Chambre des communes, MP Andrew Cash sur la Conférence canadienne des arts
Le 30 octobre 2012
M. Andrew Cash (Davenport, NPD):
Monsieur le Président, deux ensembles de règles régissent les arts et la culture : un pour les artistes qu’aiment les conservateurs et un autre pour ceux qu’ils n’aiment pas. La Conférence canadienne des arts en est l’exemple le plus récent.
Lorsque qu’une exposition ou un organisme ou encore le nom d’un groupe rock ne plaît pas au ministre, on peut sentir un vent de désapprobation balayer le pays.
Le Canada est vaste, complexe et diversifié. Voulons-nous vraiment d’un secteur des arts et de la culture régi par le bureau d’un seul politicien dans ce pays?
M. Paul Calandra (secrétaire parlementaire du ministre du Patrimoine canadien, PCC):
Monsieur le Président, comme je l’ai dit à propos de cet organisme, après 35 ans, les vaillants contribuables fournissent encore 60 % de son budget. Il est temps qu’il passe à un mode de financement différent, qu’il demande à ceux qui l’appuient, aux principaux intéressés, de contribuer un peu plus.
Le gouvernement investit beaucoup dans les arts et la culture. Le NPD continue de voter contre tous ces investissements. Nous investissons à la grandeur du pays. Nous soutenons des festivals. Nous soutenons des théâtres locaux. Nous faisons les types d’investissements qui se traduiront par de meilleurs emplois, de meilleurs débouchés et de meilleurs résultats pour nos artistes de tout le pays.