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Le Conseil des ressources humaines du secteur culturel

Des ponts et un avenir à bâtir

Notre nou­veau mem­bre en vedette nous tient par­ti­c­ulière­ment à cœur. On rend hom­mage à un organ­isme qui a pris ses ailes à la CCA : le Con­seil des ressources humaines du secteur cul­turel (CRHSC).

Le CRHSC retrace ses orig­ines, à plus de vingt ans, au sein de la CCA : en 1991, la CCA a créé le Comité sur la for­ma­tion dans le secteur cul­turel (CFSC). En 1995, le CFSC est devenu le CRHSC, fonc­tion­nant indépen­dam­ment de la CCA. Allez jeter un coup d’œil à leur site web, riche en ressources pour les artistes et tra­vailleurs autonomes ainsi que pour les employeurs. Depuis 17 ans, le Con­seil fait ses preuves à titre de leader en ges­tion de ressources humaines du secteur culturel.

La mis­sion du CRHSC est de répon­dre aux besoins de la main-d’œuvre du secteur cul­turel au Canada. En plus d’offrir des ressources et des études impor­tantes, le CRHSC rassem­ble des lead­ers de la cul­ture, des enseignants/formateurs clés et des décideurs pour for­mer des parte­nar­i­ats et dis­cuter des enjeux en RH. Un exem­ple par excel­lence de ce rôle de rassem­bleur joué par le CRHSC est le Forum national RH qui aura lieu à Toronto les 27 et 28 sep­tem­bre prochain. À ce sujet, nous avons ren­con­tré Susan Annis, direc­trice générale du CRHSC depuis 2002.

Pourquoi le CRHSC organise-t-il ce Forum?

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« Le Forum servira à faciliter la ren­con­tre des gens du secteur et des éducateurs/formateurs afin de « Con­stru­ire des ponts ». Avec des présen­ta­tions sur les meilleures pra­tiques, des dis­cours nova­teurs et même des dis­cus­sions provo­cantes, le forum pro­posera des exem­ples de col­lab­o­ra­tion entre l’industrie et le monde de l’éducation, des exem­ples qui répon­dent réelle­ment aux besoins immé­di­ats de l’industrie, soulig­nent l’importance du per­fec­tion­nement pro­fes­sion­nel et du men­torat, et encour­a­gent les par­tic­i­pants à faire des pres­sions pour que des solu­tions aux prob­lèmes de for­ma­tion soient mises en oeuvre. »

L’année dernière, le CRHSC appre­nait, en même temps que les 29 autres con­seils sec­to­riels, que le min­istère de Ressources humaines et Développe­ment de com­pé­tences (HRSDC) met­trait fin au finance­ment de leur Pro­gramme des con­seils sec­to­riels en date du 31 mars 2013. L’histoire de la CCA et du Con­seil reste donc liée : les deux seules organ­i­sa­tions nationales regroupant l’ensemble des com­mu­nautés cul­turelles per­dront au même temps leur finance­ment prin­ci­pal du gou­verne­ment fédéral, et cha­cune a décidé de relever le défi de l’autonomie. Nous avons parlé à Susan de ce qui attend le CRHSC.

De façon plus générale, com­ment abordez-vous la transition?

« Notre con­seil d’administration a choisi d’aller de l’avant car nous avons une bonne réserve pour ce faire et surtout, on con­tinue parce que nous avons une énorme et solide base sur laque­lle nous pou­vons bâtir.

  • Un vaste réseau
  • Une bonne crédi­bil­ité et réputation
  • Une gamme de bons produits
  • La struc­ture de CRHSC

Ce qui a changé durant ces dernières années, c’est que main­tenant les gens du secteur cul­turel por­tent atten­tion aux enjeux liés aux ressources humaines en cul­ture. Aupar­a­vant,  les RH n’étaient pas du tout sur les radars.

Et bien que notre con­seil d’administration sera plus petit il aura tou­jours cette pro­fondeur qui nous per­me­t­tra d’être efficaces. »

Et les défis où sont-ils?

« Un grand défi est de trou­ver de nou­velles sources de revenus bien sûr, mais nous savons que notre base est solide.  Nous allons ven­dre nos pro­duits main­tenant. Mais peut-être que le plus grand défi est de faire com­pren­dre au milieu qu’il ne peut plus nous con­sid­érer comme une source de finance­ment pour les pro­jets; que la rela­tion a changé. C’est un défi, mais il n’est pas insurmontable.

Nous sommes doré­na­vant des parte­naires. Nous allons tra­vailler tous ensem­ble pour dévelop­per des pro­jets, chercher des sources de finance­ment. Le Con­seil sera le coor­don­na­teur de ces pro­jets com­muns. Mais n’est-ce pas un peu exci­tant en même temps? »

Vous êtes opti­miste pour l’avenir?

« Je suis opti­miste parce que je sais que si le Con­seil n’existait pas il faudrait l’inventer. Je crois que la CCA peut affirmer la même chose à son égard. » (rires)

Alors on se revoit les 27 et 28 sep­tem­bre prochain à Toronto pour le Forum!

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