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Les noces ukrainiennes
Retour dans le passé : Albersask 1905
Une fois installés au Canada, les immigrants ukrainiens ont continué à suivre leurs traditions. Tout au long de l'année, il y avait des périodes de jeûne et des jours de fête qui étaient dictés par le calendrier religieux. Cependant, une des plus importantes occasions dans la vie d'un individu était le jour de son mariage.


Les noces ukrainiennes
La demande en mariage
La dot
Le « batko » et la « matka »
Le garde du coprs
Les « druzhky »
L'étoile du marié
Le mariage
Le souper
Le départ de la mariée
Le « kolochi »
Balayer le plancher

La demande en mariage
Un jeune homme ne demandait pas directement à la femme qu'il voulait épouser de le marier. Plutôt, avec l'approbation de sa famille, il demandait à quelques-uns de ses amis et de ses parents proches de visiter la famille de la femme qu'il désirait marier pour la demande en mariage. La famille accueillait ces courtiers. Au cours de la soirée, ils faisaient la demande en mariage aux parents. Ceux-ci ne répondaient pas tout de suite. Habituellement, ils invitaient les courtiers à revenir ou ils envoyaient un messager avec leur réponse. (Ponich, p. 1)


La dot
Si la réponse des parents de la jeune femme à la demande en mariage était favorable, le futur époux et ses parents étaient invités chez la famille de la jeune femme. Le jour du mariage était fixé et à ce moment-là les parents du jeune homme s'informaient à savoir ce que serait la dot de la jeune femme. Une fois que cela était réglé, les négociations se terminaient et on se mettait à l'oeuvre pour préparer le mariage. (Ponich, p. 1-2) Habituellement, on évitait le temps des fêtes, l'hiver, et le carême pour les mariages. Les noces avaient donc lieu généralement l'été.

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Le « batko » et la « matka »
Les parents n'assistaient pas au mariage. Il fallait trouver des parents honorifiques pour l'occasion, le « batko » et la « matka ». C'était un grand honneur d'être choisi « batko » et « matka ». (Ponich, p. 3)


Le garde du corps
Le jeune homme choisissait un ami ou un parent pour être son « vatazhel » qui était le chef lors du mariage. Il choisissait aussi un autre jeune homme pour être son garde du corps. (Ponich, p. 3)


Les « druzhky »
La mariée choisissait deux filles pour être ses demoiselles d'honneur. Celles-ci habillaient la mariée le jour du mariage. La mariée portait sur sa tête une couronne et une guirlande par-dessus la couronne. Aussi des rubans flottaient en arrière de sa tête. Les demoiselles d'honneur tressaient la couronne le samedi soir. Des musiciens et des amis étaient invités ce soir-là. (Ponich, p. 4)

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L'étoile du marié
Le samedi soir, le « vatazhel » et le « druzhba » du marié fabriquaient l'étoile que le jeune homme porterait sur son bonnet. Tout comme chez la mariée, il y avait des musiciens, des amis (filles et garçons) et beaucoup de chansons appropriées à l'occasion d'un mariage. L'étoile du jeune homme et la guirlande de la jeune femme représentaient la virginité du marié et de la mariée. (Ponich, p. 4)


Le mariage
Les futurs époux étaient accompagnés à l'église par des boyards, des « nobles » en russe ou en ukrainien. Le mariage avait lieu le dimanche. Pendant le mariage, le marié et la mariée avaient chacun un « switywka » qui tenait une chandelle près d'eux. Après le mariage, les deux retournaient chez leurs parents respectifs. Les parents accueillaient le retour de leurs enfants. (Ponich, p. 5)


Le souper
Dans chaque famille, il y avait un repas avec des invités et des musiciens. Une fois que le souper était terminé chez le jeune homme, il quittait accompagné par le « batko », la « matka », le « vatazhel », la « druzba » et d'autres compagnons, ses boyards. Ils se rendaient chez la mariée. Les boyards de la mariée les accueillaient. Ils étaient invités au festin. Chacun des boyards du marié présentaient un cadeau pour les nouveaux mariés : des tapisseries, des oreillers brodés, les vêtements de la mariée et son trousseau. En dernier lieu, la mariée sortait. (Ponich, p. 6)

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Le départ de la mariée
Les parents de la mariée s'assoyaient sur un banc et les deux jeunes mariés s'agenouillaient devant eux. Les parents avaient un pain tressé et du sel en forme de cône. Le « vatazhel » demandait le pardon de la part du marié et de la mariée. Les parents donnaient le pain et le sel au jeune couple. Et la mère embrassait sa fille une dernière fois. Les boyards du marié partaient furtivement avec les deux jeunes époux. Cependant, les boyards de la mariée bloquaient le chemin et les empêchaient de partir. On leur offrait à boire et on partagait le pain. Les mariés et les boyards du jeune homme quittaient la demeure des parents de la mariée. On essayait une deuxième et dernière fois de les arrêter. À toute vitesse, on se rendait chez les parents du jeune homme pour terminer la soirée. (Ponich, p. 6)


Le « kolochi »
À la fin des noces, on présente au « batko » et à la « matko » un pain, le « kolochi », en guise de remerciement. Le « batko » tranche le pain et en donne à chacun des invités qui en gardent toujours un morceau qu'ils rapportent chez eux. Cela clôture les noces. (Ponich, p. 8)


Balayer le plancher
Le lendemain du mariage, la nouvelle mariée, qui demeurait avec son nouvel époux chez ses beaux-parents jusqu'à ce qu'ils aient leur propre maison, devait balayer le plancher. On trouvait toujours défaut dans ses qualités de ménagère. (Ponich, p. 11)

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