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Retour dans le passé : Albersask 1905
Ce n'était pas que les humains qui avaient des esprits selon la religion traditionnelle des Amérindiens des Prairies. Les animaux et les autres créatures possédaient des esprits qui pouvaient accorder de la puissance à un individu. Un individu pour obtenir de la puissance spirituelle se retirait dans un endroit isolé pour prier et jeûner. L'individu jeûnait parfois plusieurs jours avant qu'il ait un rêve ou une vision personnelle dans lesquels apparaissait son protecteur spirituel. Certains individus au cours de leur vie venaient à être reconnus comme des personnes avec beaucoup de pouvoirs spirituels et devenaient donc des chefs rituels. Ces personnes pouvaient être à la tête de cultes. Ces cultes avaient certains rituels qui étaient souvent adoptés par toute la tribu, mais le culte lui-même mourait souvent avec son initiateur. (Information tirée de l'Encyclopédie du Canada)

Les Prairies – Les pratiques religieuses
Les grands esprits
La quête de vision
Les sacs de médecines
Le calumet de paix
Les « sueries »
Les sociétés de danseurs
Des lieux sacrés
Les cadavres

Les grands esprits
« Les tribus indiennes des plaines avaient des croyances religieuses très semblables. On honorait les grands esprits Soleil, Oiseau, Tonnerre et Napiwa, le Vieil homme du crépuscule. Les Sioux appelaient ces esprits wakan tanka, c'est-à-dire les plus grands des êtres sacrés. » (Information tirée de Les Indiens du Canada, p. 29)

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La quête de vision
« La quête de vision de l'adolescence était une expérience spirituelle intense pour les cavaliers guerriers des plaines. Un esprit gardien enseignait au jeune homme son chant et sa danse de guerre; on lui indiquait quelles amulettes lui conféreraient la puissance. Nombre de symboles peints avec des pinceaux en os poreux sur les tipis et les boucliers tenaient leur origine de la vision qu'avait eu le propriétaire de ces objets. » (Information tirée de Les Indiens du Canada, p. 29-30)


Les sacs de médecines
« Les "sacs de médecines" de nature religieuse que portaient les Amérindiens étaient des amulettes (plumes, becs d'oiseaux ou pierres de forme bizarre) enveloppées dans une peau. Chaque objet avait une signification particulière et il fallait entonner un chant spécial lorsque son propriétaire l'exposait à la lumière. Les "sacs de médecines" donnaient du prestige à leur propriétaire et on pensait qu'ils leur portaient chance et leur procuraient la santé. » (Information tirée de Les Indiens du Canada, p. 30)

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Le calumet de paix
« Les cérémonies du calumet de paix jouaient également un grand rôle dans la religion des Amérindiens des plaines. Souvent taillées dans de la catlinite, une pierre rouge et tendre, les pipes étaient utilisées dans des rituels au cours desquels on soufflait de la fumée en direction des quatre points cardinaux, vers le ciel et vers la terre. » (Information tirée de Les Indiens du Canada, p. 30)


Les « sueries »
« On se purifiait en prenant des bains de vapeur dans des "sueries". Souvent, les néophytes mâchaient un morceau de sauge, une plante aromatique que l'on parsemait sur le sol, pour les empêcher de s'évanouir sous l'effet de la chaleur presque insoutenable. » (Information tirée de Les Indiens du Canada, p. 30)


Les sociétés de danseurs
« En plus des sociétés guerrières, il y avait également un certain nombre de sociétés de danseurs dont la fonction était sociale ou religieuse. Les danses décrivaient généralement l'orientation cynégétique ou guerrière de la culture et étaient généralement exécutées lors des réunions d'été de la tribu. » (Information tirée de Les Indiens du Canada, p. 30)

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Des lieux sacrés
Certains endroits dans le territoire étaient très sacrés aux Amérindiens. Par exemple, John Martin raconte qu'il existait une pierre dans la prairie qui était un lieu de dévotion. Les Amérindiens qui passaient près de cette pierre s'y arrêtaient pour prier et ils laissaient de la nourriture, du tabac et de l'argent dans une cache, toujours au même endroit en dessous de la pierre, là où un morceau s'était détaché. (John Martin)


Les cadavres
Les Pieds-Noirs n'enterraient pas leurs morts. Ils laissaientt les morts dans la prairie et on les recouvrait tout simplement avec un petit tipi. Le tipi était assez grand pour contenir le corps qui était placé dans un cercueil ou tout simplement enveloppé. Le corps n'était pas enterré, car les Pieds-Noirs croyaient que le soleil et la pluie étaient nécessaires pour laver le corps et rendre l'âme suffisamment pur pour se rendre au « terrain de chasse » de l'au-delà. Très souvent, on trouvait dans la prairie les os des personnes décédées. Les bébés et les jeunes enfants décédés étaient, quant à eux, enveloppés et placés dans les arbres « cottonwood » (peupliers deltoïdes). La pluie et le soleil lavaient et purifiaient leur âme et, lorsque le printemps venait, l'âme était transportée avec le duvet de ces arbres. (John Martin)
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