Comité permanent du Patrimoine canadien — Budget principal des dépenses 2012–2013 — Société Radio-Canada
L’hon. James Moore - Au sujet de la Société Radio-Canada
le 28 mai 2012
La SRC est évidemment une institution très importante pour le pays sur le plan culturel, mais aussi sur le plan économique.
En tant que ministre responsable des langues officielles, je vous dirais que seule la Société Radio-Canada diffuse de l’information et des nouvelles dans chacune des régions du pays dans les deux langues officielles, sur chaque plateforme électronique, qu’il s’agisse de radiodiffusion, de télévision, de sites Web ou d’applications pour les iPad.
En fait, la Société Radio-Canada est très importante sur le plan culturel pour l’avenir de notre pays.
Après les élections, j’ai discuté avec le président et les membres du conseil d’administration de la SRC. Je leur ai posé une simple question au sujet de la stratégie 2015 qu’ils ont présentée; je crois que vous avez tous eu accès au résumé et que vous en avez discuté. Je leur ai demandé de combien d’argent ils avaient besoin pour la mettre en oeuvre, c’est-à-dire pour remplir leur mandat dans le cadre de la Loi sur la radiodiffusion et pour réaliser les objectifs de la stratégie 2015.
Le budget 2012 fournit ces fonds. Chaque année, il continue de prévoir plus d’un milliard de dollars pour la SRC. La société a les fonds nécessaires pour honorer ses obligations en vertu de la Loi sur la radiodiffusion, et la stratégie 2015 — je ne veux pas seulement l’effleurer — est assez impressionnante. C’est le genre de chose que votre comité et les comités du Sénat qui ont examiné le rôle et le mandat de la SRC au cours des années précédentes… Je pense certainement qu’il s’agit d’une approche solide et efficace à l’égard de la radiodiffusion publique.
Il faut évidemment que le contenu soit 100 p. 100 canadien, c’est-à-dire qu’on n’y retrouve aucune émission telle La roue de fortune et aucun film américain; que les films canadiens, les émissions de télévision, les nouvelles, les courts métrages, les émissions pour enfants et les dessins animés — tous des créations canadiennes — soient diffusés à la SRC; que la société se convertisse aux technologies numériques, car à mon avis, il est extrêmement important qu’elle établisse le contact avec les jeunes Canadiens, pour que la prochaine génération considère que la SRC est le diffuseur par excellence de contenu canadien. À mon avis, son passage aux technologies numériques a été bien reçu et bien vu et constitue un pilier essentiel de sa stratégie 2015.
Je pense aussi, comme je l’ai dit, que son empreinte nationale — c’est-à-dire maintenir les services dans toutes les régions du pays, en ne fermant aucune station —, et le maintien de son empreinte nationale dans les deux langues officielles du Canada sont au coeur de son mandat. On retrouve ces points dans sa stratégie 2015, et elle dispose des fonds nécessaires pour commencer à la mettre en oeuvre.