs autonomes ne paient pas de primes pour les pro­grammes d’assurance-emploi et n’ont pas accès couram­ment aux avan­tages de ces pro­grammes. En fait, des efforts sont en cours pour adapter les pro­grammes d’assurance-emploi de façon à per­me­t­tre aux entre­pre­neurs indépen­dants de payer une prime mod­i­fiée pour avoir accès aux « avan­tages mod­érés » des pro­grammes, notam­ment les presta­tions de mater­nité et de pater­nité, les con­gés pour raisons famil­iales et les con­gés de mal­adie pro­longés. Le Cana­dian Actors’ Equity Asso­ci­a­tion (CAEA) et la CCA con­tin­ueront de tra­vailler avec les autres organ­ismes du secteur de la cul­ture et de l’extérieur pour faire pro­gresser ce dossier. Le Con­seil des ressources humaines du secteur cul­turel (CRHSC) par­ticipe égale­ment de façon active aux négo­ci­a­tions à cette fin avec les fonc­tion­naires fédéraux. » [traduction]

« 50/50 » : Le Con­seil des Arts prof­it­era de son 50 e pour pro­mou­voir l’engagement pub­lic envers les arts

Le Con­seil des Arts du Canada lance le défi aux Cana­di­ens de l’aider à célébrer son 50 e anniver­saire en 2007, en aug­men­tant leur par­tic­i­pa­tion aux arts. Créé en vertu d’une loi du Par­lement le 28 mars 1957, le Con­seil des Arts vient de lancer le Défi artis­tique « 50/50 », une ini­tia­tive qui vise à encour­ager le pub­lic cana­dien à s’engager davan­tage sur le plan des arts, comme pub­lic et comme par­tic­i­pants actifs.

Pen­dant l’année de l’anniversaire du Con­seil des Arts, ce dernier invite le pub­lic cana­dien à par­ticiper à 50 activ­ités artis­tiques — comme lire un poème, par­ticiper à une chorale, assis­ter à un fes­ti­val de cinéma, ou même con­tem­pler une pein­ture — et à rédi­ger un compte-rendu de leurs activ­ités pour ensuite partager leurs expéri­ences avec le Con­seil. « Cinquante activ­ités artis­tiques en 2007, cela peut sem­bler élevé. Cepen­dant, à la réal­i­sa­tion que ce chiffre se traduit par moins d’une activ­ité par semaine, le défi paraît bien plus facile à relever, a expliqué le directeur du Con­seil des Arts, Robert Sir­man. Les arts nous entourent con­tin­uelle­ment, à la télévi­sion, à la radio et dans l’Internet, chez notre libraire ou notre dis­quaire, dans nos écoles, nos cen­tres com­mu­nau­taires et nos parcs, ainsi qu’à des endroits plus spé­cial­isés, comme les galeries d’art, les théâtres et les salles de con­cert. » La CCA partage l’opinion que la grande majorité des Cana­di­ens sont déjà engagés d’une façon ou d’une autre sur le plan des arts, même si cer­tains ne s’en ren­dent pas tou­jours compte!

Les citoyens qui par­ticipent au défi sont encour­agés à faire part de leur expéri­ence au Con­seil des Arts, par cour­riel au Con­seil des Arts, ou par écrit au Défi artis­tique « 50/50 », Con­seil des Arts du Canada, 350, rue Albert, C. P. 1047, Ottawa (Ontario) K1P 5V8. Les faits sail­lants seront affichés sur le site web du Con­seil des Arts tout au long de l’année 2007. Le Défi artis­tique « 50/50 » fait par­tie d’une série d’activités spé­ciales liées au 50 e anniver­saire du Con­seil des Arts, parmi lesquelles fig­urent plus de 80 con­certs, presta­tions et autres activ­ités, tous con­sacrés au Con­seil des Arts par dif­férents organ­ismes artis­tiques partout au pays. À compter de jan­vier, vous pour­rez vis­iter le site Con­seil des Arts pour des mises à jour con­tin­ues sur le Défi artis­tique « 50/50 » et les autres activ­ités entourant le 50 e anniver­saire du Con­seil des Arts.

Un nou­veau rap­port de Hill Strate­gies Research révèle que les con­tri­bu­tions de par­ti­c­uliers aux organ­ismes cul­turels ont atteint un niveau record en 2004

Un nou­veau rap­port de Hill Strate­gies Research, inti­t­ulé Indi­vid­ual Donors to Arts and Cul­ture Orga­ni­za­tions in Canada 2004, présente un état rel­a­tive­ment encour­ageant de la col­lecte de fonds dans le secteur des arts et de la cul­ture en 2004. Le rap­port de Hill Strate­gies Research révèle que 732 000 Cana­di­ens de 15 ans ou plus ont fait des dons financiers d’une valeur totale de 188 mil­lions de dol­lars aux organ­ismes des arts et de la cul­ture en 2004. Cela représente un niveau record de dons de par­ti­c­uliers aux organ­ismes des arts et de la cul­ture, beau­coup plus élevé que les chiffres étab­lis dans les enquêtes de 2000 et 1997.

Aver­tisse­ment cepen­dant : en rai­son de dif­férences légères de con­tenu et de méth­odes, il est pos­si­ble que les esti­ma­tions antérieures des dons à tous les types d’organismes sans but lucratif aient été sous-estimées. Cela pour­rait avoir pour effet d’exagérer l’augmentation des dons entre 2000 et 2004. Toute­fois, l’augmentation des dons aux organ­ismes des arts et de la cul­ture était beau­coup plus élevée que pour tout autre secteur sans but lucratif défini avec con­stance en 2000 et 2004. Il est très peu prob­a­ble que cette aug­men­ta­tion dis­pro­por­tion­née pour­rait résul­ter des change­ments des la méth­ode d’enquête seule­ment, qui n’ont pas favorisé les organ­ismes des arts et de la cul­ture par rap­port aux autres types d’organismes sans but lucratif. Bref, il est clair qu’il y a eu une aug­men­ta­tion réelle impor­tante des dons aux organ­ismes des arts et de la cul­ture entre 2000 et 2004.

Le rap­port exam­ine les don­nées des total­i­sa­tions spé­ciales com­mandées par Hill Strate­gies Research à Sta­tis­tique Canada, basées sur l’Enquête cana­di­enne sur le don, le bénévolat et la par­tic­i­pa­tion de 2004. Cette enquête nationale inter­ro­geait un échan­til­lon très large et sta­tis­tique­ment représen­tatif de Cana­di­ens de 15 ans ou plus (20 832 per­son­nes) con­cer­nant leurs dons financiers à tous les types d’organismes sans but lucratif au cours des 12 mois qui ont précédé l’enquête. Le rap­port présente égale­ment un résumé du nom­bre de dona­teurs dans chaque province et des esti­ma­tions approx­i­ma­tives de la valeur des dons aux organ­ismes des arts et de la cul­ture par région.

Les organ­ismes des arts et de la cul­ture ont claire­ment pour défi de soutenir ce momen­tum en matière de col­lecte de fonds qu’ils ont créé par l’entremise de cam­pagnes lim­itées dans le temps ou con­cer­nant des pro­jets par­ti­c­uliers. Dans le dernier bud­get fédéral, le gou­verne­ment a aboli ce qu’il restait de la taxe sur les gains en cap­i­tal sur les valeurs inscrites à la bourse don­nées aux organ­ismes de char­ité et aux fon­da­tions privées. S’il est peut-être un peu tôt pour y voir plus clair, il sera intéres­sant d’examiner l’incidence que cette mesure pour­rait avoir sur le niveau des dons des par­ti­c­uliers aux organ­ismes des arts et de la cul­ture dans la prochaine enquête sur ce sujet qui doit avoir lieu en 2007.

Édifices du pat­ri­moine : Cam­pagne en ligne « Préserver, pas remblayer »

La Fon­da­tion Héritage Canada et la Coali­tion con­tre la démo­li­tion deman­dent au gou­verne­ment fédéral de met­tre en ouvre des stim­u­lants financiers pour les sites his­toriques dans son bud­get 2007. Au cours des 30 dernières années, 20 % des édifices his­toriques du Canada ont croulé sous le pic des démolis­seurs, et la destruc­tion se pour­suit. Ces organ­ismes croient que le temps est venu pour le gou­verne­ment fédéral de met­tre en oeu­vre des stim­u­lants financiers dans son bud­get 2007 pour encour­ager le secteur privé à inve­stir dans la reval­ori­sa­tion des sites his­toriques et ils deman­dent au pub­lic de soutenir leur demande. Pour par­ticiper, vis­itez le site d’inscription.

En ter­mi­nant.

L’année 2006 en fut une mémorable et fructueuse ici à la Con­férence cana­di­enne des arts. Nous aime­ri­ons prof­iter de l’occasion pour remercier nos mem­bres et nos sym­pa­thisants, en espérant que vous passerez un très joyeux temps des fêtes et que l’année 2007 sera rem­plie de paix et de prospérité pour vous tous et toutes!

Étant donné que la CCA dépend beau­coup de vos con­tri­bu­tions pour pour­suivre le tra­vail impor­tant qu’elle a entre­pris, les dons de char­ité sont tou­jours accep­tés gracieusement.

(Veuillez noter que les bureaux de la CCA seront fer­més du ven­dredi 22 décem­bre 2006 jusqu’au lundi 8 jan­vier 2007.)