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La vie dans l'Ouest Retour dans le passé : Albersask 1905
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Retour dans le passé : Albersask 1905


Les Prairies – La culture traditionnelle
Le travail des femmes
Le tannage
Le travail des hommes
Le travois
Les vêtements
L'art
Les tipis
À l'intérieur des tipis

Le travail des femmes
Les femmes cueillaient des racines et des baies pour manger. Elles ne chassaient point, mais étaient responsables de dépouiller l'animal tué (enlever la peau) et de couper en morceaux le gibier une fois tué. La viande était souvent tranchée et séchée au soleil. Cette viande était aussi broyée et mêlée avec du gras et des baies (des « saskatoons » par exemple) pour en faire du pemmican qui se conservait pendant plusieurs mois et même plusieurs années. Les peaux de bison étaient utilisées pour fabriquer des robes et des mocassins, pour recouvrir les tipis et pour confectionner des boucliers. On utilisait les peaux d'orignal ou d'antilope pour confectionner des vêtements : culottes de cheval, jambières et vestes d'homme, longues robes et jambières de femme. Les os de bison ainsi que les cornes, les sabots, le poil et les tendons sont aussi utilisés pour fabriquer des outils et des accessoires domestiques. (Information tirée de L'Encyclopédie du Canada).

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Le tannage
Pour faire du cuir, il fallait gratter la peau pour enlever toute trace de graisse et de chair. Ensuite, il fallait épiler la peau, c'est-à-dire enlever tout le poil. On laissait alors la peau sécher et durcir. Une fois sèche, ce cuir serait utilisé pour les semelles de mocassins et les parflèches, des sacs de cuir. Pour faire du cuir souple pour les vêtements, il fallait appliquer un mélange de cervelle, de graisse et de foie d'animaux à la peau séchée et durcie. Cela se faisait à la main ou avec une pierre douce. La peau était séchée au soleil et ensuite trempée dans l'eau, enroulée et séchée à nouveau. Une fois sèche, la peau était déroulée et grattée de nouveau. Il fallait ensuite la frotter et la pétrir plusieurs heures avant qu'elle soit souple. (Information tirée de Les Indiens du Canada, p. 27)


Le travail des hommes
Les hommes étaient responsables de la chasse, en particulier celle du gros gibier, dont anciennement le bison. L'arrivée du cheval dans la Prairie canadienne vers 1730 avait grandement facilité la chasse du bison. Autrefois, il fallait se déguiser de peaux d'animal pour s'approcher du bison à pied et pour le tuer à l'aide d'arcs et de flèches. Parfois on entraînait les troupeaux de bison dans des corrals où on les poussait vers leur mort en bas d'escarpements abrupts. L'arrivée du cheval a facilité la chasse du bison ainsi que le déplacement des bandes et leurs biens. Seulement les Cris et les Ojibways des Prairies pêchaient le poisson pour l'ajouter à leur alimentation de base. (Information tirée de L'Encyclopédie du Canada).

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Le travois
Les Amérindiens des Prairies utilisaient des travois pour transporter leurs biens avec des chiens et, plus tard, des chevaux. Le travois, ou brancard, consistait en deux longues perches attachées en forme de « V » et fixées de chaque côté d'un chien ou d'un cheval. Une toile recouvrait ces deux perches et on pouvait ensuite mettre de la marchandise sur le travois.


Les vêtements
Les vêtements étaient confectionnés à partir de peaux de vache, de bison, d'antilope, d'orignal ou de cerf. L'hiver, on portait des vêtements plus épais sur lesquels on avait laissé le poil. Les hommes portaient un pagne retenu par une ceinture. De longues jambières étaient attachées à la ceinture. L'homme portait habituellement un couteau et parfois un petit sac rempli de peinture qui était destinée à peindre le visage. L'homme portait une chemise de peau lorsqu'il faisait frais. Les femmes portaient des chemises qui descendaient jusqu'au dessous des genoux. Elles portaient aussi des jambières et une tunique. (Information tirée de Les Indiens du Canada, p. 27-28) Mais soulignons qu'en 1905, les hommes auraient reçu chaque année une paire de pantalons de tissu épais des agents du département des Affaires indiennes et les femmes, une couverte. Ils auraient aussi acheté du tissu des marchands pour la fabrication de vêtements, quoique les vêtements traditionnels n'auraient pas été entièrement abandonnés.


L'art
Les vêtements et les tipis des Amérindiens des Prairies étaient richement décorés. Les vêtements étaient peints ou décorés de piquants de porc-épics teints. Les boucliers des hommes ainsi que les paniers en cuir et les tipis étaient peints. L'on sculptait aussi les cuvettes en bois, les cuillers en corne et les pipes en pierre. L'usage de plumes comme décoration était très répandue dans les Prairies. C'étaient les femmes qui étaient responsables de ces décorations sur les vêtements et sur les autres objets d'usage quotidienne. Les hommes fabriquaient les objets nécessaires à la chasse, à la guerre et aux cérémonies. (Information tirée de L'Encyclopédie du Canada)

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Les tipis
Le tipi devait se transporter facilement, se monter et se démanteler rapidement. Les perches du tipi étaient généralement faites de 12 à 20 troncs de pin minces et longs malgré que le bois fût rare dans la prairie. Ces perches étaient transportées d'un campement à un autre avec la couverture de ce tipi. Trois ou quatre pieux de fondation étaient premièrement placés et ensuite les autres dans les fourches formées. La couverture était mise en place sur ces perches et le tipi était fixé au sol par des chevilles ou des pierres. Le tipi n'était pas parfaitement conique mais était légèrement penché. Cela améliorait l'aération du tipi et donnait plus d'espace en hauteur en arrière du tipi.


À l'intérieur des tipis
Juste à côté du centre du tipi, il y avait le foyer. Des meubles (calereins légers et triangulaires) étaient faits d'osier et liés avec des cordes. Par terre, il y avait des fourrures pour s'asseoir ou se coucher. Dans des sacs, la nourriture, les outils et les vêtements étaient suspendus des perches de la charpente du tipi. Les tipis appartenaient aux femmes qui les fabriquaient et les dressaient. (Information tirée de Les Indiens du Canada, p. 26)

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Suite de « Les Prairies »
de la section « Les Amérindiens » :

« L'organisation sociale »




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